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EMPLOIS FICTIFS : DELANOE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS ( 1) !



Excellente enquête du magazine Capital sur la dérive financière de la mairie de Paris depuis qu'elle est sous la coupe de Delanoë.

Et aussitôt, pour tenter d'allumer un contre-feu, annonce d'un dépôt de plainte pour diffamation et, de manière assez stupéfiante de la part d'un élu, menace ouverte par voie de communiqué de presse faite à tous les médias qui voudraient reprendre ces accusations.

Pourtant, les faits sont têtus et le Delanopolis vous aide à les décoder.



EMPLOIS FICTIFS : DELANOE AU BORD DE LA CRISE DE NERFS  ( 1) !
Fouchtra ! Delanoë et sa bande n'y vont pas de main morte pour répliquer aux "révélations" de Capital sur les nombreux fonctionnaires de la ville mis à disposition d'une mutuelle très proche de la CGT.

"Il est parfaitement déplacé et diffamatoire d’assimiler ces « correspondants sociaux » à des emplois fictifs rémunérés au bénéfice d’une organisation syndicale. Par conséquent, la Ville a décidé d’attaquer en diffamation le magazine Capital dont les affirmations portent atteinte à l’honneur et à la considération du maire de Paris et de la Collectivité parisienne. Elle se réserve la possibilité d’agir de même pour toutes les publications qui reprendraient à leur compte de tels propos."

Rien que ça ...

On voit bien la manoeuvre : Delanoë va tenter d'orienter le débat vers une glose juridique sur la notion d'emploi fictif pour faire oublier d'une part l'énormité des différents gaspillages rappelés par "Capital" dans son article et, d'autre part, la réalité crue de ces mises à disposition. Rusé ... mais médiocre et probablement inefficace.

D'ailleurs, Capital ne se laisse pas impressionner et maintient ses accusations : CLIQUEZ ICI.

Car, de quoi s'agit-il ? Depuis des décennies la ville met à disposition, c'est à dire concrètement rémunère, des agents qui, en réalité, à temps plein ou à temps partiel, oeuvrent pour une mutuelle proche de la CGT. Quel est leur rôle ? "Ces agents bénéficient de décharges horaires (principalement à moins d’un quart temps) permettant d’accompagner les agents les plus défavorisés dans leurs démarches administratives liées au renseignement et à la récupération des feuilles de soin" indique la mairie.

Quiconque a déjà récupéré une feuille de soins auprès de son médecin pour l'envoyer à son centre de sécu et, en l'espèce, à sa mutuelle, sait que cette tâche est désormais d'une simplicité enfantine.

Sachant qu'il y a environ trente-cinq équivalents-temps plein "principalement à moins d'un quart temps (sic)" concernés, on peut en déduire que plus de 130 individus bénéficient de ces décharges totales ou partielles de service. Cette gâterie municipale est à l'évidence énorme même si la mutuelle en question aurait "11.500 adhérents actifs à la ville" selon cette dernière. Plus d'un agent sur 100 membres, à titre partiel ou à temps plein, rien que pour aider à remplir des feuilles de soin ! Encore, bien sûr, ladite mutuelle compte-t-elle par ailleurs des salariés à temps plein. Elle en revendique 200 au total. Ce qui n'empêche pas son standard de vous indiquer, quand vous cherchez à le joindre, que ses bureaux sont ouverts de 8h à 12h30 du lundi au vendredi. Mais, ma foi, c'est à ses adhérents de juger de sa productivité ...

Si l'on s'attelle, pour évaluer la réalité du travail de cette pléthore, à établir des comparaisons avec des organismes approchant, le meilleur exemple est celui d'"Intériale", mutuelle du ministère de l'Intérieur et des conseils généraux et "référence de la fonction publique territoriale". Elle gère 430.000 adhérents avec 500 collaborateurs. Personne n'a jamais prétendu qu'elle soit un repaire de bourreaux de travail. Pourtant, quand bien même la mutuelle de la ville de Paris aurait deux fois plus d'adhérents à l'APHP qu'au sein de l'administration municipale, on arriverait à lui prêter environ 35.000 membres. Elle aurait donc 40 % des effectifs salariés d'Intériale pour 8,2 % de ses effectifs de sociétaires. Cherchez l'erreur ... Qu'importe, cela fait du monde au moment des cortèges.

De cet exercice d'arithmétique, il ressort en tous cas que la justification de l'aide apportée par la ville à une pauvre petite mutuelle et à ses adhérents perdus dans le maquis de la paperasse est des plus douteuses.

Sur le plan juridique par ailleurs, la cause est entendue et l'Inspection de la ville de Paris a rappelé à deux reprises que le régime de cette mise à disposition n'avait pas de fondement légal. Il est une question qui fâche et que le Delanopolis ne manquera pas de poser : normalement, en cas de mise à disposition, une convention est signée et l'organisme bénéficiaire rembourse à celui qui "prête" ses employés le coût de ceux-ci. Vu les explications alambiquées de la mairie, il est douteux que ce soit le cas en l'espèce.

Par une formule désopilante, la mairie indique en effet que : "des discussions on été ouvertes avec les responsables de la MCVPAP pour examiner, dans un contexte juridique non stabilisé, les modalités de régularisation, dans les mois qui viennent, de ces agents au titre de leur mission de correspondants sociaux." On ne saurait plus pudiquement avouer que, malgré les demandes répétées depuis 5 ans, Delanoë et sa bande n'ont rien fait de très concret pour apurer la situation. Leur seul action aura consisté à ne pas renouveler les "mis à disposition" à temps plein qui partaient à la retraite.

Sur le fond, il n'y a aucun doute : c'est avec la plus grande inertie que la mairie s'est mise à la tâche pour régler cette question, ce qui a d'ailleurs provoqué l'indignation de trois autres syndicats qui ne participent pas au festin et qui sont à l'origine des informations reprises par "Capital".

Sur la forme, Delanoë va pourtant tenter d'émettre un écran de fumée en prétendant que tout ceci ne correspond pas strictement à la définition des emplois fictifs.

Mais qu'est-ce alors qu'un tel emploi ? Le fait que la plupart d'entre eux ait été exercé à temps partiel ne saurait conduire à ne pas les considérer comme fictif. On peut très bien faire semblant de travailler pour les agents de la ville et s'occuper à tout autre chose, voire à rien, durant le quart de temps où l'on est mis à disposition.

La question cruciale est donc d'établir la réalité du travail de ces dizaines d'agents alors qu'ils étaient censés s'activer au bénéfice des employés municipaux et qu'ils sont soupçonnés d'oeuvrer en réalité pour les besoins de la CGT. On conçoit qu'il sera bien difficile de le savoir, faute notamment d'instruction pénale et d'enquête ouvertes sur le sujet. De toute façon, il n'est guère compliqué, si l'on n'est pas pris la main dans le sac, de créer, a posteriori, des traces d'activité.

Ce qui renforce la position de "Capital" sur ce sujet tient donc davantage au ratio employés/adhérents que nous mentionnons, aux déclarations des autres syndicats et à l'extrême lenteur des delanoistes à nettoyer ces écuries d'Augias.

Il ne faudra pas que les médias tombent dans le piège qui leur est tendu : prendre l'arbre pour la forêt et oublier les nombreux scandales fiscaux et financiers qui entachent le delanoisme et que nous révélons et rappelons de semaine en semaine, rejoint désormais par Capital. En tous cas, les crocs que la mairie vient de montrer aux journalistes ne vont pas contribuer à la rendre populaire parmi eux et il faut espérer que leur bienveillance vis-à-vis de l'imposture qui se joue depuis 2001 finira par s'estomper.

A suivre ...


Jeudi 28 Octobre 2010
Serge Federbusch






1.Posté par pepette le 28/10/2010 15:49
Si cela donne lieu a enquête REELLE, que les agents concernés qui reviennent au boulot avec des tracts CGT soient convoqués par la justice. On verra bien s'ils ont le cran de mentir. Ce ne sont que des sous fifre de ce syndicat qui profitent des ces heures pour ne pas travailler.

2.Posté par Maurice le 29/10/2010 14:20
« Quiconque a déjà récupéré une feuille de soins auprès de son médecin pour l'envoyer à son centre de sécu et, en l'espèce, à sa mutuelle, sait que cette tâche est désormais d'une simplicité enfantine. »

La mairie de Paris est bien bonne d'embaucher de tels neuneus qui ne savent même pas remplir une feuille de soins qu'un enfant en bas âge saurait faire. D'autant plus que nous n'en avons pas à remplir vu que tout ce fait automatiquement ; il y a bien longtemps que je n'en ai pas eu une en main. Le médecin fait le nécessaire pour la sécu, (après avoir fait l'ordonnance) la mutuelle fait le nécessaire lorsqu'elle reçoit les infos de la sécu et du pharmacien... cherchez l'erreur !

En voilà une bonne œuvre pour s'occuper de... rien ! Puisque cela a été déjà fait.

En tout cas, d'après les chiffres donnés dans l'article de Delanopolis, ils ne doivent pas être sur les rotules le soir en rentrant chez eux.

3.Posté par printemps le 03/11/2010 08:29
je répète ma question sur ce genre de scandales : 1/ pourquoi l'opposition ne dénonce-t-elle pas cette situation ; 2/ pourquoi les medias ne font-ils pas un reportage sur ce sujet

4.Posté par Maurice le 04/11/2010 08:38
@ printemps

Peut-être que tout simplement ils font la même chose dans les municipalités qu'ils dirigent ?!
Qui parmi ceux qui s'intéressent un peu à ce qu'il se passe dans la commune où il habite n'a pas vu ce genre de cas ?
Les copains sont bien placés lorsqu'ils ont besoin de manger, ou d'amasser, au besoin ils sont adjoints au maire avec délégations. Le tiroir-caisse fonctionne à plein dans la commune où j'habite.
Comment voulez-vous qu'ils soient intègres lors des votes ? Vont-ils cracher dans la soupe qui leur est servie ? Sûrement pas, ceux qui s'y sont essayé il y a quelques années ont été remerciés vite fait bien fait !
Comme à Montreuil-sous-Bois où ceux qui n'ont pas voulu d'une augmentation de plus de 10% des impôts, et ne l'on pas voté, ce sont vu retirer leurs délégations. Un bel exemple de démocratie que cette maire se pare (comme Delanoé) lorsque cela l'arrange.

Au fait, je n'ai pas entendu parler de l'expulsion des ROMs le long du canal de l’Ourcq, canal qui est la propriété de la ville de Paris (à moins que je ne me trompe). Ah, la mansuétude des médias...

5.Posté par Denis le 06/11/2010 23:22
Bonsoir

Voici l'article du collègue Michel.


1. Je réponds au syndicat qui tire la sonnette d’alarme. Vous avez raison, élu du Personnel depuis plus de 14 ans à la Mairie de Paris je confirme vos propos, il a fallut que la gauche soit majoritaire au Conseil de Paris pour voir deux directions de la Ville bafouer toutes les règles et pratiquer le népotisme.
Dans ces deux directions de la Ville dont une est dirigée par un homme qui se vante d’avoir mis 5000 personnes en prison, dans ces deux directions donc se sont instaurées des chasses aux sorcières, les magouilles les plus sordides y fleurissent, la haine de ceux qui n’appartiennent pas au clan du directeur, on y pratique l’exécution administrative des récalcitrants, l’exécution de ceux qui dénoncent le prosélytisme religieux (figurez vous qu’un cadre pratique sur son lieu de travail l’exorcisme en mettant sa main sur la tête de certains Agents et en ordonnant au diable de sortir !!! il lui arrive aussi de se prendre pour Jésus !!!). Dans cette direction selon certaines personnes on parle d’adhésion contre des logements (voir les deux africaines) etc etc.
Oui vous avez mille fois raison c’est du jamais vu.
A un haut niveau a été organisée, en septembre 2003, la création d’un syndicat maison (voir le Perroquet libéré sur internet). Deux permanents, pour le moins, après avoir saccagé les locaux de leur ancien syndicat et au lieu de réintégrer leur poste comme cela est la règle, sont restés pendant deux ans a arpenter le terrain et à faire des réunions et de l’affichage illégaux au vu de leur non représentativité afin de créer ce syndicat maison. Ils étaient protégés en haut lieu. Un syndicat majoritaire à la Ville de Paris a envoyé une lettre ouverte au Maire de Paris pour dénoncer ces emplois qui selon ce syndicat s’apparentent à des emplois fictifs. Un des fondateurs de ce petit syndicat est un vieillard chenu et tremblotant qui continue malgré son statut de retraité continu à être reçu par ce petit directeur au mépris de toutes les règles. Le but de ce vieux cheval de retour est de diviser les agents et de distiller son venin. Depuis son passage dans ces deux directions des lettres anonymes ordurières apparaissent comme par hasard pour déclencher des enquêtes que mènent la “Torquemada”. Les Agents attaqués et salis par ce groupuscule ont pris des avocats et attaquent maintenant la Mairie de Paris. Une des victimes mise à la retraite d’office a gagné au Tribunal Administratif et la Mairie de Paris s’est vu contrainte de le réintégrer.
Malheureusement l’histoire ne s’arrête pas là, après les suicides et tentatives de suicide de quelques pauvres Agents, les dépressions réactives reconnues par des médecins du privé, les syndicats dénoncent la cellule mise en place par la Mairie et dont le bilan est catastrophique. En effet très peu de dossiers de harcèlement aboutissent les Agents en ressortant de cette cellule encore plus traumatisés, d’autres Agents refusent carrément d’avoir à faire à ce docteur.
INFOS DERNIERES ; Les exécutions continuent la prochaine étape étant la CAP 64 du 29 novembre 07 siégeant en conseil de discipline. Autre INFO certaines de ces victimes mariées, chargées de famille, sont passibles de 6 mois de mise à pied demandé par ce petit directeur Il y a là de quoi calmer les plus récalcitrants et les faire adhérer au syndicat maison.
Pauvre Mairie de Paris dont l’image est salie par des crapules. Faites connaître autour de vous ces affaires. Invitez la justice à mettre le nez dans ces affaires peu reluisantes menées par les mêmes personnes à savoir le vieillard chenu à la perruque blanche et la « Torquemada » antillaise.
Monsieur Delanoë que d’espoirs mis en vous et déçus. Dormez bien sur vos deux oreilles, maintenant nous savons de quoi sont capables les gens qui vous entourent. Vous qui êtes un des plus grand chef d’entreprise français (Mairie de Paris = 40 000 personnes). Votre bilan social est un désastre, vos employés sont au smig et habitent en moyenne à plus de deux heures de Paris voire trois heures et plus. A part le syndicat maison les autres partenaires sociaux sont ignorés. Oui bilan social lamentable. Les seuls avantages obtenus sont dus à des mesures gouvernementales ou européennes. Jamais vous n’êtes descendu dans les ateliers, il est vrai qu’on s’y sali
Un élu du Personnel écœuré.
16 décembre, 2007 à 20:06

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