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Harcèlement sexuel à la Mairie de Paris : La Directrice des Affaires Culturelles s’assied dessus !




L'affaire est des plus gênantes pour la municipalité parisienne. La Directrice des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, Laurence Engel est accusée de « s’assoir sur le dossier et de regarder ailleurs » dans une affaire de harcèlement sexuel et moral datant de l’été 2011 qui a été suivi d’une plainte au pénal nous apprend le blog des personnels dont elle a la charge !



Une parole experte !
Une parole experte !
Ces accusations lancées par le syndicat UNSA des attachés d’administration on été rendues publiques pour protester contre l’attitude de la directrice qui refuse ostensiblement d’appliquer les préconisations du Comité contre le Harcèlement (CPHD) et de l’adjointe au Maire de Paris chargée des personnels. Ces préconisations « qui relèvent du bon sens » auraient dues êtres prises au début de l’affaire par la Direction des Affaires Culturelles (DAC) si celle-ci « avait eu un peu de courage » ajoute l’UNSA. En fait la seule action courageuse de l’administration qui s’occupe de la Culture à Paris "aura été d’enlever la majeure partie de ses attributions à la plaignante » précise le syndicat.

L’UNSA des attachés d’administration parisienne (cadre A de la fonction publique) est pourtant en général assez discret sur ce genre de dossier. Sa réaction publique marque donc l’importance que le syndicat attache à cette situation qu’il n’hésite pas à qualifier de «degré zéro dans la gestion des ressources humaines». La DAC est donc dans une position pas très fluctuat.

Le syndicat UNSA semble avoir tout fait dans les règles et ne peut guère être accusé de précipitions dans ce dossier. Après la plainte au pénal de l’agent, la Commission contre le Harcèlement a rendu un avis favorable à la plaignante cinq mois après les faits, mais il semble que la patience du syndicat pourtant assez grande a été mise à rude épreuve. Un premier courrier envoyé à Laurence Engel est resté sans réponse. Qu’à cela ne tienne, l’UNSA en envoi un second près de trois semaines plus tard, malheureusement celui-ci reste également sans réponse de la Directrice. Celle ci devait probablement être plus occupée à mobiliser ses agents en les abreuvant de courriels pour éviter le fiasco d’une consultation interne à 150 000 euros comme l’avait signalé perfidement la CGT. Dans ce cas cela devient très mergitur !

L’efficacité redoutable à ne rien faire de la Directrice des Affaires Culturelles « persistante dans le déni » n’empêche pas le syndicat UNSA de montrer une solide base de pop culture, car il se demande si les cadres dirigeants de cette prestigieuse direction ne seraient pas bercées par les paroles de la chanson « Sound of silence » du célèbre duo sixties Simon et Garfunkel. À moins que ce ne soit plutôt Boris Vian et son « Fais moi mal, Johnny, Johnny » ?

Dimanche 22 Avril 2012
Serge Federbusch





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