N'attendez certes pas de l'inspection générale de la ville de Paris qu'elle enquête sur le coût du Louxor, de la Gaîté-Lyrique, des travaux sur le boulevard de Magenta, de la rémunération des chargés de com' et assimilés au cabinet du maire, de Jean Bouin, des études sur le réaménagement des Halles, du T3, etc, etc.
Elle s'en prend essentiellement à des lampistes et ne parlent guère des choses qui fâchent. Mais enfin, de temps à autres, lui échappent quelques rapports qui, par la bande, en disent long sur la réalité du fonctionnement de la ville de Paris aujourd'hui.
Ainsi, une étude sur l'absentéisme du personnel municipal qu'en cherchant bien, vous pourrez dénicher sur le site Paris.fr.
De cette volumineuse analyse, que retenir ? Pour l’ensemble du personnel de la Ville, les absences élargies (donc hors grèves, congés "normaux" et absences diverses liées au service) sont de 20 jours par an soit du même ordre de grandeur que les JRTT. Les absences "compressibles" (terme politiquement correct pour dire qu'elles pourraient être évitées) représentent 12,2 jours et deux arrêts en moyenne par agent et par an.
"Moins d’un jour sur deux est désormais passé sur le poste de travail" nous apprend ce texte !
Le coût de ces absences a crû de 23,1 % entre 2002 et 2007 et il atteignait alors 158 millions d'euros en une année. Au passage, ce rapport révèle que, contrairement à ce que prétend la mairie, ce n'est pas la résorption de l'emploi précaire mais les créations nettes et la compensation de la RTT qui a entraîné majoritairement l'inflation des effectifs à la ville depuis 2001 (plus de 8.000 emplois budgétaires créés!).
Cette étude témoigne d'un malaise social et de problèmes d'incitation au travail évidents, notamment à la direction de la propreté, dont le Delanopolis vous a parlé il y a déjà pas mal de temps ( cliquez ici).
Bon, vous comprenez de mieux en mieux pourquoi les impôts locaux flambent ...
Elle s'en prend essentiellement à des lampistes et ne parlent guère des choses qui fâchent. Mais enfin, de temps à autres, lui échappent quelques rapports qui, par la bande, en disent long sur la réalité du fonctionnement de la ville de Paris aujourd'hui.
Ainsi, une étude sur l'absentéisme du personnel municipal qu'en cherchant bien, vous pourrez dénicher sur le site Paris.fr.
De cette volumineuse analyse, que retenir ? Pour l’ensemble du personnel de la Ville, les absences élargies (donc hors grèves, congés "normaux" et absences diverses liées au service) sont de 20 jours par an soit du même ordre de grandeur que les JRTT. Les absences "compressibles" (terme politiquement correct pour dire qu'elles pourraient être évitées) représentent 12,2 jours et deux arrêts en moyenne par agent et par an.
"Moins d’un jour sur deux est désormais passé sur le poste de travail" nous apprend ce texte !
Le coût de ces absences a crû de 23,1 % entre 2002 et 2007 et il atteignait alors 158 millions d'euros en une année. Au passage, ce rapport révèle que, contrairement à ce que prétend la mairie, ce n'est pas la résorption de l'emploi précaire mais les créations nettes et la compensation de la RTT qui a entraîné majoritairement l'inflation des effectifs à la ville depuis 2001 (plus de 8.000 emplois budgétaires créés!).
Cette étude témoigne d'un malaise social et de problèmes d'incitation au travail évidents, notamment à la direction de la propreté, dont le Delanopolis vous a parlé il y a déjà pas mal de temps ( cliquez ici).
Bon, vous comprenez de mieux en mieux pourquoi les impôts locaux flambent ...