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Nouvelle confirmation électorale : après le syndrôme de Stockholm, le syndrôme de Paris !



S'il est un résultat étonnant et consternant pour ce premier tour de la présidentielle, c'est celui de Paris !



Résistance passive ...
Résistance passive ...


D'abord, commençons par un incroyable hasard statistique : le score de Macron est exactement le même, au centième près, que celui de Hollande en 2012 : 34, 83 % !

Ensuite, enfer et damnation, le total de Hollande, Bayrou, Joly et Mélenchon était de 59,44 % en 2012. Celui de Macron, Mélenchon et Hamon est de 64,57 % en 2017.

Il y a beau avoir des voix de droite égarées et dupées par Macron, cette progression est quand même effarante après un quinquennat catastrophique.

On peut y lire la boboisation aggravée de la ville.

Mais il n'y a pas que cela.

Il est quand même stupéfiant, et cela avait déjà été noté après les régionales, que la gauche triomphe et se renforce spécialement dans les quartiers touchés par les crimes islamiques. Les candidats les plus enclins à la capitulation et à la dhimmitude font un carton.

Manière de créer une forme d'osmose, de se mettre dos au sol et ventre à l'air en signe de soumission ? Stockholm à Paris ?

Les lemmings sont de plus en plus nombreux dans cette ville. Au moins une espèce animale qui n'est pas en danger !


Lundi 24 Avril 2017
Serge Federbusch






1.Posté par Laura Kaplan le 24/04/2017 18:14
C'est consternant. Que faire ? Je n'ai pas envie de quitter Paris, mais il va peut-être falloir s'y résoudre. La politique de subvention des électeurs d'Hidalgo par le biais de rachat d'immeubles occupés dont on fait des logements sociaux en conservant les locataires en place et de conventionnement de logements intermédiaires permet de conforter la majorité en place en accordant à sa clientèle une propriété gratuite, puisque ces baux à prix d'ami sont à vie. Il y a ainsi une multitude d'occupants de logements sociaux propriétaires de résidence secondaire, voire propriétaires bailleurs, qui financent ainsi leur patrimoine en ne payant pas ou presque de loyer.

2.Posté par Corail 77 le 25/04/2017 08:51
Mme Kaplan, n'hésitez pas, faite comme nombre d'entre nous (mais dans notre cas, pour des raisons économique) : quittez donc la capitale !
Prenez un beau pavillon (le moindre studio parisien permet presque de s'acheter un pavillon d'entrée de gamme vers Meaux), avec jardin, de la place pour se garer (et la possibilité de rouler quelque-soit votre véhicule et le taux de particules dans l'air).
Alors il faut effectivement se farcir le train, les avaries matérielles, les suicides mais force est de constater que la qualité du transport est correcte, l'environnement champêtre changeant des stations remplies de toxicomanes parisiennes. Quant au temps de transport, pour peu que vous ayez à traverser la capitale, vous y gagnerez !

3.Posté par Maurice le 25/04/2017 09:36
@ Corail 77 : Allez plus ou moins loin que Meaux en Seine et Marne ou alors vers Chelles et Lagny, il y a des petites villes avec des quartiers pavillonnaires bien tranquilles.

4.Posté par Corail 77 le 25/04/2017 12:57
Pour ma part je suis à Trilport, petite ville calme - malheureusement socialiste- à côté de Meaux.
L'avantage est que nous somme à la campagne...à 30' de Paris !

5.Posté par Parisien le 25/04/2017 18:02
Je vois les résultats sous un autre angle: Macron est-il à droite ou à gauche? Il nous a expliqué qu'il a lancé une approche marketing de son mouvement. En écoutant les français, il a bâti un discours audible par ceux qui veulent être entendus à défaut d'être compris. Son discours n'est pas structuré, on y trouve ce que l'on veut. Et çà marche! Macron n'est ni à droite, ni à gauche, il est là où on le place. Cette élection confirme le rejet de la classe politique toute entière. Les affaires dites "Fillon" ont révélé le comportement de toute cette classe de professionnels de la politique. Les électeurs de droite comme de gauche (sauf aux extrêmes) larguent les partis traditionnels (UMP et PS) pour l'aventure Macron! Ils vont confier à quelqu'un d'inexpérimenté, jamais élu, jamais en charge d'une collectivité ou d'une région, le poste de président. Du jamais vu.
Le cas Le Pen est légèrement différent, la démarche marketing est ici plus intuitive. Le socle est plus stable et se renforce d'élection en élection, jusqu'au jour où? Mais il n'y a pas de reflux en vue alors qu'avec Macron cela pourrait arriver plus vite que prévu.
Pour Paris, il y a transfert d'électeurs de Hollande et de Sarko vers Macron. On peut difficilement mettre Macron avec la gauche. Qu'en est-il de la majorité parisienne? C'est difficile à dire, mais probablement qu'une partie limitée de l'électorat de Macron soutient encore Hidalgo. Quant aux bobos, les Nolo, ils se croient encore à l'abri derrière leurs digicodes, leur réveil sera peut-être douloureux.
Vient ensuite le dernier point sur Paris, la banlieue et la province. Je suis né à Meaux et y ait vécu 20 ans puis banlieusard pendant 40 ans, aujourd'hui parisien. C'est un choix. Aujourd'hui, nous parcourrons la France 6 mois sur 12 en caravane. Ce qu'il faut reprocher à Paris, c'est le prix de son immobilier. Mais pas le coût de la vie, moins cher qu'en province, pas sa pollution (des zones agricoles sont inhabitables, les montagnes sont polluées), pas le bruit (celui de la circulation est arrêté par les constructions). Quant aux loisirs, services médicaux et administratifs, il est préférable d'être à Paris. Reste la voiture, mais à Paris on n'en a pas besoin. Et si Hidalgo me force à me séparer de ma voiture actuelle, j'achète une Dacia illico.
Je dois bien avouer que je reste rarement plus de 10 jours au même endroit car je m'y ennuie très vite. Sauf à Paris.
Meaux, Trilport, Chelles, Lagny, Esbly, je connais, j'y ai ma famille. Mais pour monter à Paris, quelle galère et surtout pour en revenir (bouchons sur A4, RN3 difficile). Moi je vais au théatre, au cinéma, aux courses, au marché à pied. Le vote Macron des parisiens ne changera pas mon choix. Et je respecte celui des autres. Le bonheur, s'il existe, n'est pas ailleurs, mais là où l'on est.

6.Posté par guillaume_rc le 26/04/2017 09:48
Au delà de la boboisation, au dela de la dhimmitude, il y a aussi un phénomène que je trouve frappant (et que j'avais sous-estimé) : la haine et le sectarisme.

La majorité des Parisiens de gauche ont une haine farouche non seulement du FN mais dorénavant même de la droite.
Combien de fois ai-je entendu "j'ai lu tous les programmes... enfin sauf ceux de Le Pen et Fillon quand même".
Avez-vous vu la une de Libé samedi : ce torchon met sur le même plan Fillon et Le Pen.

Et ça marche.

7.Posté par JEJ le 29/04/2017 10:22
Tristes résultats mais finalement conséquence logique des politiques de Delanoë et Hidalgo sur les flux de population.

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