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République des squats



Le "réaménagement" démagogico-dévastateur de la place de la République devait se faire sur le thème du populèèèèère et du feeeeeestif, bêlements compris.

Le patrimoine de la place a été vandalisé et sa fonction essentielle de mobilité et de distribution des différents quartiers de Paris altérée, au bénéfice de la création d'une dalle destinée à recevoir spectacles et manifs.

Ce parfait résumé de l'abêtissement et du déclin urbain a naturellement des effets indésirés par ses promoteurs. Ils sont aussi prévisibles qu'immédiats. Des soi-disant mal-logés, militants de l'association Droit au Logement (DAL) se sont donc installés samedi dernier sur la place pour 48 heures afin de réclamer "un toit".

Réclamant des choses aussi facilement atteignables que "l'application de la loi DALO", qui impose à l'Etat de reloger les familles qui n'en ont pas les moyens, "l'application de la loi de réquisition" des logements vacants, et l'application du droit à l'hébergement inconditionnels pour les personnes sans abri", il est sûr qu'ils auront de nombreuses occasion de revenir camper dans le futur.

La cohabitation avec les rouliplanchistes promet de belles heures populèèèèères et feeeeeeestives !

En attendant, à la suite des concerts un candélabre endommagé a déjà dû être ôté et les bancs sont tous tagués et entaillés par les skates. La République nouvelle va comme qui dirait avoir cruellement besoin de contribuables ...



Que dalle, que dalle ...
Que dalle, que dalle ...

Mercredi 31 Juillet 2013
Serge Federbusch






1.Posté par Catherine le 01/08/2013 12:04
C'est déprimant au possible.... Et l'opposition est inexistante, inaudible. Pourtant un nombre important de Parisiens en ont assez et souhaiterait une alternance crédible.

2.Posté par Brindille le 01/08/2013 22:10
Bon, très bien !

Lorsque la dalle sera complètement cassée, et que la place se sera transformée en cour des miracles, il sera alors possible de proposer un vrai projet : attendons le désastre ... toucher le fond pour mieux repartir !

3.Posté par Brindille le 02/08/2013 10:11
@ Catherine : en effet, le pire dans dans tout ça, est que l'opposition est inexistante (à part quelques exceptions comme toujours) ce qui laisse à la mairie de Paris tout loisir pour faire n'importe quoi.
Quant aux parisiens ..... mais là aussi il y a problème ! Car le "parisien" d'aujourd'hui n'est pas le parisien d'il y a 30 ou 40 ans .... Bobos d'un côté, populations immigrées d'origines multiples de l'autre ... et au milieu : Rien ou presque puisque les classes moyennes ont pris le large depuis longtemps.

Conclusion : cela risque de durer encore longtemps !

4.Posté par parisien le 02/08/2013 16:47
mais en attendant ce sont les parisiens et parisiennes qui vont devoir payer non seulement la construction de cette abération mais également ses futurs réparations multiples et variés.
cette Gaaaaaaûûûûûûûche est visiblement d'une irrésponsabilitée mais également d'une incompétence flagrante.
il est a espérer que qu'au moment des élèctions les parisiens et parisiennes s'en souviennent et mette tout ce jolie monde a la porte des mairies.

5.Posté par Brindille le 02/08/2013 21:12
Delanöe et Hidalgo, couple infernal (!) sont adeptes de "l'open-space city", concept contemporain de
l'urbanisme joyeux, de la mobilité heureuse, etc.
"Le Paris de demain d’Anne Hidalgo ne sera donc ni la ville-musée, ni la ville patrimoniale, mais bien "une "métropole-innovante-engagée-vers-les-défis-du-futur ......

Je vous recommande la lecture de l'excellent article de Jean-Laurent Cassely :
"Le Paris d'Anne Hidalgo: les bobos, c'est fini, voici les sosos"

PARIS, c'est fini
Et dire que c'était la ville
De mon premier amour .....

J'espère quand même que les fossoyeurs de Paris vont se faire battre aux prochaines municipales !

6.Posté par parisien le 03/08/2013 17:25
aprés lecture du lien donnée par Brindille , il s'avére que cette chére Hidalgo ne réve que d'une ville de cadre supérieur aimant la fête,
sans voiture ou le vélibe est roi .
"tant pis pour les petite gens , qu'ils ayent vivre en banlieux , là ou est leur place ."
paris a toujour été un mélange des genres, des cultures; les ateliers cotoyent dans la même cour la famille du cinquiéme.
le fleuriste du bas de la rue qui connait le primeur plus loin car ce dernier vient lui prendre des fleurs; la boulangére qui donne sont pain au chocolat a l'enfant qui sort de l'école, la mêre venant le payer plus tard ; c'est cela paris.
Hidalgo veux balayer tout cela pour en faire une ville vide , neutre copie parfaite de londre, san francisco.....BEURK
je suis née a paris (3ieme Génération), je travail a paris , je vie a paris et cette mégére ne fera pas de paris une ville sans Âme propre.

7.Posté par vu de sirius le 08/08/2013 13:37
Les skates sont de plus en plus la plaie du piéton parisien. Les skateurs se sont par exemple appropriés les abords du POPB dans le 12éme où ils régnent en maîtres (claquements intempestifs de leur infernale planche à roulette en prime).Evidemment essayer de limiter leurs "activités" serait une atteinte fâchiste inacceptables à leur "droits", réminiscents des "heures les + sombres", etc

8.Posté par Florent le 08/08/2013 16:45
Habitant du quartier, ce n'ai pas le projet qui me choque (apres on aime ou on aime pas, comme baubourg, musee du quai branly, etc...)

En revanche c'est l'absence de plan de circulation, pour allé d'Est en Ouest c'est la galere!

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