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London Boulevard



Un film aussi prétentieux et mal foutu qu'un boulevard parisien remanié par Delanoë !



London Boulevard
Archi-éculé, le thème de la belle (une star schizophrène car violentée) et du clochard (un ex-taulard qui porte pourtant bien le costard) nous est ici resservi dans un plat aussi appétissant qu'une panse de brebis farcie. Comme de bien entendu, le second n'a aucun mal à approcher la première ...

Les personnages sont surjoués, caricaturaux, grotesques, on va de mimiques en affèteries, de formules creuses en descriptions languissantes et auto-complaisantes. Comme il faut bien faire croire qu'il s'agit de cinéma moderne, il y a de temps à autres des sauts narratifs, une musique nerveuse et des prises de vue décalées. Tout cela est censé faire du cinéma britannico-branché. Boring, stupid and senseless, my dear !

Mardi 14 Juin 2011
Serge Federbusch






1.Posté par GROGNARD Gaspard le 22/06/2011 22:51
Je m'interroge souvent sur les produits du cinéma d'aujourd'hui. Je dois être un vieux nostalgique et ronchon pour ne pas trouver, un film qui semble sortir de la fabrication industrielle et quelque peu misérable.
Des réalisateurs (trices) qui apparaissent et disparaissent aussi vite que la diffusion de leurs films.
Les foules se rendent dans les salles et font la queue pour aller voir des « grosses machines » qui sont, souvent, le unième version de la même histoire. Navet 1, Navet 2, etc.
ET, que dire des « Nunucheries » comme « Némo » ou « Le monde de Narnia ». On a beaucoup critiqué Walt Disney lorsqu'il produisait et réalisait « Cendrillon » ou « Blanche neige », mais il avait aussi proposé « Fantasia », merveille d'initiation à la musique classique.
Dans le film noir, sur la vie difficile dans une grande ville, des personnages englués dans un désespoir sans fin, une police un peu débordée, essayer de trouver une reproduction du film de Jules Dassin, « La cité sans voile ».
Une aventure, entre un baroudeur, un peu écolo et une pauvre fille, paumée menant une vie merdique, essayez de revoir (ou de voir) « La rivière sans retour » de Preminger (ça je ne suis pas sûr).
Ou encore, « Délivrance » de Boorman.
Plus près de nous, « Chat noir, chat blanc » de Kusturica.
Dans les productions récentes, laquelle s'approche de ces merveilles ?
Vraiment, je dois être atteint d'une maladie dégénérative !

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