Un diable chez les Verts !

Bravo pour cette mise au point salutaire en ce qui concerne les transports parisiens, ce qui dépasse de beaucoup le simple cadre de la place de la République -la doxa des verts et de la mairie étant de diaboliser la voiture individuelle...sans jamais prendre en compte le simple fait que, dans la journée, la très grande majorité des véhicules (voitures, camionnettes et 2 roues, pour faire simple sont des gens qui BOSSENT et transportent du matériel) sont utilisés pour le simple fait qu'ils sont indispensable! il suffit de regarder les plaques d'immatriculation pour comprendre que ces artisans (la grande majorité)ou entreprises ne peuvent simplement pas trimbaler leur matériel en bus ou en métro, et que les banlieusards qui viennent au bureau dans Paris (ce qui n'est pas la norme) le sont obligés à cause de la faiblesse des transport en commun. refuser de comprendre -et de constater- ça éclaire sur l'aveuglement de ces apparatchiks...

Enfin des lécologistes intelligents! Bravo pour vore intervention, j'espère qu'elle aura de l'écho.

Merci pour cette introduction sur notre site ! Nous vous invitons aussi à consulter le reportage de notre émission, consacré à la place de la république :
http://ecomobilite.tv/2010/06/17/ville-automobile-ennemies-rapprochees/

Pour y entendre les arguments de la mairie.

Remarquable interview et vous devriez la diffuser largement. Nos khmers roses-verts muncipaux ont décidé par bêtise et méchanceté de faire vivre l'enfer aux automobilistes mais c'est à tout le monde qu'ils le font vivre. Comment se débarrasser de cette engeance?? J'en parle autour de moi, dans le 11ème arrondissement et je constate que l'impopularité de la clique de delanoé augmente. avec la république, ça devrait basculer.

Dans ce reportage, on entend une personne affirmer que depuis les mesures prises par l'HDV, la diminution du nombre d'automobiles qui circulent dans la ville serait de 15 %, voire plus.
Où prend-il ces informations ? Peut-être quelques automobilistes, généralement des professionnels qui ont nécessité de se déplacer avec un véhicule rapide et individualisé (les transports en commun ne vont pas toujours partout où l'on a des besoins), excédés par tous les pièges installés, comme ces multiples sens interdits anarchiques, ont troqué leur « toto » contre une moto ou un scooter. Ce qui en matière de pollution ne changent pas grand chose, car beaucoup de ces deux roues sont équipés de moteurs 2 temps, particulièrement polluants.
De plus ces engins étant très mobiles et maniables, la bonne tenue civique des automobilistes s'est transformée en véritable « loi de la jungle », car ils se déplacent partout, sur les trottoirs, dans les zones piétonnes, empruntent allègrement les sens interdits.
Certains ne respectent même plus les feux rouges, bien qu'en cas de choc ils sont souvent des victimes, estropiées à vie.
Quant à la grande majorité des autos qui restent, elles connaissent des embouteillages encore plus inextricables qu'avant les interventions des sorciers de l'HDV.
Vouloir faire disparaître les autos des villes c'est une absurdité. L'automobile est une invention symbole du génie humain. Elle a permit un développement extraordinaire de l'industrie, du commerce, du négoce et des services.
Vouloir en supprimer l'usage c'est retourner au XIXe siècle !
En revanche on peut gérer les usages. Empêcher les énormes cylindrées, les grosses voiture tous terrains, les camions de plus d'un certain tonnage de circuler dans la ville, particulièrement dans le centre. Encore que ce centre n'est pas facile à définir.
Et si, on veut réellement limiter l'usage des voitures individuelles, il faut :
1- Augmenter le nombre des autobus. Proposer des minibus sur certaines lignes à certaines heures.
2- Augmenter le nombre des taxis et encourager les taxis collectifs.
3- Aménager, rapidement les accès au métro afin que tout le monde puisse l'emprunter.
(Pour cette dernière disposition, on peut se poser la question : combien d'ascenseurs auraient-on pu construire avec l'argent dépensé pour installer les Vélib's ? )
La bicyclette dans Paris (dans les villes en général) c'est moins de 2 % des déplacements !
Il faut vraiment avoir une foi de charbonnier pour croire que l'usage de vélos en ville, ça va sauver la planète !