La photo ci-contre représente le pont-rail de la porte de la Chapelle qui semble posé sur la chaussée. Il ne s'agit pas d'une illusion d'optique mais d'une réalité topographique. Le centre du croisement de l'avenue de la porte de la Chapelle et du boulevard Ney est le point le plus élevé du carrefour car il surplombe le passage souterrain du boulevard dont le comblement est programmé pour le début de l'année 2010.
Or, le passage routier du bd Ney est dans le collimateur de la mairie, un des 4 ouvrages d'art à supprimer pour faire passer le tramway T 3, les trois autres étant le viaduc de la porte de Vitry, le passage souterrain de la porte de Charenton et le viaduc-terrasse de l'entrepôt Macdonald.
Mais le comblement de ce passage routier pose un problème scandaleusement éludé lors de l'enquête publique sur l'extension du T3, dont l'instruction justifierait à elle seule l'organisation d'une enquête complémentaire : il est contradictoire avec l'enfouissement de la ligne du train Charles de Gaulle-Express, réclamé aujourd'hui par Delanoë dans sa querelle avec l'Etat (voir par exemple en cliquant ici ).
Petit rappel en effet : le dossier de candidature PARIS JO 2012 prévoyait, tout au contraire des intentions actuelles, d'utiliser ce passage pour les navettes de CDG Express et de permettre la suppression du pont-rail qui bloque les élans de la mairie. Celui-ci commence au niveau du Périphérique et se termine à l'entrée de la gare de Chapelle charbon. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un vrai tunnel mais d'une galerie couverte de 500 mètres de longueur comparable à celles du RER C à Pereire ou quai Saint-Bernard. Son tracé est décalé au sud par rapport aux ponts-rails qu'elle remplace pour utiliser au maximum le volume du passage routier souterrain.
Ce projet avait été validé par la mairie de Paris lors de sa communication à la commission d'évaluation technique du CIO venue visiter les sites olympiques en mars 2005 et exposé dans le numéro 36-37 de la revue Paris Projet réalisé par l'APUR intitulé " Renouvellement urbain et JO ". Le coût des travaux d'enfouissement des voies ferrées avait été estimé en 2004 à la somme de 87 M €.
Le maire de Paris a donc la mémoire courte, alors qu'il demande à cor et à cris au gouvernement cet enfouissement, de ne pas exposer au public le dossier des JO qu'il présenta fièrement aux membres du CIO et, dans le même moment, d'oeuvrer au comblement du tunnel.
Ce dossier mériterait du reste d'être entièrement retravaillé car, depuis l'enquête publique sur l'extension du T3 au printemps 2008, deux événements sont intervenus : le premier est l'annonce en février 2009 de l'installation de la nouvelle université Condorcet porte de la Chapelle (site de la gare Dubois) qui pourrait justifier une station supplémentaire sur la ligne CDG Express et le second est la signature du protocole d'accord entre la ville de Paris et Plaine Commune en octobre 2008, qui associe étroitement cette communauté d'agglomération aux travaux d'aménagement de la porte de la Chapelle.
Quelles seront les conséquences de la suppression du passage routier sur les déplacements entre Saint-Denis et Paris ? Le sujet n'a pas été abordé au printemps 2008 et une enquête publique complémentaire serait la bienvenue pour tenir compte de ces éléments nouveaux.
Bertrand Delanoë, qui vide les poches des Parisiens pour combler le passage souterrain de la porte de la Chapelle, fera-t-il l'effort d'une enquête complémentaire ?
On le chante désormais sur les fortifs :
"Porte de la Chapelle, un tunnel sommeille
C'est celui de Roissy qui cherche de l'oseille
Bertrand le portier se bouche les oreilles
Et dit : n'insistez pas, elle est vide ma corbeille ! "
Or, le passage routier du bd Ney est dans le collimateur de la mairie, un des 4 ouvrages d'art à supprimer pour faire passer le tramway T 3, les trois autres étant le viaduc de la porte de Vitry, le passage souterrain de la porte de Charenton et le viaduc-terrasse de l'entrepôt Macdonald.
Mais le comblement de ce passage routier pose un problème scandaleusement éludé lors de l'enquête publique sur l'extension du T3, dont l'instruction justifierait à elle seule l'organisation d'une enquête complémentaire : il est contradictoire avec l'enfouissement de la ligne du train Charles de Gaulle-Express, réclamé aujourd'hui par Delanoë dans sa querelle avec l'Etat (voir par exemple en cliquant ici ).
Petit rappel en effet : le dossier de candidature PARIS JO 2012 prévoyait, tout au contraire des intentions actuelles, d'utiliser ce passage pour les navettes de CDG Express et de permettre la suppression du pont-rail qui bloque les élans de la mairie. Celui-ci commence au niveau du Périphérique et se termine à l'entrée de la gare de Chapelle charbon. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un vrai tunnel mais d'une galerie couverte de 500 mètres de longueur comparable à celles du RER C à Pereire ou quai Saint-Bernard. Son tracé est décalé au sud par rapport aux ponts-rails qu'elle remplace pour utiliser au maximum le volume du passage routier souterrain.
Ce projet avait été validé par la mairie de Paris lors de sa communication à la commission d'évaluation technique du CIO venue visiter les sites olympiques en mars 2005 et exposé dans le numéro 36-37 de la revue Paris Projet réalisé par l'APUR intitulé " Renouvellement urbain et JO ". Le coût des travaux d'enfouissement des voies ferrées avait été estimé en 2004 à la somme de 87 M €.
Le maire de Paris a donc la mémoire courte, alors qu'il demande à cor et à cris au gouvernement cet enfouissement, de ne pas exposer au public le dossier des JO qu'il présenta fièrement aux membres du CIO et, dans le même moment, d'oeuvrer au comblement du tunnel.
Ce dossier mériterait du reste d'être entièrement retravaillé car, depuis l'enquête publique sur l'extension du T3 au printemps 2008, deux événements sont intervenus : le premier est l'annonce en février 2009 de l'installation de la nouvelle université Condorcet porte de la Chapelle (site de la gare Dubois) qui pourrait justifier une station supplémentaire sur la ligne CDG Express et le second est la signature du protocole d'accord entre la ville de Paris et Plaine Commune en octobre 2008, qui associe étroitement cette communauté d'agglomération aux travaux d'aménagement de la porte de la Chapelle.
Quelles seront les conséquences de la suppression du passage routier sur les déplacements entre Saint-Denis et Paris ? Le sujet n'a pas été abordé au printemps 2008 et une enquête publique complémentaire serait la bienvenue pour tenir compte de ces éléments nouveaux.
Bertrand Delanoë, qui vide les poches des Parisiens pour combler le passage souterrain de la porte de la Chapelle, fera-t-il l'effort d'une enquête complémentaire ?
On le chante désormais sur les fortifs :
"Porte de la Chapelle, un tunnel sommeille
C'est celui de Roissy qui cherche de l'oseille
Bertrand le portier se bouche les oreilles
Et dit : n'insistez pas, elle est vide ma corbeille ! "