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Les Parisiens font une très sale dette !



Malgré la manne inespérée des droits de mutation engrangés grâce à la hausse des prix immobiliers et l'augmentation brutale de la fiscalité en 2008 et 2009, la mairie est contrainte de laisser filer la dette qui aura plus que triplé sous les mandatures Delanoë.

Une comparaison avec l'endettement de l'Etat sous Chirac et Sarkozy montre à quel point Delanoë a été un piètre gestionnaire.

Oubliez l'enfumage de la communication municipale et à vos calculettes !



Les Parisiens font une très sale dette !
Ce sont près de 4 milliards d'euros que la ville devra à ses créanciers en 2014, si l'on en croit les orientations budgétaires de la mairie.

En 2001, l'endettement municipal n'était pourtant que d'1,3 milliard. Dans la "communication sur les orientations budgétaires de la ville" avec laquelle Delanoë s'apprête à enfumer les médias, il est malgré tout question d'une "gestion exigeante des finances parisiennes et d'un endettement maîtrisé" !

Naturellement, ce fardeau va générer un service de la dette de plus en plus lourd au fur et à mesure que les années passeront.

Ainsi, Delanoë, en 2014, va laisser une ville très exposée au risque de baisse du montant des droits de mutation. Que le prix du mètre-carré et/ou le nombre de transactions immobilières viennent à s'inverser (ce qui est inéluctable car tous les marchés sont cycliques), et la mairie sera financièrement étranglée, prise dans l'étau de dépenses de fonctionnement accrues et d'une charge d'emprunt alourdie, surtout quand les décaissements liés aux Halles par exemple commenceront vraiment.

Amusons-nous maintenant à une instructive comparaison, que la Voix de son maire ne délivrera jamais aux journalistes.

Sachant que l'encours de la dette municipale grimpera de 1,3 milliard à 4 milliards en 13 ans, on aura donc subi une hausse de 209 % sous les mandatures Delanoë, soit 9, 03 % par an.

Or, la dette de l'Etat depuis la fin 2001, Chirac et Sarkozy étant à la manoeuvre, est passée d'environ 720 à 1 400 milliards d'euros, soit une hausse de 94, 4 % en dix ans ou encore 6, 87 % par an.

Et ce, malgré les graves difficultés économiques auxquelles la France est confrontée et alors que le gouvernement ne peut disposer d'une manne semblable aux droits de mutation et a mené une politique de baisse des impôts, contrairement aux coups de massue fiscaux parisiens !!!


Malgré l'évidence chiffrée de leur propre incurie budgétaire, Delanoë et sa bande n'ont pourtant de cesse de conspuer les mauvais résultats de leurs adversaires politiques.

Qu'ils accentuent leurs critiques et se les adressent à eux-mêmes : ils feront oeuvre d'honnêteté intellectuelle ...

Samedi 15 Octobre 2011
Serge Federbusch






1.Posté par Mouloud of Paris le 18/10/2011 17:47
Un jour, peut être, les bobos parisiens, de désespoir citoyen et la bourse exsangue sous le poids de l'impôt, citant Horace (Art poét.v.25), diront en choeur au vertueux maire dépensier : "Decipimur specie recti !" (en gaulois moderne : "Nous avons été trompés par l'apparence du bien").



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