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Grandeurs et misères des subventions parisiennes : mieux vaut danser la capoeira qu'être un vieux dans la dèche !



Le déluge de subventions qui tombe de chaque Conseil de Paris afin d'alimenter le clientélisme delanoesque conduit parfois à des rapprochements édifiants.

Ainsi, ce mois de novembre voit la ville, la région Île-de-France et la RIVP accorder respectivement 97 550 euros, 100 000 euros et 52 449 euros à l'association Capoeira Viola pour le réaménagement d'un local et son insonorisation, la danse et la musique qui l'accompagne n'étant pas au goût des voisins !



Grandeurs et misères des subventions parisiennes : mieux vaut danser la capoeira qu'être un vieux dans la dèche !
Ce projet à en particulier l'objectif de créer une "capoeirathèque". Non, il ne s'agit pas d'un animal vivant dans les abysses mais dans les poches profondes des contribuables parisien et francilien.

De manière très suggestive, cette subvention sera votée, par la chambre d'enregistrement nommée Conseil de Paris, peu de temps avant celle de 10 000 euros donnée aux "Petits frères des pauvres" dans le cadre d'une convention pluri-annuelle afin de permettre la surveillance et l'aide par leur voisinage des personnes âgées en difficulté. Avec cette somme considérable, les Petits frères des pauvres devront mettre en place et faire fonctionner leur réseau jusqu'en 2014 et s'occuper de près de 1 200 personnes.

Ce n'est pas une aumône, mais ça y ressemble.

Cette disparité pose le problème des critères mêmes qui président à l'arrosage municipal. Ces subventions, dont le montant total excède désormais trois cent millions d'euros par an (!), n'ont d'autre cohérence que celle de survivances historiques mais aussi, de plus en plus, de l'alimentation d'un système d'obligés et d'affidés.

Parfois, elles servent aussi à mettre de la pommade sur des plaies politiques que la mairie tente de désinfecter. Comme pour les 40 000 euros qui vont être versés au club Paris Jean-Bouin, qui oubliera peut-être ainsi toutes les misères que Delanoë lui a fait subir pour construire son inutile et dispendieux stade de rugby dont son copain Guazzini ne pourra même pas profiter, vu les déboires de son club.

Il faudra beaucoup de courage politique pour nettoyer ces écuries d'Augias quand Paris se réveillera. Cette prise de conscience sera toutefois facilitée par le fait que la facture ne pourra éternellement être dissimulée aux Parisiens, noyée dans la manne des droits de mutation.

Dimanche 13 Novembre 2011
Serge Federbusch






1.Posté par Hipstagazine.com le 14/11/2011 12:48
Capoierathèque pourquoi pas Javathèque ?

Bertrand préfèrerait-il la musculature afro-brésilienne et cet AAArt (martial),mixant danses, acrobaties et autres pirouettes au subtiles évolutions du Ramayana ?

2.Posté par Ambroise Parent le 14/11/2011 13:31
Cette mairie me fait honte une fois de plus. La liste des subventions où la trouve t'on ?

3.Posté par Ptidave le 14/11/2011 14:19
Que s'est-il passé en 1789, n'était-ce pas une révolution ayant pour but de démanteller un système basé sur les privilèges ?

4.Posté par pipole le 14/11/2011 20:40
Vu Delanoe à la TV ce soir, il a fait les paupières!!!! Ses célèbres poches sous les yeux ont disparu. Avec Hollande qui se teint les cheveux et Delanoe adepte de la chirurgie esthétique on est prêt pour les érections (eh eh eh) nationales.

5.Posté par parisien le 14/11/2011 22:11
Je ne sais pas si la cigale Delanoë a conscience de la poursuite de la chute des droits de mutation perçus par la mairie dans les années qui viennent. En effet l'année prochaine, avec :
- la baisse des avantages fiscaux liés à l'immobilier,
- la recherche d'une augmentation des fonds propres des banques qui les pousse à réduire le nombre de prêts accordés (durées de prêt réduites, apport personnel augmenté, exigences de solvabilité relevées, etc.),
- la baisse de la solvabilité des ménages en période de crise,
- la volonté de la gauche, si elle accède au pouvoir l'année prochaine, de plafonner les loyers, bref, tout concourt à une forte chute des droits de mutation en raison du double effet de chute du volume de ventes combiné à une baisse des prix.

Bilan : explosion de la dette parisienne....
J'ai lu aujourd'hui dans Direct Matin que 1000 ouvriers ont été embauchés pour construire le bubon des Halles, évalué à lui seul d'après le journal à 260 millions d'euros...

6.Posté par tdt le 15/11/2011 13:33
Toute ville de plus de 3500 habitants a obligation de publier la liste des subventions (les contribuables l'ignorent!)
Pour Paris aller sur le site mairie de paris
http://www.paris.fr/accueil/associations/besoin-d-un-financement/bilan-des-subventions-aux-associations/rub_9230_stand_68218_port_22510
tdt

7.Posté par Hipstagazine.com le 19/11/2011 22:56
Quand on s'appelle Petits frères des pauvres: 10 000 euros, ça suffit !

BD, le grand frère des riches, lui peut brasser des milliards !

Surtout parce que, c'est bientôt Delanoël...

Alors si on se reparle plus d'ici là : bonnes dé-Fêtes !

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