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DELANOPOLIS
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Imposture delanoesque : la vérité progresse !



Depuis plusieurs années, le Delanopolis secoue seul les médias et autres producteurs d'idéologie pour dénoncer l'imposture delanoesque.

Maquillée sous un fard de communication et un discours de solidarité et d'écologie, une pratique égoïste fermant la ville à sa banlieue donne le change. On tient le peuple laborieux à distance du centre-ville en pourrissant ses conditions de transport et, en prime, on a bonne conscience ! Un bel exercice de cynisme en vérité.

Mais peu à peu le masque de l'hypocrisie se fendille.

Ce mois-ci "d'a", la grande revue française d'architecture et d'urbanisme, a consacré un dossier au risible projet de transformation des berges de la Seine en Luna Park. L'occasion de dresser un bilan accablant de la politique municipale qui nie l'histoire et le génie de Paris, une ville radio-concentrique qui a été bâtie et confortée par Hausmann pour que le coeur de l'agglomération soit facilement accessible depuis sa périphérie.

Le Delanopolis vous donne un court extrait de l'éditorial d'Emmanuel Caille, son rédacteur en chef et vous incite vivement à vous procurer cette édition qui fera date car elle rompt avec le conformisme ambiant.



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Méditons ces quelques mots qui concluent une comparaison avec le dynamisme londonien : "Pendant ce temps à Paris, les arguments écologistes les plus réducteurs servent de caution à un immobilisme qui muséifie la ville en parc à thème. Quelques opérations clinquantes, des animations culturelles et festives sur les berges de Seine parviendront-elles à masquer l'absence de vision urbaine moderne? Démagogie et préjugés contre l'automobile conduisent à des décisions qui en amplifient souvent les nuisances. Ainsi le projet d'aménagement actuel contre les voies express rive gauche et Georges Pompidou trahit cette difficulté parisienne à se penser autrement que dans une image d'Épinal figée au 19ème siècle"

Ainsi est rédigé le dernier paragraphe de l'éditorial publié dans "d'a".

Suit un dossier touffu et circonstancié où tout ce qu'écrit le Delanopolis depuis bientôt quatre ans se voit confirmé et conforté.

Ringarde, passéiste, égoïste, clientéliste : telle est la ville que fabrique l'équipe municipale au pouvoir depuis 2001.

Tout cela n'a rien à voir avec la gauche ou la droite. Il s'agit simplement d'une politique prédatrice qui exploite la richesse naturelle du site : le patrimoine parisien, unique au monde, lequel génère des revenus commerciaux et touristiques considérables. Le cynisme y a cours : la hausse du prix de l'immobilier satisfait un temps les habitants déjà installés et elle est entretenue par la politique de préemption municipale sous prétexte de logements sociaux. Une couche de bons sentiments écologistes permet, avec un tramway érigé en barrière coulissante et la multiplication des entraves au déplacement rapide et à l'activité professionnelle, de justifier que les banlieusards soient en réalité tenus à l'écart. C'est la ville de l'entre-soi bobo qu'il faut dénoncer et combattre car le vrai Paris est un Paris ouvert, travailleur, où se mélangent toutes les catégories sociales et pas seulement les privilégiés de l'argent ou des commissions d'attribution d'avantages sociaux.

Avec le temps, la réalité finira par se débarrasser des subterfuges de la communication et de la démagogie. Le numéro de "d'a" sur Paris est un bon signe. Et les futures échéances politiques vont être les premiers jalons du travail que l'on doit faire sur l'opinion pour lui montrer où le bât blesse.



Voir le numéro de ce magazine en cliquant ICI.

Samedi 10 Mars 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Maurice le 13/03/2012 19:46
Lorsque l'on voit ce que Delanoë voudrait voir construit pour l'église orthodoxe à la place du projet que cette église veut, la question se pose de son état de santé mentale !
Il faut être Delanoë ou un de ses sbires pour trouver ÇA beau !

2.Posté par Hipstagazine.com le 14/03/2012 10:16
Et oui, M’sieur Delanopolis, comme ils disent les savants du CNRS,
la gentrification de Paris est en marche et sa sociologie en pleine mutation !
Pour une fois que c’est pas que la faute à Bertrand.
Entre 1954 et 1999, le populo parigot est passé de 65 % à 35 %
et celui des patrons, cadres sup et moyens est monté de 35 % à 65 %.
Déjà, y a le prix de l'immobilier qui nous a fait nous tirer derrière le périph
mais y a aussi qu’y avait plus de boulot pour les ouvriers, parce que plus d’usines…
Y en a plus que pour les bureaucrates des bureaux. Et encore…
Maintenant, les un peu riches, ils envahissent tout.
Ca les fait rigoler d’habiter dans des immeubles d’anciens pauvres,
dans d’anciens quartiers que maintenant, on dit défavorisés et dix après,
c’est un quartier de gens à pognon, des bobos qu’on les appelle,
pareil qu’aux Abbesses, vous savez cet ancien coin bien pourri au-dessus de Pigalle…
Aujourd’hui, c’est plein de bourrés de fric avec des apparts à des prix, pareils qu’eux.
Quand vous aurez enfin gagné le pouvoir, bon courage à vous M’sieur Delanopolis,
pour les virer et faire revenir les pauvres à Paris.
Faudrait penser à faire aussi revenir des enfants
parce que dans ces quartiers, y en a plus trop.




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