La photo ci-contre représente le mur pignon gauche de l'immeuble sis 70 rue de Meaux (Paris 19ème) et son jardin grimpant qui illustre la NPE (nouvelle pensée écologique) de la mairie de Paris. Comme la surface au sol manque pour étendre les espaces verts et qu'il faut bien sacrifier à la mode, la municipalité a décidé de végétaliser des murs aveugles qui bordent les voies publiques.
Pour le 70 rue de Meaux, on n'a pas lésiné : excavation en pied de mur, étanchage des fondations, construction d'un mur de souténement entre trottoir et partie plantée avec garde-corps métallique et portillon d'accès à la fosse, supports et câbles en inox sur 5 niveaux de hauteur, reposoirs en tôle perforée à chaque étage pour permettre aux plantes grimpantes de souffler au cours de leur ascension. Vous pouvez imaginer le bilan carbone de tout ce remue-ménage ...
Bref, rien que du bonheur pour des végétaux soucieux d'échapper à l'air pollué de la rue et d'atteindre le toit de l'immeuble. L'ennui c'est que les plantes existantes ne sont guère tentées par l'aventure des sommets pignonesques et se contentent d'une croissance plus que molle à hauteur de jardinier !
Bien entendu cette expérimentation hasardeuse a un coût qui n'a jamais été révélé mais qui pourrait dépasser celle ratée du mur de clôture du cimetière Montparnasse (110 000 €)
Le jardin pignon ton pierre n'est pas la seule innovation de la NPE, notons le bien. Il y a, par exemple, celle de la bourbière, c'est-à-dire la réalisation dans tout nouvel espace vert de la capitale d'une zone humide alimentée par un réservoir d'eau pluviale. Ces accueillants espaces ont comme conséquence de réduire la surface ouverte à la promenade et de la limiter à quelques passages surélevés survolant la bourbière comme l'illustre la partie est du jardin des Grands Moulins (Paris 13ème).
Dans un proche avenir, le 19ème devrait s'enrichir de deux bourbières importantes : la forêt linéaire à deux rangées de baliveaux entre périph' et immeubles de bureaux ( site Claude Bernard ) et la grande bourbière de la confluence entre canal Saint-Denis et darse d'Aubervilliers destinée à devenir l'aéroport écolo des oiseaux migrateurs du nord-est parisien.
La 3ème révolution à venir de la NPE, promise par Anne Hidalgo, sera celle de la transformation des toitures-terrasses des HLM en jardins partagés dont le coût pharaonique n'a pas encore été chiffré. Mais ne craignez rien, le Delanopolis sera là pour vous tenir au courant !
Pour le 70 rue de Meaux, on n'a pas lésiné : excavation en pied de mur, étanchage des fondations, construction d'un mur de souténement entre trottoir et partie plantée avec garde-corps métallique et portillon d'accès à la fosse, supports et câbles en inox sur 5 niveaux de hauteur, reposoirs en tôle perforée à chaque étage pour permettre aux plantes grimpantes de souffler au cours de leur ascension. Vous pouvez imaginer le bilan carbone de tout ce remue-ménage ...
Bref, rien que du bonheur pour des végétaux soucieux d'échapper à l'air pollué de la rue et d'atteindre le toit de l'immeuble. L'ennui c'est que les plantes existantes ne sont guère tentées par l'aventure des sommets pignonesques et se contentent d'une croissance plus que molle à hauteur de jardinier !
Bien entendu cette expérimentation hasardeuse a un coût qui n'a jamais été révélé mais qui pourrait dépasser celle ratée du mur de clôture du cimetière Montparnasse (110 000 €)
Le jardin pignon ton pierre n'est pas la seule innovation de la NPE, notons le bien. Il y a, par exemple, celle de la bourbière, c'est-à-dire la réalisation dans tout nouvel espace vert de la capitale d'une zone humide alimentée par un réservoir d'eau pluviale. Ces accueillants espaces ont comme conséquence de réduire la surface ouverte à la promenade et de la limiter à quelques passages surélevés survolant la bourbière comme l'illustre la partie est du jardin des Grands Moulins (Paris 13ème).
Dans un proche avenir, le 19ème devrait s'enrichir de deux bourbières importantes : la forêt linéaire à deux rangées de baliveaux entre périph' et immeubles de bureaux ( site Claude Bernard ) et la grande bourbière de la confluence entre canal Saint-Denis et darse d'Aubervilliers destinée à devenir l'aéroport écolo des oiseaux migrateurs du nord-est parisien.
La 3ème révolution à venir de la NPE, promise par Anne Hidalgo, sera celle de la transformation des toitures-terrasses des HLM en jardins partagés dont le coût pharaonique n'a pas encore été chiffré. Mais ne craignez rien, le Delanopolis sera là pour vous tenir au courant !