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Concurrence déloyale : la Truffe de Plumes menacée par les syndicats de la ville de Paris !



Chacun connaît la prestigieuse distinction décernée par le Delanopolis : la Truffe de Plumes.

C'est avec consternation que nous apprenons que les syndicats de la direction des affaires culturelles de la ville de Paris se livrent à une surenchère en prétendant attribuer un "bâillon d'or" à un de nos plus méritants lauréats : Christophe Girard.



Concurrence déloyale : la Truffe de Plumes menacée par les syndicats de la ville de Paris !
Les syndicats des affaires culturelles parisiennes se sont tous joints pour décerner leur propre distinction. Ils ont abondamment motivé leur choix, comme nos lecteurs peuvent le découvrir en les lisant :

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VILLE DE PARIS ET SANTÉ : CHRISTOPHE GIRARD: «BÂILLON D’OR» 2008.

Monsieur Christophe Girard, Adjoint au Maire de Paris chargé de la Culture et Président du Comité Hygiène et Sécurité (CHS) de la Direction des Affaires Culturelles, s’est de nouveau illustré dans le domaine du dialogue social et de la santé au travail. Il a décidé, une fois encore, de ce qui devait ou pas concerner la santé des agents placés sous sa tutelle et le prouve à l’occasion du prochain rendez vous de cette instance, prévu le 13 janvier 2009.

L’adjoint sectoriel a, en effet, décidé de retirer pratiquement tous les points demandés officiellement par les représentants du personnel alors que le règlement dispose qu’ils doivent être, de droit, inscrits à l’ordre du jour si leurs objets entrent dans la compétence du comité (ce qui est le cas, quoique prétende le président de séance). Depuis des mois Monsieur Girard, au nom du Maire de Paris, pratique la politique du coup d’état permanent.

La politique du fait accompli : séances plénières expédiées (quand elles ont lieu!), rétentions d’informations, votes bloqués (jamais un membre nommé par l’administration ne fait connaître son point de vue, ni même ne s’exprime lors d’un CHS !). A ces confiscations répétées et à ce mépris manifeste des règles pourtant imposées par le législateur, s’ajoute maintenant le dévoiement du fonctionnement d’une instance qui devrait être paritaire.

L’omniscient : car, désormais, voici que Monsieur Girard (et lui seul ?) sait ce qui est bon en matière de santé au travail. Les demandes de constitution de commissions d’enquêtes suite à des accidents au travail, l’impact de la technologie RFID sur la santé ont été retirées de l’ordre du jour proposé par les représentants du personnels.

Dans le même temps, alors que deux employées de bibliothèques parisiennes ont fait valoir leur droit de retrait, mis en relation avec des malaises liés aux bornes Wifi, Monsieur Girard a décidé que le CHS ne devait pas non plus aborder cette question pourtant relevant exclusivement de sa compétence.
Alors que les représentants des personnels avaient nommé comme expert le Pr. Dominique Belpomme (cancérologue et chercheur de renommée internationale) pour parler de l’impact des ondes électromagnétiques sur la santé, M. Girard a décidé aussi de supprimer ce point, pour que sa présence ne soit plus nécessaire dans une réunion traitant des questions de santé.

C’est donc parce que Monsieur Girard a démontré ses étonnantes compétences en matière de santé au travail, de dialogue social, et dans les réponses qu’il y apporte, qu’il a été récompensé du prix « Bâillon d’or » 2008.

En raison de son action pour la nouvelle année, il est d’or et déjà favori pour l’élection du prix « Bâillon d’or » 2009. Pour Christophe Girard, était il nécessaire d’organiser des élections désignant les membres du personnel appelés à siéger en CHS? Pourrions nous lui suggérer dès maintenant de les désigner lui-même?

Puisque le même décide de ce qui doit figurer (ou pas) à l’ordre du jour des CHS qu’il préside, de qui a le droit de s’y exprimer, de quels documents doivent être communiqués, du rythme et de la durée des séances plénières nous proposons que son président, poursuivant plus avant son omnipotence, supprime par note de service l’existence de cette instance paritaire devenue désormais inutile.

Les membres élus, représentants les personnels, ne cautionnerons certainement pas une telle dérive lors du Comité Hygiène et Sécurité prévu 13 janvier 2009."

Voilà qui promet ! Les relations sociales à la direction des affaires culturelles de la ville sont manifestement devenues exécrables. Aussi le Delanopolis, fidèle à sa philosophie empreinte de conciliation, suggère-t-il à Christophe Girard une solution qui s'inscrit dans la droite ligne de sa politique. L'organisation d'une grande fête du droit du travail, où, durant toute une nuit, les syndicats de la ville et les agents verraient leurs demandes satisfaites et leurs droits garantis. Naturellement, le lendemain matin, tout rentrerait dans l'ordre.




Dimanche 11 Janvier 2009
Serge Federbusch






1.Posté par nanou le 12/01/2009 13:47
C'est le label Mairie de Paris : label rouge !

La mairie agit de même lorsqu'il faut prendre en compte les exigences des riverains lors des conseils d'arrondissement, ou de quartier.

Apparemment, il n'y a pas qu'aux affaires culturelles que ces méthodes fascisantes sont appliquées, et bien d'autres occupants de la Mairie pourraient prétendre voler le Bâillon à Girard !

2.Posté par Maurice le 12/01/2009 13:49
En banlieue à Romainville (93) ce n'est pas mal non plus au C M (Conseil Municipal)!

Les élus de l'opposition n'ont connaissance de l'ordre du jour qu'au minimum prévu par la loi, parfois lors du C M, doivent déposer les questions à l'avance, et pour la bonne bouche : 3 mn pour parler par question, sans ça ... la Maire ce donne le droit d'interrompre l'audacieux qui veut passer outre !!
J'en oublie surement.

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