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Berges rive droite : comment Hidalgo truque la question !



Dans la longue série des concertations-manipulations dont la mairie de Paris est devenue une spécialiste mondiale, la fermeture aux automobiles des voies sur berges de la rive droite est en passe d'atteindre des sommets de rouerie.

Le principe est simple : on ne donne aux Parisiens le choix qu'entre deux solutions qui postulent l'une comme l'autre une fermeture. Il faudrait bien sûr que le maintien en l'état de la circulation soit lui aussi proposé, ce qu'Hidalgo et sa bande se gardent de faire.

Ainsi, résignés et écoeurés, les nombreux adversaires de cette politique ne prendront sans doute même pas le temps de répondre à cette question truquée.

Seuls les écolos et autres partisans de la mairie se mobiliseront, assurant à la version maximaliste un triomphe.

Après quoi Hidalgo pourra claironner que les Parisiens sont déterminés à éradiquer la voiture de la ville, ayant fait le choix le plus extrême.

Et, naturellement, les médias embrayeront, si l'on peut dire.

Mais après tout, il faut sans doute laisser Hidalgo aller au bout de sa politique, elle y heurtera plus vite le réel.




Mardi 15 Septembre 2015
Serge Federbusch






1.Posté par menfin le 16/09/2015 16:01
La concertation version socialiste : on fait semblant d'écouter les gens une fois que le projet est bouclé et on répond à leurs questions en les balayant d'une main par : "tout va bien, on a tout prévu, ne vous inquiétez pas." Pour finir le projet est lancé avec une publicité claironnant que les Parisiens sont unanimement enthousiastes.
On se croirait en Union Soviétique dans les années 60.

2.Posté par Parisien le 16/09/2015 21:05
Dans la continuité de la "gestion participative" qui n'est qu'une vaste plaisanterie destiner a dédouaner la mairie des mauvais choix qu'elle pourrait en faisant retomber la faute sur les parisiens ; on peux ce demander alors pourquoi avoir élu un conseil municipal. A.H nous donne un choix a faire qui en définitif n'en est pas un puisque nous aurons droit une fois encore au "fait du prince" , puisque a ne pas en douter ce sera la fermeture total de la voie Pompidou et le report sur les quais haut déjà a saturation et les voies environnantes des milliers de voitures qui traversent ou sortes de Paris en empruntant cette voie . La socialie montre de plus en plus sont incurie a gérer une ville quelque soit sont importance, alors un état...... c'est femme imbu de sa personne est un danger tant pour les parisiens que pour la démocratie en général.

3.Posté par Bernard le 17/09/2015 09:19
Ceux qui habitent au-delà du réseau de métro n'ont pas d'alternative à la voiture s'ils veulent venir à Paris. il n'est que de voir les Transiliens bondés à chaque perturbation de trafic (et il y en a toute temps) : si les banlieusards qui les remplissent étaient du bétail, la SNCF serait condamnée par l'Union Européenne parce qu'il y a une norme sur le transport du bétail, mais pas sur celui des êtres humains. L'éradication de la voiture à Paris est la marque de la xénophobie du Parisien qui se donne bonne conscience avec quelques migrants mais qui exclut les millions de banlieusards vivant à ses portes qui lui apportent leur richesse chaque jour. La ville de Paris s'englue de plus en plus dans une inquiétante xénophobie naziforme : il est un devoir citoyen de se rappeler les paroles de son maire à l'inauguration du premier "Paris Plages" en 2002 au micro de France 3 "rendre Paris au Parisiens". Et que dire de l'idolâtrie du vélo si ce n'est qu'elle rappelle étrangement ce slogan d'il y a trois quarts de siècle "une jeunesse saine et sportive". Ainsi, la politique d'éradication de la voiture à Paris souligne le caractère fondamentalement fascisant de la gouvernance municipale. Elle démontre, s'il en était encore besoin, que l'origine de l'écologie politique, ce n'est pas René Dumont, c'est Charles Maurras. Elle illustre la ténuité de la frontière entre socialisme et national-socialisme (disons ici communal-socialisme). Elle montre que la démocratie ne pourra être sauvée que grâce à des citoyens libres comme le Delanopolis pour dénoncer ces dérives totalitaires..

4.Posté par HM le 17/09/2015 13:09
Quant à ce qui est réellement fait des voies sur berge ainsi "libérées", c'est une escroquerie supplémentaire. Après avoir inauguré les lieux sur l'air festif-citoyen-éco-républicain-et-solidaire habituel, le tout appuyé par des opérations de com' démentielles, ceux-ci deviennent les endroits dégueulasses (désolé je n'ai pas trouvé plus parlant) que l'on connaît désormais, envahis par les terrasses de cafés (sonos omniprésentes) et les bobos déambulant, le tout avec des gadgets ludiques même pas au niveau d'un mauvais Luna park des années 30. Sans parler des installations "provisoires" qui gênent piétons et cyclistes, dont la présence (sur laquelle l'Ibère s'étend peu) doit rapporter de quoi de ne pas aggraver davantage les finances de la Ville.
Ras-le-bol ! Merci à la droite parisienne des années 2001, 2008 et 2014 !

5.Posté par Maurice le 17/09/2015 13:39
@ Bernard : même en deçà du métro, aller d'un point à un autre en travers de la région est parfois très galérique !
Même les lignes de bus ne compensent pas, « il faut avoir » un véhicule pour ce déplacer ne serait-ce que lorsque nous achetons des produits volumineux, comment faire pour le ramener chez soit par les transports ? Même s'il y a une ligne de métro allez ramener une cabine de douche !
Marre de la dictature verdoyante !

6.Posté par brunet le 17/09/2015 13:50
je vote contre les deux propositions. A BRUNET

7.Posté par Alablanche le 17/09/2015 22:29
A ces niveaux les rues seront encore plus embouteillées qu'elles ne le sont déjà. Conséquences : les bus, taxis seront également bloqués (ce ne sont pas des murets qui changeront grand chose on le sait), les touristes n'auront pas le temps de faire autant "d'attractions" que d'habitude et là on interdira toutes circulations aux parisiens.

8.Posté par Saint Ange le 18/09/2015 15:00
Une politique, simpliste, infantilisante et démagogique. Voilà à quoi on peut résumer l'action d'Anne Hidalgo.

De grands projets, aucuns. Si ce n'est de pourchasser l'automobiliste de manière quasi-pathologique. une obsession : Journée sans voiture, suppression es places de stationnement, circulation alternée...

Le degré zéro de la politique, comme vient de le souligne avec raison le magazine Le Point.

Hidalgo ferait mieux de s'attaquer à la saleté de la ville, devenue inadmissible et aux trafics qui se développent un peu partout dans la capitale : pickpockets, vendeurs à la sauvette, etc.

9.Posté par Parisien le 21/09/2015 15:53
Saint Ange : je vais rajouter l'augmentation de la délinquance. Jeudi dernier j'en ai été victime sur le secteur gare de l'est ;tôt le matin en allant a mon travail , une tentative de vol a l'arraché de ma pochette qui contenait mes papiers; mal en a prix au voleur que j'ai poursuivi en ameutant le quartier de mes cris, une patrouille passant a ce moment la ce mis elle aussi en chasse contre cette racaille (il ni y a pas d'autre nom). comprenant que c'était mal barrer le voleur lâcha ma pochette , espérant que la poursuite s’arrêterait et bien non ; la police fini par mettre la main sur le salopard qui fut mis illico presto en garde a vue, plainte a été déposer pour ce vol. j’espère simplement que la justice de MMe Taubira condamnera sévèrement cette individu et le renverra une fois la peine effectuer dans sont pays avec un monumentale coup de pied au cul.
ce pays est en train de partir a volo et ce n'est pas le fait d’accueillir des réfugiés qui va arranger les choses. beaucoup de salopards ce cachent dans cette foule avec pour but soit la rapine soit faire couler le sang des infidèles. je remercie au passage les forces de l’ordre qui malgré des effectifs en diminution font ce qu'ils peuvent pour que les parisiens puissent vivre en sécurité.

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