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Décidément, les craintes nourries ici et là sur le tempérament intrusif et brutal de la future « première compagne de France » trouvent à s’alimenter en peu de jours. Et déjà un surnom apparaît : Valérie Trierweiler, la « vire à gogo », nous apprend Serge Federbusch sur Atlantico.



Vice-présidente
Vice-présidente
Voilà qu’on vient d’apprendre en effet, dans les colonnes du Parisien-Aujourd'hui en France, que le pauvre Julien Dray s'est vu expulser par Valérie Trierweiler du QG de François Hollande où était organisé un pot pour la fin de la campagne. Sa faute ? Avoir convié à son anniversaire Dominique Strauss-Kahn sans prévenir les autres invités de la présence de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international. François Hollande a échappé à ces compromettantes fréquentations grâce à Manuel Valls, piégé sur place mais qui sut prévenir à temps le candidat.

La victoire de dimanche dernier autorisait peut-être un peu plus d’ouverture d’esprit et de générosité de la part d’une personne dont on ne sait toujours pas quel est le statut officiel et qui a pourtant réclamé il y a peu au président de l’Assemblée nationale des sanctions contre un député qui s’était moqué de son nom (voir l'article dans Atlantico).

Cela ne serait pas si gênant s’il n’y avait eu au même moment la brutale éviction de Pierre Salviac de l’antenne de RTL pour un tweet malvenu sur l’intérêt de « coucher » quand on est une journaliste ambitieuse désirant devenir première dame. Cette sanction est disproportionnée. Bien sûr, rien ne démontre qu’elle ait été prise à la demande de madame Trierweiler mais le simple fait que la radio ait réagi si vite et brutalement alors que Salviac était coutumier de tweets douteux montre que les médias ont déjà intériorisé la nécessité de se tenir à carreau.

On rappellera aussi que le Canard enchaîné, dans sa dernière édition, relate le ton extrêmement sec sur lequel madame T. a rappelé à une journaliste de Paris Match que le fils de François Hollande était celui de l’ « ancien couple » et non du couple qu’il formait avec Ségolène Royal. « A quoi joues-tu ? » demandait-elle, une question un peu étrange dans sa brutalité.

Voilà, que les lecteurs se rassurent, nous ne sommes pas coutumier des rubriques people ou faits divers. Mais il ne faudrait pas que notre douce France soit, dans ses plus prestigieux palais, sujet à des accès d’autoritarisme quasi-conjugaux. Ce n’est pas le genre de beauté de notre pays, si libéral pour ses mœurs. C’est dur, la conversion au format « PDF » (première dame de France) !


Lire l'article source ICI.

Lundi 14 Mai 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Jean le 15/05/2012 07:13
Sur un point, je ne partage pas votre analyse : Salviac tient depuis trop longtemps des propos stupides, racistes, misogynes, homophobes, et j'imagine que le dernier incident a fait déborder la coupe.
La présomption d'innocence n'étant pas une donnée partisane, on pourrait l'accorder à son employeur, ne trouvez-vous pas ?

2.Posté par LA PETITE SIRENE le 16/05/2012 12:31
A LIRE ET A CONSULTER SI ON VEUT FAIRE UN ARTICLE ENCORE MIEUX QUE CELUI SUR LA NOUVELLE FEMME DU NOUVEAU PRESIDENT : son nouveau secrétaire général épinglé par la CNIL et la COUR DES COMPTES à la fois !
Après quoi il est gratifié d'un nouveau poste au sénat et passe enfin à l'Elysée : j'ai nommé M. LEMAS ancien directeur de PARIS HABITAT (HLM de Paris) que je ne veux pas signaler à la vindicte publique mais franchement le fichage des locataires HLM ça fait pas trop gauche bobo, mais plutot manie liberticide !
Scandale Paris Habitat : la droite exige la démission du président
Jean-Yves Mano, adjoint au logement de Paris, est dans le collimateur de la droite depuis les révélations de la Cnil sur le fichage de certains habitants des HLM.
Le Parisien - 07.02.2012
L'affaire du fichier illégal de Paris Habitat (ex-Opac) s'est logiquement invitée hier au Conseil de Paris. La polémique fait suite à la mise en cause du premier bailleur social de la Ville par la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), pour « atteinte à la vie privée de ses locataires », après la découverte d'un fichier contenant des informations personnelles sur des occupants du parc social. « Je vous demande de saisir l'Inspection générale de la Ville de Paris afin de disposer d'un dossier complet sur cette affaire et, eu égard à l'ampleur des agissements, nous vous demandons la démission du président de Paris Habitat qui est à la fois le président de la commission d'attribution du logement et votre adjoint en charge du logement, a exigé, au nom de l'UMP, Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement, en s'adressant au maire (PS) de Paris. Les faits constatés sont trop graves pour qu'ils puissent rester sans conséquence. » Le conseiller de Paris a également demandé à Bertrand Delanoë si la Ville envisageait de se porter partie civile. Yves Pozzo di Borgo, président du groupe Centre et Indépendants, s'est étonné, de son côté, que la Ville n'ait pas « mis fin à ces dérives » alors que les locataires avaient déjà porté plainte à deux reprises. La Cnil reproche à Paris Habitat, qui gère 120000 logements, d'avoir mentionné des données concernant la vie privée de locataires dans le fichier pour la gestion locative : séropositif, cancer, personne cardiaque, sous chimiothérapie, Alzeimer aveugle, maladie de Parkinson, dépression hôpital psychiatrique, cancer des intestins, opération du cerveau, ne dispose pas de la nationalité française, alcoolique… La Cnil avait été alertée par des plaintes d'associations de locataires s'étonnant que des gardiens de l'OPH Paris Habitat aient accès à des données relatives à leur vie privée et lui a demandé de se mettre en conformité avec la loi. A l'époque des faits, Paris Habitat était dirigé par Pierre-René Lemas, aujourd'hui directeur de cabinet du président du Sénat, Jean-Pierre Bel. « Paris Habitat a procédé à la destruction des informations incriminées, mais il n'y a pas de fichier organisé et la polémique va s'arrêter rapidement, s'est défendu son président (PS), Jean-Yves Mano, également adjoint au maire de Paris chargé du logement. Ces mentions ont été enregistrées par des agents mus par une volonté bienveillante, mais qui les ont traduites de manière maladroite. Cela concerne 200 à 250 cas sur 120000 logements. » Jean-Yves Mano affirme également que les agents n'ont pas agi sur ordre. « C'est une réponse indigne et outrageante », s'est emporté François Legaret. « Ce sont des manquements graves, a admis Bertrand Delanoë, mais relativement marginaux. » Le maire de Paris a demandé à tous les bailleurs sociaux sous sa tutelle de vérifier leurs fichiers informatiques.

L'audit en question est sur : http://parishabitatoph.fr/OPAC/Documents%20Biliothque/Rapport%20d%27audit.pdf

Et les dépenses des HLM pour se faire un beau siège social au lieu de payer pour financer de nouveaux logements sociaux, on peut lire ça sur :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/02/18/cour-des-comptes-paris-habitat-a-explose-ses-couts-en-demenageant_1481871_3224.html

Tout ça à l'époque où M. LEMAS lui-même est directeur de PARIS HABITAT.

3.Posté par Jean le 16/05/2012 23:48
Pour rester dans le sujet "fichier ignoble", on ne peut que trouver assez mesquin le passage en catimini de deux décrets par Guéant, en bouclage de ses cartons. La dangerosité potentielle de ce dernier haut fait est autrement plus importante que les commentaires indignes figurant sur le fichier de Paris Habitat :
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/fichier-geant-le-cadeau-de-depart-de-claude-gueant-10-05-2012-1460063_506.php

4.Posté par PAX OCEANE le 17/05/2012 15:51
En jetant à la poubelle Julien Dray qui a contribuer à l'élection de son compagnon, Valérie T. a commise une faute magistrale et démontrer s'il en est qu'elle ne serait pas une potiche. Seulement cette chère dame oublie un peu trop vite qu'elle n'est rien légalement. Juste celle qui a les faveurs du roi et peu être répudier demain. Valérie T. une journaliste qui augure mal l'ère Hollande et démontre que la nouvelle présidence ne changera pas de l'ancienne. Les mêmes courtisans, les mêmes flatteurs, les mêmes égos démesurés et les mêmes promesses que l'on oubliera après les élections. De plus je n'ai pas entendu Hollande parler de fermer les centres de rétention et de donner ordre à la police de ne plus arrêter des enfants dans leurs écoles. Mais j'en connais un qui doit avoir une mauvaise digestion; c'est Delanoé qui n'a rien obtenu dans le nouveau gouvernement et se retrouve sur la touche.

5.Posté par info+ le 24/05/2012 02:55
Je vous en prie, un peu de décence, tout Paris sait que monsieur Delanöe est mourrant.

6.Posté par PAX OCEANE le 24/05/2012 08:49
Delanoé mourant ! Je ne le savais pas ! Comme Dalida il finira sur scène, dans la lumière des projecteurs après un ultime salut à la foule des courtisans. Mais que va devenir Paris sans son seigneur ? Tout ces "beau" projets qui devait rendre la ville plus touristiques et plus bobo. C'est terrible et angoissant. Paris ne sera plus Paris ! Le navire va sombré et ne pourra se maintenir sur les flots de l'indécence et du politiquement incorrect.

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