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Emplois fictifs d'Hidalgo : le scandale continue !





Les révélations du magazine Capital se poursuivent, les dénégations d'un témoin sont bien étonnantes et les accusations d'Hidalgo bien périlleuses ...



Confortablement installée
Confortablement installée
Fin octobre, le magazine Capital a enfoncé un clou planté par Delanopolis depuis 2013 : Anne Hidalgo a bénéficié d'un emploi fictif au ministère du Travail pendant vingt mois au début des années 2000, alors qu'elle était conseillère au cabinet de la ministre de la Justice Marylise Lebranchu puis la première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris. Après la publication cet l'article, notre maaaaaiiiiire avait annoncé qu'elle porterait plainte contre le magazine pour diffamation. Aux dernières nouvelles, elle se hâte lentement.

D'autant que le 7 novembre, Le Canard Enchaîné a confirmé les informations et a chiffré à 116.000 euros le montant indûment perçu entre 2001 et 2002.

Lundi dernier, Capital a fait parler Thierry Dahan, aujourd'hui vice-président de l’Autorité de la concurrence mais à l'époque membre du cabinet Lebranchu : "Je l’ai à peine croisée !" alors pourtant qu'il l'a remplacée dans ses fonctions ce qui normalement donne l'occasion de se parler.

Après la publication de cet article, Thierry Dahan est étonnamment et de manière un peu alambiquée revenu sur ses propos en déclarant qu'il ne souhaitait pas être mentionné dans un article. Comme la conversation a semble-t-il été enregistrée, son assertion est étrange et il est à parier que Capital parviendra aisément à démontrer sa bonne foi.

Qu'importe! Hidalgo tente, avec ses complices de la presse aux ordres, de faire croire par tweet que le "document de Capital est un faux". Périlleux ... Si ce n'est pas le cas, la diffamation est caractérisée.

Reste que l'absence de tout secteur d'activité formellement attribué à Hidalgo au cabinet de Lebranchu, dès qu'elle a été élue, est un indice largement suffisant pour démontrer qu'elle n'y faisait rien. Quand on travaille dans un cabinet, on se voit confier un portefeuille de compétences, ou alors on ne voit pas à quoi on peut bien servir.

On comprend parfaitement le raisonnement de Capital et du Canard après Delanopolis : Hidalgo faisait de facto prendre en charge ses activités politiques d'élue local, pas assez rémunératrices à son goût, par le cabinet d'un ministre et cela, nul ne peut sérieusement le nier quand on revient sur des cumuls d'emplois matériellement impossibles et des attributions douteuses.

A suivre ...

Mardi 14 Novembre 2017
Serge Federbusch






1.Posté par Incognitototo le 15/11/2017 15:21
Il y a une chose qui m'interroge par rapport à ce scandale : pourquoi les journalistes se réveillent-ils seulement maintenant ? De même qu'il est assez récent, que ceux-ci commencent à porter un regard critique sur les politiques absurdes, dispendieuses et contre-productives que cette Ville a faites (envers et contre tout) depuis 15 ans pour tout ce qui concerne la voirie, la circulation, les transports, la pollution, et cetera...

Avec vous, cela fait plus de 10 ans que nous dénonçons (chiffres à l'appui) ces politiques de l'autruche qui ne font que déplacer les problèmes en les aggravant souvent ; tandis que les journalistes continuaient eux à relayer la propagande de cette Mairie sans jamais prendre de recul.

À l'évidence, le vent a tourné, et Mme Hidalgo paye certainement son "opposition" à Macron. On ne se plaindra pas de ce soudain "réveil" des journalistes : mieux vaut tard que jamais. Cependant, tant de temps après que le mal a été fait (à coup de dizaines de milliards d'euros), tandis que les lanceurs d'alerte criaient dans le désert médiatique, cela laisse entière la question de leur réelle indépendance.

2.Posté par Jean-Pierre le 15/11/2017 23:39
@ Incognitototo
Le vent a tourné mais je ne suis pas certain que ce soit le fait de Macron, qui compte bien faire élire un proche à la Mairie de Paris mais n'a pas intérêt à de nouveaux scandales à propos de malversations politiciennes, même d'adversaires politiques. Son entourage n'est pas toujours très net, inutile de remuer le fumier cela ne sent jamais très bon.
Par contre, les révélations antérieures, dans un certain nombre de médias comme le Delanopolis, étaient prises jusqu'à peu de temps comme des extravagances d'opposition ou des fautes vénielles, banales.
Ce n'est plus le cas, avec la presse qui détaille, preuves à l'appui, les malversations devant une opinion outrée.
L'affaire Fillon, catastrophe pour la droite, est un tournant dans l'histoire des politiciens !
C'est pour cela que les journalistes se réveillent et même amplifient les soupçons qui permettent de faire de l'audience.

3.Posté par Challier le 16/11/2017 00:52
La prescription délictuelle était de 3 ans donc passée : on révèle mais sans conséquences puisque ce n'est pas un crime avec prescription de 10 ans !

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