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La clé des son(da)ges



Contrairement à ceux qui proclament ne pas s’intéresser aux sondages mais qui les scrutent en large, en long et en travers, nous ne portons qu’un intérêt médiocre à cette démocratie virtuelle. A ceci près qu’il est parfois des résultats surprenants comme par exemple la différence entre le faible intérêt des Français pour Delanoë et sa présumée popularité.

Comment se fait-il en effet que, la même semaine, son audience chez Drucker soit très médiocre et que sa cote d’amour soit au plus haut ? L’explication est simple : c’est justement le caractère apparemment inoffensif et consensuel du personnage qui explique à la fois ce manque d’attention et ce ressenti positif. Delanoë en rajoute, en livrant à l’opinion un discours politique insipide et œcuménique, tout à la fois libéral, socialiste et social-démocrate. Bref, c’est la stratégie dite du camembert industriel, destiné à plaire au palais moyen.

Mais cette fadeur convient moins aux militants, lesquels ne sont jamais interrogés en tant que tels par les sondeurs. Et c’est ce grand écart entre des publics différents qui le fragilise depuis le début de la campagne interne au parti socialiste. En définitive, la plus grande faiblesse de Delanoë tient au fait que, depuis l’équipée sauvage de Ségolène en 2006/2007, le militant de base du PS ne croit plus aux sondages. Bref, il est une victime à retardement des erreurs de sa concurrente la plus notoire.

Dimanche 22 Juin 2008
Serge Federbusch





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