Delanopolis renifle la Fleur Pellerin !

Invité du fait d'un bug informatique ou d'une méprise du service de presse du ministère de la culture, à moins que Fleur Pellerin pour assurer sa présence au gouvernement ne ratisse tellement large dans le milieu journalistique qu'elle convie n'importe qui, voilà soudain le reporter du Delanopolis savourant les petits fours et la vue des ors de la rue de Valois.

Les buffets de ce ministère sont d'autant plus appréciables que de nombreux conviés sont tellement occupés à tchatcher et magouiller dans les couloirs qu'ils ne se précipitent pas sur la boustifaille. Les nourritures spirituelles se transforment ici en appétits carriéristes.

Sinon, que dire du discours de Fleur qui ne connut point de bouquet final ? D'un ton monocorde et dans un registre étroitement technocratique il fut surtout question des crédits et subventions qui seront distribués en 2016.

Hollande redoutant la nervosité des cultureux, il a décidé d'arroser généreusement. Tout le monde y passe : presse bien sûr, théâtres, orchestres, scènes en tout genre et les inévitables intermittents.

Il n'y a plus sou qui vaille dans les caisses de l'Etat mais on peut toujours s'endetter et, ça, Hollande sait faire.

Tenez-vous tranquilles, gens du spectacle et votez bien !