La "Canopée" : un gros tas de fer-halles !

Chez les gens d'Accomplir, on ne baisse pas les bras. Bravo !
Reste une question : pourquoi diable avoir accepté qu'on couvre cet atrium qui était peut-être ce qui était le plus réussi dans l'ancien aménagement de ce quartier ?
Ce château curieux, de type Chirac, avait fini par être accepté, car le jardin attenant en assurait un habillage de bon aloi.
Le démolir petit bout par petit bout, ça dure, ça dure…!
En regardant l'émission américaine sur les métiers de l'impossible, on peut rêver à ce que ces spécialistes auraient fait pour casser ces ilôts de béton. Les souffler avec des explosifs bien placés ? Un souffle bruyant une fois et hop, on ramasse les déchets !

Pour répondre à Gaspard Grognard : pendant toute la concertation sur le cahier des charges du concours d'architecture, nous avons milité pour qu'il n'y ait pas de toit au-dessus du cratère, car ça paraissait (et c'est) absurde de fermer par un couvercle l'actuel puits de lumière. Nous avons obtenu que le toit soit facultatif dans le cahier des charges et c'était déjà une belle victoire. Au final, sur les 10 projets, 5 couvraient le cratère et 5 le laissaient ouvert, mais les 5 qui le laissaient ouvert n'étaient franchement pas emballants. Les 10 projets sont ici : http://www.accomplir.asso.fr/dossiers/renovation/07%20concours%20PAV_189_CP.pdf et ici : http://www.accomplir.asso.fr/association/photos/photos_10maq/index.php. Le jury du concours, dont je faisais partie, a été séduit par le caractère très original du projet de Berger et Anziutti (on ignorait, à cette époque, qu'en réalité ils ne savaient pas le construire...). Dès le début de la concertation avec Berger et Anziutti nous avons essayé de les convaincre de prévoir un "trou" dans leur toit au-dessus du cratère, un peu comme au stade de France (d'autant que les pompiers réclamaient 50 % à l'air libre pour permettre le désenfumage), mais peine perdue : ils ne voulaient pas renoncer à leur grand "geste architectural" et ils ont préféré découper le toit en lanières vrillées, d'où la masse de ferraille qu'il leur faut maintenant pour faire tenir ces "ventelles" sans aucun pilier.
Pour ce qui est de la démolition petit bout par petit bout, ça dure effectivement très longtemps et même plus longtemps que prévu, mais il faut savoir que les pavillons Willerval étaient farcis d'amiante et qu'on ne pouvait pas démolir ça à coup de bulldozer, puisqu'il faut tout confiner et récupérer.

à Jean Clément,

Ni Hubert Mery, ni Elizabeth Bourguinat, ni moi ne sommes retraités et encore moins aigris, nous sommes des citoyens décidés à ne pas nous laisser spolier par la collusion entre la mairie et les groupes du BTP.
C'est vous qui est pathétique à mourir, esclave de vos idées reçues et dictées par sa majesté le maire déjanté.. A bon entendeur

Je suis jeune et écolo. Voir ces tonnes d'acier utilisées dans un pur but esthétique donc largement dispensable c'est à vomir. Connaissez-vous l'impact écologique de la sidérurgie ? Cet acier viendra très certainement de Chine où les hauts fourneaux fonctionnement au charbon puis transporté par porte conteneur alimenté au pétrole. Ensuite Rotterdam-Paris en camions.
Delanoë le maire anti-écolo et gaspilleur.

Pour « parisien » : jeune et écolo, ça va bien ensemble. On peut croire qu'être écolo c'est être un grand serviteur de l'humanité. Or, celle-ci, dans son ensemble se fout de l'avis des jeunes (ou pas) écolos. L'écologie (étude du milieu environnant) ayant été récupérée par des politiciens (nes) avide de pouvoir, a cessé d'être un courant d'idées, à priori généreuses et bienveillantes. Ce n'est plus qu'un ensemble de contre vérités et une sorte de secte pas du tout solidaire. Un peu du « faites ce que je vous dit et pas ce que je fais ! ».
Alors, jeune soyez moins écolo et plus politique, au sens réel de ce vocable, soit la gestion de la cité (étendu au pays).

Au 20/02/2013, la structure métalique est de plus en plus énorme, idiote de conception et aberrante à cet endroit, surtout lorsqu'on se souvient des pavillons Baltard ou que l'on prend un peu plus loin l'entrée du métro Guimard.
Il est impossible d'expliquer quoique ce soit à un architecte qui veut faire sin geste architectural. La seule solution est de taper dessus jusqu'au ce qu'il avoue qu'il est un imbécile.
PF