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DELANOPOLIS
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Avenue Fauche


Notre ami Jean-Marie Saugey s'est senti fort inspiré en attendant la dernière blague de Jean-Marie Le Guen au sujet de l'avenue Foch qui a au moins le mérite de mettre franchement les cartes du clientélisme sur la table municipale. Mais il n'est guère plus tendre pour l'opposition. Donnons-lui à nouveau libre parole.



Avenue Fauche
"Ce qui est gênant avec les politiques professionnels de droite, c'est qu’ils finissent par ne plus voir que les petites manoeuvres politiciennes dont ils raffolent les font passer à côté de l'essentiel.

C'est le cas de l'analyse "politique" qu’ils font de la proposition hallucinante de Jean Marie Le Guen de construire des HLM sur les contre-allées de l’avenue Foch. On demeure confondu de l'angélisme voire de la naïveté de leurs réactions. C'est d'autant plus surprenant de la part de Claude Goasguen en particulier, que pendant la campagne électorale des municipales il avait un argument TRES fort, parce que TRES vrai, à savoir que le seizième arrondissement, coupable de "mal" voter, subirait la férule et les manoeuvres de rétorsion de l'Hôtel de Ville façon Hidalgo/Delanoë.

Que ne s'est-il écouté lui-même...!!! Bien sûr qu'il s'agit d'une proposition délirante... Bien sûr qu'il s'agit d'une manoeuvre interne au sein du parti socialiste... Bien sûr que monsieur Le Guen ne connaît pas, ni n'a l'intention de connaître le seizième arrondissement et ses habitants. Et c'est tout pour l'analyse ? C’est un peu court… Mais pourquoi diable un Strauss-Kahnien avéré éprouve t'il le besoin soudain de se transformer en révolutionnaire farouche ?

Je vais me permettre de donner ma réponse : certes, la mode est au populisme et il s’agit pour monsieur Le Guen de contrer monsieur Mélenchon sur son propre terrain. Mais c’est d’abord et avant tout parce que l'électorat du parti socialiste à envie d'entendre ce genre de discours délirant.

Monsieur Le Guen, qui se positionne dans une bagarre de courant interne au PS, veut lui fait plaisir. Il faut donc aller jusqu'au bout de cette constatation et ne pas se contenter de la superficialité des choses : le futur combat au sein du PS pour la succession de Delanoë sera une surenchère permanente dans la stigmatisation des arrondissements votant à droite et la mise en oeuvre de projets tous plus scandaleux les uns que les autres.

Il n'y a pas d'autre solution pour l'opposition à Delanoë et consorts que de s'opposer. Que cela plaise à la dite opposition de droite ou pas. C'est pour cela qu'il est inutile de jouer aux atermoiements en se dispensant de venir porter la contradiction lors des prestations du Maire de Paris rue des Bauches. Madame Kuster, dans le 17ème, même quand elle se fait arracher le micro des mains a, ELLE, le courage de le faire... C'est pour cela qu'il est inutile d'escompter des arrangements, du consensus, du dialogue, du compromis avec l'Hôtel de Ville, il n'y en aura pas.

C'est pour cela qu'il est scandaleux, surtout pour une certaine subvention électoraliste à base communautariste extrêmement discutable, de voir le groupe UMP mêler ses votes à ceux du parti socialiste au Conseil de Paris. C’est pour cela que l’opposition doit se pénétrer de cette réalité que, même s'il le voulait, le groupe socialiste ne pourra pas faire autrement que suivre les tendances sectaires et agressives d’une partie de son électorat bobo-gauchiste... Quand le Vice est inutile, la Vertu n'est pas un exploit...même en politique.

Jean Marie Saugey"


Mardi 1 Mars 2011
Serge Federbusch






1.Posté par Tonton Colas le 02/03/2011 07:50
Cher Monsieur Federbusch,

Merci à vous, et à tous ceux de vos amis, hélas trop peu nombreux, qui êtes la seule, l'unique opposition au maire de Paris et à son équipe de bras cassés, dogmatiques et festifs (ceci en référence à Homo Festivus, si bien décrit par Philippe Muray)

Le Groupe UMP du Conseil de Paris brille par son silence assourdissant. Comme si tout ce petit monde, trop heureux de s'en être personnellement sorti aux dernières élections municipales, attendait qu'une sorte de résistance extérieure fasse le travail à sa place. Très content que le Federbusch de service se substitue à lui.

Les maires des arrondissements "de droite" (mis à part un ou deux) donnent d'eux-mêmes une image résignée, prétextant qu'ils sont réduits au silence parce qu'ils sont dans l'opposition, disant que faute de moyens ils ne peuvent pas faire entendre leur voix.

Et chacun d'aller, affirmant qu'on ne peut rien faire; que le plus sage est de courber l'échine pour ne pas se faire retirer par le maire de Paris ce qu'on a eu du mal a préserver; qu' on ne peut quand même pas être en révolte permanente; qu'il faut espérer des jours meilleurs et qu'en attendant il suffit de lire le Delanopolis en catimini. En catimini, parce qu'il ne faudrait quand même pas froisser le maire de Paris et ses bras cassés.

Bien à vous.


2.Posté par Georges le 04/03/2011 08:42
Eh oui il faut balayer devant notre porte. On ne l'a pas fait quand le satrape a pris la mairie de Paris et ça ne s'est pas fait tout seul par miracle. Les mêmes ringards qui lui ont amené Paris sur un plateau sont toujours là. L'infâme Tibéri en tête. Rien appris, rien compris. Et la droite n'est pas là de reprendre Paris.

3.Posté par Un maire de droite le 14/06/2011 11:25
Il a bien raison M. Saugey, mais, d'une part le groupe UMPPA du Conseil de Paris est d'une franche nullité, et Serge Federbusch à lui tout seul fait plus de boulot que tout ce Groupe, mais en plus, la presse parisienne est totalement aux ordres de Delanoë, ce qui fait que les élus de droite hurlent dans le désert.....
et, pour le Parisien moyen, comme le disait si bien Platon : "Ce qu'on ne connaît pas n'existe pas" ! ! ! ! !

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