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La catastrophe des rythmes scolaires à Paris : le bazar mis par l'Hôtel de ville est partout !



Et encore un témoignage syndical, un !

La CFTC avait exprimé ses réserves et ses mises en garde sur l’application de la "Réforme des Rythmes Educatifs" voulue par le Gouvernement et appliqué avec fayotage par Hidalgo et Delanoë.



La catastrophe des rythmes scolaires à Paris : le bazar mis par l'Hôtel de ville est partout !
Après une négociation menée au pas de charge par la Mairie de Paris pour faire passer la Réforme dès cette année, la CFTC est allée à la rencontre des équipes de terrain, en prise avec les ateliers périscolaires des mardis et vendredis.

Le progrès des personnels DASCO tant promis par le Maire de Paris est-il au rendez-vous ? Le climat de travail ne semble pas à la fête ! Dans plusieurs écoles visitées par la CFTC, il règne une agitation anxieuse à partir de 15h : d’une école à une autre, on assiste à un encombrement et à des flux désorganisés d’enfants. Commence alors le « tri » entre les enfants qui sortent et ceux qui doivent attendre, dans un couloir, sous le préau ou dans la cour, l’arrivée des référents pour l’animation (adjoint d’animation, ASEM ou intervenant extérieur). Sauf que les animateurs ne sont pas toujours en nombre suffisant !

Les animateurs arrivant à 15h prennent le relais des enseignants et doivent alors re-acheminer les petits dans les salles de classe, et parfois gérer un surnombre d’enfants au-delà du taux - 1 adulte pour 14 en maternelle / 1 pour 18 en élémentaire - quand il manque des animateurs…

Tout ce trafic bruyant prend bien 30 minutes, ne reste qu’une petite heure pour l’atelier, et ensuite rebelote, il faut que les équipes re-trient les enfants entre ceux qui sortent à 16h30 et ceux qui restent à l’étude ou à une activité du soir…

Les ATE ne sont pas plus à la noce, car ici ou là, les renforts promis sont peu probants. Une plus grande charge de travail leur incombe…Et le surcroît de ménage reporté au samedi matin oblige les agents de ménage à sacrifier en partie leur WE et leur famille, sans aucune compensation financière significative, ce que la CFTC dénonce.

La CFTC s’inquiète de cette pagaille qui n’augure rien de bon tant pour les enfants que pour les personnels.

Mardi 1 Octobre 2013
Serge Federbusch






1.Posté par FIT le 02/10/2013 19:07
Je vous invite à consulter également : http://www.europe1.fr/Politique/Rythmes-scolaires-le-dossier-est-a-l-Elysee-1660215/
Il semble qu'à tous les niveaux, ce soit la remise en question de ces nouveaux rythmes scolaires. A part cela, tout va très bien selon Anne Hidalgo et la rentrée s'est bien passée ! Si ce n'est pas de la langue de bois et de la mauvaise foi... Et si sur un sujet aussi important, elle est à ce degré de mauvaise foi à visée électoraliste, je vous laisse imaginer sur d'autres sujets...

2.Posté par Goulaux le 02/10/2013 22:21
Ancien chef de circonscription des affaires scolaires du 20° arr., à la retraite, je n'ai jamais vu un tel bazar dans les écoles en 23 ans de service dans cette fonction ! Avec Hidalgo ça risque d'être pire !!!

3.Posté par brindille le 02/10/2013 23:41
Il paraît que c 'est le bazar intégral dans le 15è !

4.Posté par FIT le 03/10/2013 15:55
Non seulement c'est le "bazar" mais c'est un "bazar" qui va coûter cher aux contribuables parisiens : 13 millions d'euros pour 2013 ... sans doute 29 millions en 2016...

La singularité de l'équipe en place est de s'arroger le droit de jouer avec l'argent et l'existence des autres :
- Quid des associations gérées par des bénévoles qui ont dû renoncer à proposer leurs activités le mercredi et ont été sans doute amenées à licencier ?
- Quid des salariés gardes d'enfants travaillant chez les particuliers le mercredi et licenciés de facto ?
- et plus généralement, quid des bouleversements organisationnels au sein des familles et des écoles ?

Je doute que Peillon et sbires aient comptabilisé ce genre de chose.

Ce ne sont pas tant les rythmes scolaires que la lourdeur et inadéquation des programmes. On modifie la forme là où on devrait modifier le fond... Toute une fable !

Et au vu des derniers sondages sur le résultat des municipales, les Parisiens demeurent anesthésiés !!!

5.Posté par Maurice le 03/10/2013 18:34
Le sinistre Peillon dit que les dysfonctionnements sont rares !
Si le sinistre le dit... Là, c'est la méthode Coué qui est appliqué, cet homme ne doit pas être plus stupide que la moyenne, il se rend bien compte que ça ne va pas, alors ?! Aurait-il trop d'ego pour reconnaître que c'est une erreur de ne pas avoir assez écouté les professionnels concernés ? OU, il y a au dessus de lieu des bourrins qui ne veulent pas reconnaître leur erreur ?! Ce qui est aussi à envisager.
L’opposition a un beau sujet de bataille.

6.Posté par Dominique le 07/10/2013 21:13
Je confirme l' entendue du "bazar" dans le 14ème et dans le 16ème arrondissements...
Ai recueilli plusieurs témoignages :
Les loisirs "créatifs" enseignent notamment une danse : "Zoumba" de Dakar à nos chérubins !!
Le manque de locaux disponibles implique un regroupement des enfants en grand nombre au même endroit dans le bruit et la fureur...provoquant la colère de certains directeurs d'écoles primaires habitués à un peu plus de silence dans leur établissement. Sont évoqués également la saleté des lieux laissée après les travaux "créatifs" des enfants...Personne n'ayant été désigné pour prendre en charge le ménage nécessaire pour assurer la propreté des lieux susceptibles de servir le lendemain....
Certains parents, ceux qui en ont la possibilité, ont d'autorité retirer leurs enfants de ces heures récréatives afin de leur faire apprendre leurs leçons du lendemain dans une atmosphère plus adéquate !

7.Posté par Maurice le 09/10/2013 07:46
@ FIT : pas qu'au parisiens ! (bien que se soit ce qui intéressé ici)
Dans presque toutes les communes où cette reforme a été adopté il y a des « ennuis » ; hier à C à vous sur la 5, une invitée a dit qu'un parent d’élève de Romainville l'avait appelé pour qu'il vienne à leur secours car cela n'allait pas du tout dans les écoles appliquant la reforme.
Cela va coûter bombons aux contribuables c'te blague !

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