Depuis le début des années 2000, l’Union européenne est un peu comme le Norman Bates du «Psychose» d’Hitchcock, elle vit attachée psychologiquement et physiquement à un cadavre dont elle n’a pas réalisé la mort. Ayant substitué l’enflure bureaucratique à l’arbitrage démocratique elle a perdu sa légitimité, s’est privée de toute assise populaire et a sombré dans une sorte d’autoritarisme mou dissimulé dans des normes de plus en plus absurdes et épaisses. Sa monnaie, l’euro, d’abord instrument de domination allemande s’est muée elle-aussi en une créature incontrôlée, imprimée au gré de ses humeurs et ses intérêts par une technocratie inquiète sise à Francfort.
Hier, 23 juin 2016, les Britanniques ont fait, comme nous l’espérions, le choix de la raison, de l’avenir et de la liberté.
Les sempiternels esclaves de la machinerie berlino-bruxelloise vont maintenant tenter de colmater les brèches, d’invoquer la nécessité d’une construction plus allante qui ne serait en réalité pour la France, dans le rapport des forces actuel, qu’une soumission plus grande à l’Allemagne.
Mais cela ne fonctionnera pas. Trop de questions sont insolubles. Qui va payer les sommes que les Britanniques versaient au budget communautaire ? Comment allons nous collectivement renégocier les conditions de nos échanges de tout type avec les Anglais alors que nous ne parvenons déjà que très difficilement à trouver des accords sur des sujets microscopiques comme les emballages alimentaires ou l’affinage des produits laitiers ?
Les Britanniques nous ont ouvert le chemin de notre souveraineté retrouvée. Il sera escarpé car le confort de la dette garantie par l’Allemagne nous permettait, au prix de notre servilité, de croire que nous pouvions éviter de réformer notre propre bureaucratie. Cela ne sera plus le cas.
Angleterre, merci pour ce moment !
Hier, 23 juin 2016, les Britanniques ont fait, comme nous l’espérions, le choix de la raison, de l’avenir et de la liberté.
Les sempiternels esclaves de la machinerie berlino-bruxelloise vont maintenant tenter de colmater les brèches, d’invoquer la nécessité d’une construction plus allante qui ne serait en réalité pour la France, dans le rapport des forces actuel, qu’une soumission plus grande à l’Allemagne.
Mais cela ne fonctionnera pas. Trop de questions sont insolubles. Qui va payer les sommes que les Britanniques versaient au budget communautaire ? Comment allons nous collectivement renégocier les conditions de nos échanges de tout type avec les Anglais alors que nous ne parvenons déjà que très difficilement à trouver des accords sur des sujets microscopiques comme les emballages alimentaires ou l’affinage des produits laitiers ?
Les Britanniques nous ont ouvert le chemin de notre souveraineté retrouvée. Il sera escarpé car le confort de la dette garantie par l’Allemagne nous permettait, au prix de notre servilité, de croire que nous pouvions éviter de réformer notre propre bureaucratie. Cela ne sera plus le cas.
Angleterre, merci pour ce moment !