Connectez-vous
DELANOPOLIS
Revenir à l'accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte | Partager

Delanoë en pleine bergitude !



Nouvel accès de manipulation et de démagogie municipales cette semaine avec le bilan de la "concertation" du projet de réaménagement des voies sur berges.

Il y a six mois à peine, cette affaire était lancée dans la précipitation pour occuper le terrain médiatique sans grand risque puisqu'il s'agit de taper sur ceux qui ne peuvent pas se défendre car ils ne votent pas à Paris : les banlieusards.

Depuis le début, on entend Delanoë claironner qu'il s'agit de "rendre la Seine et ses berges aux Parisiens" et de retrouver la fonction ludique du site. Mais c'est oublier qu'à l'origine et pendant des siècles, ce fleuve avait avant tout une fonction économique pour notre ville et que ni son climat ni sa morphologie n'en ont jamais fait un lieu de loisirs nautiques autrement que quelques très beaux dimanches d'été.

Bref, une réécriture de l'histoire au service d'un subterfuge communicationnel.



Delanoë en pleine bergitude !
Non, la Seine n'a jamais été la base de loisirs qu'on essaie de recréer mentalement. Du quai de la Rapée au Point du jour, les activités économiques s'y succédaient : blanchisseries, fret, petites manufactures, etc. Si l'on voit bien, sur quelques photographies anciennes, des Parisiens, le plus souvent très jeunes, piquer une tête dans le fleuve en plongeant d'un pont, c'était quasi uniquement le dimanche, quand il faisait très beau. Et ils ressortaient de l'eau bien vite.

Feu mon père, qui aurait eu 100 ans la semaine dernière ( ayez une petite pensée pour cet homme de bien même si vous ne l'avez pas connu ) me décrivait d'ailleurs comment les Parisiens qui voulaient nager et faire du sport s'y prenaient jusqu'au lendemain de la seconde guerre mondiale : ils enfourchaient un vélo et allaient à Nogent, où la Marne se prête beaucoup mieux à ce type d'activités qu'une Seine où le trafic fluvial a toujours été important et le débit plus rapide et dangereux. Du reste, les "ludobarges" et autres imbécilités aquatiques prévues par la mairie ne permettront en aucun cas de nager dans le fleuve. Et, s'il s'agit simplement d'implanter des bars et boîtes de nuit supplémentaires, il eût mieux valu valoriser les quais hauts de la Seine, les grands oubliés de toute cette opération alors pourtant que la vie festive et commerciale ne demande qu'à s'y épanouir.

Ce déni des réalités économiques et cette réécriture de l'Histoire sont donc des absurdités et, progressivement, la vanité de la fuite en avant festouilleuse de Delanoë va apparaître. Car la circulation sur les berges, n'en déplaisent à ceux qui pensent que la croissance est une mauvaise chose ou qu'elle est décidée par l'Etat, est la forme contemporaine qu'ont prise les activités industrielles d'antan : c'est ainsi qu'aujourd'hui la Seine contribue à la prospérité de Paris et de sa région. Faute d'alternative massive offerte par les transports en commun, tous ceux qui utilisent les voies sur berges pour vivre et travailler vont subir une perte de bien-être considérable, bien plus grande que le plaisir fugace de déambuler entre la Concorde et les Invalides qu'auront les flâneurs fantasmés par la mairie. Ces derniers ont déjà le jardin de sculptures Tino Rossi ou l'Île Saint Louis pour vivre la ville dans la contemplation et ils n'ont font qu'une usage modéré.

Mais Delanoë se moque de tout ça : son objectif est de créer une querelle des anciens et des modernes factice afin que l'opinion pense à autre chose que le massacre de la voirie, le doublement de la dette, la crise du logement ou la hausse de 40 % des impôts locaux.

Delanoë en pleine bergitude !
Toute cette esbroufe s'est naturellement accompagnée d'une de ces opérations de pseudo-concertation à haute dose de manipulation dont la mairie est devenue coutumière. Sans entrer dans les détails on relèvera en souriant que les opposants au projet voient leur position rendue incohérente par des formulations absurdes, comme le pauvre maire du 15ème arrondissement dont il nous est dit : "qu'il a adressé un avis défavorable mais demandant que le projet soit approfondi et étendu dans le 15ème" !!! Comment tordre le cou à des avis pourtant explicitement négatifs ...

La consultation organisée par la maire du 7ème, qui a récolté plus de 5.000 résultats, à 80 % négatifs eux-aussi, est écartée d'un revers de main : "les conditions de sa réalisation n'ont pu être validées" ! Il est certain que celui qui ne veut pas valider ne validera pas.

Pourtant, la méthode municipale produit des résultats ridicules : 3.200 avis sur 6 mois pour tout Paris alors que les berges sont utilisées par des centaines de milliers de personnes quotidiennement. Un opportun sondage a été commandé par la mairie et diffusé à grand fracas de com'. Il y était question de savoir si les personnes interrogées étaient ou non favorables au réaménagement des berges et à la promenade, sans beaucoup plus de précisions.

A la question : "souhaitez-vous être riches et bien portants ou pauvres et malades", qui aurait pu être posée par la mairie, 99,99 % des Parisiens choisiraient la première réponse ... Dans le cas des berges, ils ne furent pourtant que 71 % à souhaiter un réaménagement, dont le coût n'était naturellement jamais mentionné et qui devait conduire à un univers idyllique. Dire qu'il y a encore des naïfs qui croient à ce genre de balivernes.

On relèvera enfin que l'avis des chambres de commerce et d'industrie est expédié en trois lignes sous le terme : "négatif" et renvoyé aux réserves émises par le passé sur le tramway des Maréchaux. Cette opposition occupe autant de place dans le texte du bilan de la concertation que l'approbation de ceux qui imaginent, sur les berges : "une scène de danses bretonnes ! Avec cidre et galette saucisse ... des chansons accordéon et chansons françaises ... et un festival de musique celte" ...

Delanoë en pleine bergitude !
Alors, comment sortir du piège tendu sur ce sujet par La Voix de son Maire, l'agence de com' qui s'est emparée du magot parisien en 2001 ?

Il n'y a qu'une solution : L'EXPERIMENTATION !

Delanoë et sa bande n'ont aucun bon argument pour refuser cette épreuve de vérité. Malgré leurs rodomontades et leurs menaces voilées, il est du devoir de la Préfecture de police de ne pas leur céder et de tester réellement ce projet sur un axe d'intérêt national. Les petits politiciens qui se sont emparés de Paris ne sauraient sacrifier, sans qu'on les oblige à clarifier les conséquences de leurs décisions, un axe d'intérêt national à des opérations de com' démagogiques.

Sur les berges comme sur la place de la République, la vérité doit éclater avant que des dégâts quasi-irréparables ne soient commis.

Dimanche 30 Janvier 2011
Serge Federbusch






1.Posté par François DOUADY le 02/02/2011 08:11
Mescompliments ! C'est un des meilleurs papier que j'ai lu de votre plume alerte et incisive.
je vais le diffuser sans modération !

Bien cordialement.

2.Posté par hermine le 02/02/2011 08:47
méthode classique de Delanoé et surtout de son adjointe ... j'ai assisté à la réunion du XVème et ai quitté la salle : un exposé totalement truqué où l'on vous affirme qu'il n'y a pas de problèmes rue de Rivoli et où l'on oublie de parler de toutes ces voitures qui passeront forcément par les rues avoisinantes...sans parler des problèmes pour les commerces... Certes il faut limiter la circulation à Paris mais n'est-ce pas avant tout en supprimant ou limitant la circulation dans les rues où les parisiens et les touristes se promènent et achètent ...
On ne dit pas non plus que le projet de M. Delanoé comporte aussi l'installation de nombreuses "barges" où il y aurait une piscine (pour le XVème ?), des spectacles....la PAUVRE SEINE n'a-t-elle pas assez de péniches/restaurants/habitations.... ainsi on va couvrir toute une partie du fleuve ....

3.Posté par Henri Orpy le 02/02/2011 09:37
Pour chaque invention délirante de Delanoë,aux fins de tenter de la contrer, il faudrait lancer une pétition bien relayée, détaillant et dénonçant le projet.
Sur le web, c'est facile...
Ainsi contribuerions nous à sa com !

4.Posté par gaspard GROGNARD le 02/02/2011 09:52
Pour des gens qui ont déclaré la guerre à l'automobile (mais qui vont installer Autolib !!!) il n'y a pas de problèmes de circulation, sauf la présence des automobiles.
L'auteur de cet article, bien fait et clair dans ses démonstrations, explique parfaitement le rôle d'outil d'activité économique que fut, et est encore, le fleuve Seine.
Et si à Paris ville, cette activité s'est réduite,; c'est sous la pression des transporteurs routiers, qui pour éviter les coûts de transbordement des marchandises ont préféré le porte à porte, usine-client.
L'interdiction pour les gros tonnages de circuler dans le centre de paris, ce qui serait une décision sage, n'est-ce pas Monsieur le Maire, pourrait réhabiliter le transport fluvial.
Dans ce cas, les « flons flons » des fêtards sur les berges de la Seine iraient « à Nogent et à Joinville-le-Pont, pon, pon ! se livrer à leurs libations.

5.Posté par Corregidor le 02/02/2011 10:04
Encore une analyse magnifique, bravo monsieur Federbusch. Le cynisme avec lequel le soi-disant socialiste Delanoë pourrit la vie des usagers de la voie expresse qui ont en besoin pour travailler est à vomir et en plus il parle de parismétropole ou je ne sais quoi. A ça il doit bien se marrer!

Vous avez raison de mettre le gouvernement devant ses responsabilités, va't'il se coucher devant Delanoë pour obtenir on ne sait trop quoi sur le grand paris, Chirac ou ailleurs ?

6.Posté par Noemie le 02/02/2011 12:31
J'espère que les gens vont protester et noatamment les partis d'opposition. Mais où sont-ils, si on enlève les associations et votre delanoppolis c'est le désert. Et Sarkozy a-t-il vraiment intéret à ce que Delanoe ait les coudées franches sur Paris? Je ne crois pas car Paris c'est beaucoup d'électeurs au niveau national aussi.

7.Posté par parisien le 02/02/2011 14:25
Le regretté Philippe Muray, véritable visionnaire de la politique actuelle, avait inventé le terme de "festivisme". Je vous invite à lire et relire ses textes qui décrivent parfaitement les lubies de cette "gauche" bourgeoise qui dirige notre ville et notre région.

8.Posté par gaspard GROGNARD le 02/02/2011 14:30
Pour répondre à Noémie, à Paris comme à peu près partout dans notre pays, il n'y a pas d'opposition réellement efficace.
Nous souffrons du même défaut que presque toutes les démocraties aujourd'hui, la dualité.
Notre système fonctionne par un au pouvoir et tous les autres sans.
À Paris, ville un peu spéciale comme toutes les grandes métropoles, le principe d'un Maire, disposant d'un pouvoir suprême est une erreur.
Comme cela fut il y a quelques années, il serait préférable que la ville soit gouvernée par une assemblée composée d'élus (voire partiellement à la proportionnelle), présidée par un président qui ne gouverne pas mais qui arbitre les éventuels désaccords et conflits.
Le principe de la dualité instaure de fait une sorte de « royauté ». C'est aussi ce qui se passe pour la gouvernance du pays.
Dans un groupe de personnes il est toujours préférable que le nombre des participants soit impair. De cette façon, il est possible de dégager une majorité, qui peut varier dans un sens ou dans l'autre.
Lors de la dernière élection des conseillers de Paris, les électeurs n'avaient pas un véritable choix. Entre reconduire ceux qui étaient là avant, et un autre camp où la tête de liste ne disposait même pas l'imprimatur de son camp.
Alors, on a reconduit.
D'aucun pense que ce sont des socialistes qui mènent la politique de la ville. Hélas, non, ce sont, il est vrai, des membres du PS, mais cela ne suffit pas pour être socialiste.
Aussi, dans le procès qu'on peut faire à B. Delanoë et son équipe, ce n'est pas aux socialistes qu'il faut le faire.
Demain, un autre élu dans le même système, pas socialiste, peut très bien avoir le même comportement.
Il suffit de se rappeler des prédécesseurs de BD.

Comme je l'avais écrit précédemment, en 2014 il faudra être exigent sur les programmes des candidats.

9.Posté par hermine le 02/02/2011 23:10
Pour Grognard : mais en 2014 les projets seront réalisés ou votés donc difficilement abandonnés et on peut même affirmer que vu la politique du logement de Mr Delanoé : il fait en sorte que son équipe soit réélue (cf autre article sur ce sujet).

10.Posté par gaspard GROGNARD le 03/02/2011 09:26
Rien de ce qui est fait ne peut être éternel, sauf la mort.
On peut donc imaginer que la prochaine équipe élue pourra remettre les choses en meilleur état. Cela coûtera, aussi les futurs candidats ont intérêt à prendre en compte les dépenses qui seront nécessaires pour réparer les dégâts causés par l'équipe actuelle.
Quant à la réélection de cette équipe, cela est lié à la crédibilité d'une autre équipe.
C'est pour cela que j'invite tous, et toutes à bien examiner le programme des futurs candidats.
Et ceux-ci (ou celles-ci) doivent se préparer à proposer du concret.
Il s'agit d'un jeu politique au vrai sens du mot : gestion de la cité.
Empêcher l'équipe actuelle d'agir relève du rêve. Ils ont tout verrouillé.
Sous le prétexte de « démocratie participative », ils ont vidé toutes les instances de cette prétendue participation de la capacité d'action. À voir la sclérose et les limites du pouvoir des Conseils de quartier.

11.Posté par Paname le 03/02/2011 11:34
attention à la manoeuvre de Maire de Paris le névropathe, ses feux rouges ne changeront pas grand chose rive droite si ce n'est un peu de bordel et ses jeux débiles de al rive gauche risquent de plaire aux bobos-connos-journalistes.

12.Posté par Mouloud le 03/02/2011 18:21
Par pitié lassons les barges à marais à l'Hôtel de Ville !

13.Posté par Mouloud le 03/02/2011 18:22
correctif :
Par pitié, laissons les barges à marais à l'Hôtel Devil !

14.Posté par Georges le 04/02/2011 20:40
Je prends tous les jours la voie Pompidou pour aller au boulot. Il me faut déjà plus ou moins une heure pour aller de porte de st Cloud à Pont de Flandres. Le périphérique est déjà saturé. Combien il me faudra en plus avec leurs feux rouges ? Je suis écoeuré de ce mépris des gens qui travaillent dur.

15.Posté par Serge le 08/02/2011 14:34
Juste une proposition à Delanoë:
Ne pourrait-on effectivement rendre les berges aux promeneurs mais recouvrir la Seine pour en faire une autoroute urbaine ???????
Quitte à être dans l'aberration restons y !!!!
Bravo pour cet excellent article .

16.Posté par Maurice le 08/02/2011 19:53
Je n'ai pas 100 ans, mais je me souviens très bien d'avoir été à la plage de Gournay pour nager et même à côté pour ne pas payer ! Les rives de la Seine n'étaient pas du tout accessibles.
Bravo mouloud pour le « Devil » d'autant plus que la couleur politique est presque la même.
@ gaspard : Une fois réalisé, il ne sera pas faisable de revenir à avant, il est tout à fait probable que des aides seront données et comment les rembourser ? Cela est-il faisable ?
Depuis 2001 cette équipe à dit dès la campagne municipale les intentions qu'elle avait pour Paris, rien d'étonnant qu'elle poursuive son action, de plus Delanoè a dit il y a peu : si j'ai été réélu, c'est que les Parisiens sont d'accord avec ce que je fais !


17.Posté par gaspard GROGNARD le 08/02/2011 23:04
Il est vrai que si les électeurs ont voté pour l'équipe municipale emmenée par Delanoë, ce dernier est en droit de s'en féliciter. Et ça lui donne le droit, ou du moins la possibilité de dire : « Ce que je fais est bien, puisque les Parisiens m'ont réélu »
Sauf, que, il a été réélu par défaut. En face de lui, une candidate du camp adverse, qui n'avait pas un programme enchanteur, et qui, de surcroit, n'avait pas l'approbation de ses amis politiques.
Bien sûr que si, il sera possible de remettre en priorité la circulation automobile, favoriser le trafic et ainsi réduire, sinon supprimer, les embouteillages.
Cela devra s'accompagner d'une véritable politique d'augmentation des offres de transports en commun, de surface et sous terre.
Il sera tout à fait possible de redonner aux piétons, la priorité des déplacements, et leur rendre l'exclusivité de l'usage des trottoirs.
Il sera possible de réétudier tous les investissements inutiles et stopper ceux qui seront en cours, et pas encore assez avancés pour que le retour en arrière soit réalisable.
On pourra cesser de privilégier le festif au détriment des activités aussi bien économiques, culturelles (réelles) et sociales.
Tout est, et sera possible. C'est une question de sérieux et de compétence.
Mais, je ne suis pas convaincu qu'il suffira de mettre au pouvoir l'autre camp politique pour que cela soit une réalité.
C'est pour cela que j'insiste tant pour que les électeurs exigent des futurs candidats un programme clair et détaillé, avant de choisir.
Pour Gournay, moi, qui suis probablement plus âgé que vous, je me souviens très bien des baignades de Gournay, de Nogent, de Champigny et de Joinville.
J'y ai vu des soldats américains se baigner dans la Marne, et sur la rive écluser des litres de bière dans laquelle ils mettaient du sel pour augmenter le degré d'alcool.
Je me souviens aussi de la piscine en arc de cercle de Georges Bérétrot, les speaker du Vel d'Hiv, située à Joinville, tout à côté des studio de cinéma, dont une grande partie des bâtiments existent encore.
Sur les berges de la Seine, on déchargeait le charbon, le sable, le gravier et bien d'autres marchandises.
Des entreprise de fournitures de matériaux de bâtiment y avaient leurs entrepôts.
À Bercy, là où se trouve le ministère des finances, on chargeait et déchargeait le vin.
Les quais étaient des lieux de promenade entre les ballots, les caisses, les bidons, les bennes et toutes sortes de matériel de stockage et de manutention.
Les bords de Seine n'ont jamais été d'agréables promenades, mais plutôt des lieux assez sordides.
Revoyez les films policiers ou dramatiques d'avant la seconde guerre mondiale, et regardez où se passaient les mauvais coups.
Souvent sur les quais, au bord du fleuve.
Le cinéma est un art et comme tous les autres il est témoin de son temps.

18.Posté par Maurice le 09/02/2011 15:22
Il est vrai que je n'ai pas connu les soldats étatsuniens juste après la fin de la guerre, je venais juste de commencer à crier ma désapprobation du monde qui m'entoure.
Pour les travaux en cours, finis ou dont les contrats ont été signés, je ne dirai pas comme vous ; une municipalité avait signé des travaux et la nouvelle ne voulait pas les faire exécuter, eh bien le fabricant ne veut ne rien savoir (construction d'une centrale d'aspiration de déchets ménagers), pour lui une signature doit être honoré ! C'est son représentant qui nous l'a dit.
Alors en ce qui concerne les bords de Seine, s'il y a en plus des aides financières, cela ne va pas être facile.

19.Posté par gaspard GROGNARD le 10/02/2011 07:31
Un contrat signé peut toujours être renégocié.
parfois, les indemnités à verser représente un coût final moindre que l'exécution de ce contrat.
Évidemment, les conditions de renoncement à l'exécution d'un contrat dépendent beaucoup de celles qui ont été prévues lors de la signature de ce contrat.
Généralement, dans tout contrat, il y a des failles juridiques qui ouvrent la porte à la remise en cause. C'est ce que font certains avocats retors et « ficelle ».
La ville de Paris traite des affaires souvent conséquente du point de vue pécuniaire, il me semble normal qu'elle s'appuie sur des conseillers juridiques de qualité. Évidemment, pas nécessairement des « copains » ou des relations amicales, politiques ou autres.
Notre président,, dans un récent discours, laisse entendre que le peuple de France doit remercier en permanence, la mansuétude et « l'abnégation » dont font preuve ceux qui ont choisit de servir le pays en se faisant élire.
Puis quoi, encore ! Ces gens là, les politiciens qui ont brigués notre suffrage, ne sont pas les princes qu'on doit aduler, mais des serviteurs du pays, qui doivent eux, respect au peuple qui leur a fait l'honneur de leur confier son intérêt.
Pas l'inverse !

20.Posté par Maurice le 11/02/2011 09:17

J'ai bondi en lisant :
Notre président, dans un récent discours, laisse entendre que le peuple de France doit remercier en permanence, la mansuétude et « l'abnégation » dont font preuve ceux qui ont choisi de servir le pays en se faisant élire.
PUIS, j'ai lu la suite et j'ai repris mon calme (un peu), car lorsque l'on constate que beaucoup de nos édiles sont aussi haut fonctionnaire, mais n'ont pour ainsi dire pas exercé d'emploi, mais n'oublis pas de demander leur retraite de H-F ! comme l'ont fait des politiques l'année dernière (de droite ou de gauche).
Je ne me rappelais plus du nom de la ville qui avait remis en cause un contrat de ramassage par pneumatique des ordures ménagères, c'est la ville de Narbonne et il y a 1 an cela se présentait difficilement.

Bonne journée.

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 36

Editos | Les Dernières Nouvelles de Delanopolis | Brèves de trottoir | Ségo Bashing | PariBao - le Dazibao de Paris | Delanopolis hors les murs | Delanopolis Street Art | Gastropolis | Le Delanopolis littéraire | Jouez au Delanopolis | Chroniques Jupitériennes