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Protocole Chirac-Delanoë : les arguments fictifs !



Un article d'Agoravox et une enquête de Médiapart pulvérisent le pseudo argumentaire de Delanoë pour justifier l'absolution donnée à Chirac.

Les 2,2 millions ne correspondent qu'à une partie des sommes que la ville réclamait auparavant, le raisonnement juridique suivi par la mairie est totalement filandreux et, pour finir, Agoravox se demande pourquoi Delanoë a pu se livrer à pareille combine.

La réponse était dans le Delanopolis il y a quinze jours.



Protocole Chirac-Delanoë : les arguments fictifs !
Cliquez ici pour accéder à cet assassinat en règle des "arguments" delanoesques.

Qu'est-ce qui a pu donc justifier que le pseudo redresseur de torts de la mairie se rallie à cet arrangement fort accommodant ? Agorax envisage un chantage sur Delanoë. C'est sans doute exagérer la perversité gouvernementale, bien plus grande dans l'imaginaire de la gauche que dans la réalité. Il suffit de voir la piètre défense de Woerth pour se dire que, du temps de Mitterrand ou Chirac, cette affaire largement gonflée aurait fait "pschitt".

Nous avancions ici, récemment, l'hypothèse, corroborée par la chronologie, d'une sorte de cessez-le-feu recherché par Delanoë dans l'affaire à tiroir de Jean Bouin, où les soupçons de prise illégale d'intérêt et favoritisme sont plus que lourds. Notre ami Jean-Marie Saugey y voyait plutôt un jeu de billard à trois bandes destiné à plomber le PS pour les présidentielles, dès lors que Delanoë aurait fait son deuil de sa propre candidature. C'est peut-être un peu trop pervers.

Mettons qu'il y ait une forme de pluralité de cause : la volonté de mettre de l'huile dans les rouages des relations avec l'Etat à un moment où, sur de nombreux dossiers (Halles, tramway, Jean Bouin) sa bienveillance est nécessaire. Et, concomitamment, le fait que cet accord pouvait faire passer Delanoë pour un personnage magnanime et dénué de goût pour la vengeance tout en lui permettant de se présenter comme le gardien des intérêts financiers de Parisiens à un moment où il les accable d'impôts destinés à financer ses gaspillages. Bref, sur le papier, que du bénef'. Mais les Verts, plus quelques ennemis internes au PS sans doute, ont décidé de ne pas le laisser jouer de ce registre et, pour une fois, l'opinion ne s'y est pas (trop) trompée.


Dimanche 12 Septembre 2010
Serge Federbusch






1.Posté par Jean Marie Saugey le 17/09/2010 09:09
Monsieur Fédersbuch vous avez parfaitement raison de souligner que dans cette affaire, il y a sans aucun doute pluralité des causes.
Nos opinion ne divergent donc pas : elles s'additionnent.
Je suis même absolument certain que dans cette affaire nous n'avons pas tout vu, vous, moi et... les autres, ayons la modestie de le reconnaïtre.
En la personne de Bertrand Delanoë, nous sommes en présence, en matière de manoeuvres politiciennes, du meilleur élève de François Mitterand.
Il nous faut bien convenir que lorsqu'on navigue vers de tels sommets de cynisme et de machiavélisme, seules l'humilité des analystes et la réflexion collective en permet l'appréhension.
Chapeau bas devant l'artiste...c'est un Maître.

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