Mairie de quais-quais

Ça, ça me rappelle le jour où m'étant posté sur une artère très circulante à heure de grands mouvements (16h30/17h), et ayant compté les bicyclettes (Vélib,s compris) qui passaient devant moi.
À peine une cinquantaine, pendant 20 minutes, alors qu'il est passé plusieurs centaines de motos/scooters et automobiles.
Pour ces quelques adeptes de la pédales, la ville a dépensé des sommes considérables, a rendu la vie impossible aux livreurs, aux artisans et aux interventionnistes de secours (dépannages de toutes sortes).
Tout ça sous prétexte du réchauffement climatique dont il est de plus en plus certain que les activités humaines n'y sont pour rien.
De toute façon, les écologistes confondent leurs lubies avec l'écologie qui est une science, rigoureuse mais incertaine comme toutes les sciences.
Les berges de la seine n'ont jamais été très fréquentée par les promeneurs, sauf à quelques rares endroits. Par exemple, le musée de la sculpture en plein air (quai Saint-Bernard, square Tino Rossi) est quasiment vide de promeneurs.

Voies piétonnes, c'est souvent une expression, rien de plus.
Quand on constate combien de véhicules circulent dans ces voies dites piétonnes, on se demande si on doit continuer dans le moindre aménagement de telles zones.
Le modèle, souvent cité comme tel, de voie piétonne, c'est la rue Montorgueil. Pour ceux qui connaissent, ils peuvent témoigner que cette rue est tellement sillonnée en tous sens par des autos, des motos et des foutus vélos qu'elle est presque plus dangereuse qu'une rue normale.
Le plus dérangeant dans ces voies et zones prétendues piétonnes ce sont les vélos. Sous le prétexte que c'est un moyen de déplacement écologique, les adeptes de ce moyen de locomotion se croient tout permis.
Je me demande en quoi, l'atmosphère de Paris peut bénéficier de voir des cyclistes parcourir un marché, noir de monde ?
J'ai même vu des cyclistes entrer dans une cour d'école sans descendre de leur machine !
Ça dépasse l'imagination.

Cher Tharpon, je connais mieux que vous : en cas de guerre mondiale je quitte le pays !

Pour ce cher Tharpon, qui, il me semble, confond la charité avec la solidarité.
les fainéants dont il dit en avoir assez de les soutenir avec son pognon, sont à environ 90% d'entre eux des personnes qui n'ont pas d'emploi, ayant perdu celui-ci par la fermeture de leur entreprise.
C'est ce qui pourrait lui arriver, peut être un jour, car ses amis Sarkozy et ses acolytes ministres (il sont près de 40 à remplir des fonctions de ce type) s'ingénient à faire que les entreprises de production en France disparaissent les unes derrière les autres.
Depuis qu'ils sont arrivé au pouvoir, plus de 30 % de notre parc d'unités de production ont disparu.
Certes il nous reste les services. Illusion, car les pays maintenant producteurs, comme la Chine, finiront par assurer leurs services sans avoir besoin de nous.
Gare, cher Tharon, au chômage qui vous guette. Alors peut être trouverez vous que la solidarité c'est pas si mal.
Quant aux 35 heures et les droits acquis par vos pères et grands pères autrefois, si demain, on vous les supprimerait vous seriez sûrement satisfait.
Comme, la sécurité sociale, les congés payés, ne serait-ce que pour citer ceux-là.
Dans les pays de type libéraux, comme les USA, où ce genre d'aide aux fainéants n'existent pas, bien que ce pays soit le plus riche du monde, c'est aussi le pays qui possède le plus de pauvres.
À New York, dans les rues vous pouvez voir marcher des bancals, des tordus et des mal foutus. Ici, en France, c'est rare. Tout simplement parce qu'ici, même les pauvres sont soignés. Là bas, si vous ne pouvez pas payer l'hôpital, vous resterez boiteux ou scoliosé toute votre vie.
À bas la solidarité ! Est-ce votre credo ?

Je crois que le principe des 35 heures de travail hebdomadaire fut un progrès dans la répartition de l'ensemble des offres de travail avec les travailleurs disponibles.
MAIS, que, mal expliqué, mal géré politiquement, les effets ont été, souvent contraires à l'idée.
Le patronat y a vu une atteinte à la productivité donc à ses revenus, a freiné, dans un premier temps, comme il l'avait fait en 1936 avec la semaine des 40 heures (celle des 4 jeudis !).
Puis, s'étant rendu compte que les modalités étaient floues, il s'en est servi pour gérer au plus serré la répartition du travail, au détriment des travailleurs.

Résultat, un certains nombre de ceux-ci ont été victimes de la loi, qui normalement aurait dû être un progrès social.
Cela dit, certains sont très satisfaits du système des RTT, conséquence de cette loi des 35 heures.
Quand on fait mal les choses, souvent, les résultats sont contraires à l'intention, si bonne soit elle.

Hé Maurice, vous m'avez lu à l'envers !
Moi j'explique pourquoi les 35 heures se sont retournés contre les salariés, et vous vous me faites le grief du contraire.
Relisez moi, et calmez-vous.

J'ai oublié aussi ceci :

Pour ceux qui plaignent, qui sont plein de compassion pour les Gazaouis, brimés par ces féroces Israéliens, si, ils pouvaient réserver un peu de leur compassion pour les Soudanais du Darfour, affamés et exécutés régulièrement par leurs concitoyens musulmans extrémistes, et aussi pour les Kirghizes dont plus de 1000 d'entre eux viennent d'être assassinés, pour les Cambodgiens, les Thaïlandais qui sont des peuples soumis à des lois répressives, extrêmement dures.
Mais il est vrai que la compassion et la pitié sont sélectives et politiques.
Pour les enfants de la Révolution française qui proclama la Déclaration des Droits de l'Homme, quelle dérision cet intérêt pour quelques personnes qui sont plus réprimés par les leurs que par la féroce armée de leur voisin.
Il existe, hélas, des bienfaiteurs aveugles qui donneraient leur chemises à un marchand de chemises et heureux, qui n'en aurait que faire.