Chaos sur la République : J - 1 !!!

@ Kassandra Hélénos
Déploorable pour la Rep', "l'heure de vérité approche" ma thrombose est pour demain si je ne vous retrouve pas.

Comme toujours, comme rue La Fayette et Boulevard de Magenta, organiser la "dépollution" par la "réduction de la place de la voiture" créera une surpollution par l'organisation systématique de bouchons.

"Moins une voiture roule vite moins elle pollue" c'est pour ça que notre cher Maire qui est plus utile à Paris qu'au gouvernement crée des bouchons pour que les voitures ne roulent plus et par voie de conséquence ne polluent plus. Il est bien connu qu'une voiture bloquée dans les embouteillages pollue beaucoup moins qu'une voiture qui roule, voyons.

Hier, j'ai « inauguré » avec ma petite « toto » la circulation place de la République. Vingt dieux ! On soupçonnait que ce serait bien difficile après le réaménagement de cette belle place en square écologique, mais jamais on ne pouvait s'imaginer quel « foutoir ».
Même les motos qui se faufilent en « emmerdant » tout le monde se trouvent en situation difficile.
Des couloirs mal signalés par des panneaux minuscules, et mal placés de plus, les flots de circulations s'entrecroisent créant ainsi une difficulté supplémentaire.
Et puis enfin, le débouché sur les Grands Boulevards, devenus subitement les Petits Boulevards, apporte son effet d'étranglement complément indispensable pour finaliser un embouteillage original.
C'est vrai, si je ne suis pas content, je n'ai qu'à prendre un Vélib, et pédaler dans la « choucroute embouteilleuses ».
D'autant plus que dans mon quartier plusieurs Vélib sont là, abandonnés, à disposition de qui veut, à condition de sectionner les anti-vols que les prédateurs s'évertuent à bien installer après abandon de la machine.
Mais, pour moi, le vélo, c'est du passé. j'en ai fait des kilomètres sur un deux roues, sans même savoir que je contribuais à sauver la planète !
Reste le métro, mais avec mes genoux récalcitrants, les volées de marches à monter, à descendre, puis à remonter et à redescendre, c'est « râpé » aussi.
Enfin, les bus. Oui, mais où donc se trouve ce foutu arrêt ? pas question de chercher sur les plans de la ville, les bus n'y figurent pas.
Alors ? Pédicus, jambes. Randonnée dangereuses, car bien que respectant les trottoirs, je dois faire très attention aux motos, aux vélos, aux patins à roulettes, aux planches à roulettes et même à des trottinettes à « grands mères ».
Je me suis acheté un fauteuil et un plaid, car, maintenant, je crois qu'il faut que je reste chez moi, sans plus sortir.
La « Grande Faucheuse » viendra bien me chercher un jour !

Si vous étiez bien (très bien informé) vous feriez le bilan des véritables pollutions.
Vous vous rendrez ainsi compte que celle qui semble vous déranger ne provient pas essentiellement des moteurs à combustion de pétrole, mais bien plus des chauffages, pour votre confort, des climatisations franchement inutiles sous un climat tempéré, hormis quelques 15 à 20 jours par an de grosses chaleurs.
Que vos appareils de ménage courant, ne serait-ce que votre éclairage, consomment une énorme quantité d'énergie.
Que le CO 2, plus simplement le gaz carbonique est essentiel à la vie des végétaux, que le plus dangereux c'est le monoxyde de carbone (CO) qui lui est émis par toute combustion (y compris par le steak qui cuit dans la poêle).
Enfin, que si pollution il y a c'est parce que les être vivants existent sur la terre.
Sur les planètes inhabitées, il semble qu'il n'y ait aucune pollution. À vérifier tout de même.
Avec toute cette pollution, vous allez vivre centenaire, alors que vos ancêtres, eux qui vivaient dans une moins importante pollution dépassaient rarement la quarantaine.
Allez comprendre !

Le vélo, le vélo, le vélo,
La patinette, la patinette, la patinette,
Les rollers, les rollers, les rollers,
Les godillots, les godillots, les godillots,
et pour quelques uns, la planche à roulette et deux fers à repasser !