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Les nouveaux petits métiers parisiens : aujourd'hui le recenseur de Draculettes !




Ceux qui seraient atteints d'une grippe saisonnière ou gagnés par la langueur d'un hiver triste, pourront oublier leurs états d'âme et sourire gaiement en découvrant le dernier recrutement bizarroïdique des delanoistes !

Paris nest plus qu'un long tunnel !



Les nouveaux petits métiers parisiens : aujourd'hui le recenseur de Draculettes !



"Prestations intellectuelles de comptage des pipistrelles dans le tunnel de la Petite Ceinture du secteur d'aménagement Broussais à Paris 14ème arrondissement"

Tel est l'objet d'un marché passé par la municipalité, sensible à l'écologie version Batman.

Ceux qui en douteraient, iront le vérifier LA.

Cette espèce de chauve-souris modèle réduit, pour ceux qui n'en auraient pas entendu parler, adopte un vol bas et en zigzag, nous disent les ouvrages de zoologie. Est-ce cette similitude avec la politique municipale qui lui vaut pareille faveur inquisitoriale ?

A moins qu'il ne s'agisse de mettre au point la chimère qui, depuis les laboratoires de l'Hôtel-de-Ville, ira sucer le sang des contribuables quand les gaspillages delanoistes donneront à plein régime ? Ou faut-il y voir une vengeance de Christophe Girard, frustré de n'avoir pu imposer un perroquet au musée d'art moderne de la ville ou de s'être fait dérober un pigeon aux petits pois ?

Un conseil du Delanopolis : mettez une gousse d'ail dans vos porte-monnaies !

Samedi 18 Février 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Hubert Mery le 21/02/2012 03:11


Vous me suprenez fort, Monsieur Delanopolis.

Vous toujours à l'érudition de pointe....
Ignoriez-vous que ce comptage s'inscrit dans un plan plus général ?

La France a instauré une première stratégie nationale pour la Biodiversité (SNB), puis présenté, en mai 2010, sa nouvelle stratégie 2011-2020, la protection des espèces étant l’un des volets majoritaires.
Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) fut alors mandaté pour dresser la liste nationale des espèces menacées. Ce projet est conduit conjointement par le Service du Patrimoine Naturel (SPN) du MNHN et le Comité français de l’UICN et d’autres organisations clés.
Il s’organise en chapitres taxonomiques (mammifères, plantes vasculaires, etc.) et géographiques (métropole, Réunion, Guadeloupe, etc.).


Ainsi le Muséum d'histoire naturelle et Natureparif viennent-ils d'établir la première liste rouge de la flore menacée de la région francilienne.
Cette liste répertorie 1 537 espèces indigènes et naturalisées (non originaires de la région, s'y multipliant spontanément) d'arbres, de fougères et plantes à fleurs.
Les experts ont ainsi recensé 85 espèces (6 %) des plantes disparues de la région depuis le XVIIIe siècle et 400 autres (26 %), aujourd'hui menacées, dont 8 % courent un risque majeur, avec un taux plus important pour les plantes ligneuses, celles à bulbes, rhizomes et les plantes annuelles.
Coquelicot hybride, violette élevée, prêle panachée…
En Ile-de-France, près d'une plante sauvage sur trois est menacée par la destruction des habitats naturels.
En effet, la région francilienne (1 200 km2 et environ 12 millions d'habitants) n'est pas majoritairement urbaine, 49,9% du territoire est recouvert de terres agricoles et 23 % de milieux boisés et de forêts.
L'étalement urbain et l’évolution des pratiques agricoles vers des cultures intensives seraient responsables de la disparition progressive d'espèces, telle l'Adonis d'automne, petite plante compagne des cultures.
Certes, l’on a créé des aires protégées mais elles ne couvrent que 0,51 % (!) du territoire régional et peu d'espèces menacées y sont incluses.
Les actions préconisées tendent donc à mieux repérer les espèces en danger, leur habitat et à engager des plans régionaux de conservation, en cours en Ile-de-France.
La conservation passant aussi par la sauvegarde de la plus grande diversité génétique possible des plantes de la région, le Conservatoire botanique souhaite donc mettre en banque de semences au moins 80 % des espèces menacées de l'Ile-de-France.

Et il en sera de même pour notre faune locale

A minima, sauvons donc nos coquelicots et nos chauve-souris,
et si possible, les Parisiens espèce plus menacée encore !

Mais il semble que le SNB ne les ait pas intégrés...
A suivre...





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