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DELANOPOLIS
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La part du ghetto


Le logement clientéliste (dit social) pour lequel la mairie de Paris a prévu de dépenser 1 milliard d'euros par an et qui aboutit, du fait de la rareté de l'offre elle-même entretenue par sa politique, à la constitution de ghettos ne coûte pas qu'en investissements.

Les problèmes de sécurité qu'on y rencontre commencent à peser lourd, budgétairement parlant.



La part du ghetto
Le Delanopolis vous à maintes fois expliqué la contradiction inhérente au logement social version Delanoë, qui contribue à endetter la ville et à faire monter les prix de l'immobilier plus que partout ailleurs : voir LA par exemple.

Ne disposant que de peu d'espace pour bétonner ses fiefs électoraux, la municipalité n'hésite pas à courir le risque de la ghéttoisation ( voir ICI aussi ).

Mais, évidemment, cela se traduit par des problèmes de sécurité. Qu'à cela ne tienne : la ville va allonger 5,9 millions d'euros, cette année, pour participer au financement d'une sorte de police privée, le groupement parisien inter-bailleurs de surveillance (GPIS) (prière de pas prononcer "je pisse").

Brrr ... voilà un sigle digne de provoquer l'émoi de la presse de "gauche" s'il s'agissait d'une municipalité sarkozyste.

Selon la mairie : "l’activité du groupement se fonde sur la mutualisation des moyens et le gardiennage mobile. Ses agents interviennent quotidiennement de 18 heures à 5 heures. Un poste de commandement opérationnel contrôle et oriente les patrouilles par radio et par GPS ; il répond également aux demandes d’intervention des locataires et effectue, à la demande des bailleurs, des visites approfondies de patrimoine dans les parties communes des immeubles. La Ville est associée au suivi de ce dispositif et assiste, par l’intermédiaire des mairies d’arrondissement et de la direction de la prévention et de la protection, aux réunions opérationnelles du groupement."

Ces commandos sécuritaires devraient voir leur coût ajouté au bilan désastreux du logement clientéliste parisien. Quant aux questions que leur existence pose à la bonne conscience socialo-municipale confrontée aux dures réalités de la délinquance, nos lecteurs apprécieront.

Lundi 18 Octobre 2010
Serge Federbusch






1.Posté par Ricoparigo le 19/10/2010 14:17
"Quant aux questions que leur existence pose à la bonne conscience socialo-municipale confrontée aux dures réalités de la délinquance, nos lecteurs apprécieront..."
Il est vrai que les fondateurs de la Milice, dans la petite décennie qui suivit le Front Populaire, était l'œuvre de socialistes bon teints, de surcroît pacifistes... et ont subventionné à l'époque un centre d'échange culturel important de l'Ouest Parisien - lieu plus visité que le 104- dénommé "la Carlingue"...

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