Notre article sur la "Tour en or" (cliquez ici, qu'on pourra bientôt qualifier de Tour des Scandales, n'a pas attendu longtemps avant d'être confirmé par la réalité.
Alors que "Delanoë incorporated" fait mine, s'agissant des tours, de parler de réflexion, de concertation, etc, etc, le cadeau à Unibail, d'une valeur de plusieurs centaines de millions d'euros, fera l'objet d'une première présentation par Delanoë lui-même le jeudi 25 septembre à l'Hôtel de Ville. Les architectes sont pressentis, l'usage des espaces aussi et l'emplacement choisi mais, bien sûr, il ne s'agit que de simples esquisses. En matière de sommets, c'est davantage celui de la crédulité du public que celui de l'art de bâtir qui est visé.
L'objectif est de pure communication pour Delanoë et de bons gros sous pour Unibail. Quand on sait que ce groupe avait vendu, en 2007, pour 2,1 milliards d'euros, deux tours flambant neuves signées Jean-Paul Viguier à la Défense on comprend qu'il ne s'agit guère d'amour de l'architecture et de la hauteur.
A noter, ironie du sort, que l'un des deux acheteurs de cet ensemble dit "Coeur Défense" était la banque Lehman brothers, mise en faillite la semaine dernière ! Ils ont le nez creux, chez Unibail. Peut-être pourront-ils racheter à bon prix Coeur Défense avec les profits qu'ils feront sur la Tour des Scandales ? La boucle serait bouclée.
Nous avons déjà démontré que la ville n'a aucun intérêt à cette opération et cette précipitation. Mais, comme nous sommes bonne pâte, nous irons de notre proposition. Pour que Delanoë prouve qu'il ne s'agit pas d'une faveur à un groupe privé et puisqu'il nous rebat constamment les oreilles avec ses objectifs de logements sociaux, chiche qu'il obtienne d'Unibail que la fameuse loi SRU soit respectée pour cette opération hautement symbolique.
Qu'il exige donc, comme il est en position de le faire, que 20 % des surfaces de la tour soient affectés à du logement social. Et pas seulement dans les sous-sols !
Autre solution, pour prouver sa bonne foi, qu'Unibail reverse une part substantielle des profits de monopole obtenus grâce à cette tour, pour le financement d'équipements publics, la couverture du Périph' par exemple. Il existe des moyens juridiques pour répartir plus équitablement tout cet argent.
Cette édifiante affaire ne fait décidément que commencer.
Alors que "Delanoë incorporated" fait mine, s'agissant des tours, de parler de réflexion, de concertation, etc, etc, le cadeau à Unibail, d'une valeur de plusieurs centaines de millions d'euros, fera l'objet d'une première présentation par Delanoë lui-même le jeudi 25 septembre à l'Hôtel de Ville. Les architectes sont pressentis, l'usage des espaces aussi et l'emplacement choisi mais, bien sûr, il ne s'agit que de simples esquisses. En matière de sommets, c'est davantage celui de la crédulité du public que celui de l'art de bâtir qui est visé.
L'objectif est de pure communication pour Delanoë et de bons gros sous pour Unibail. Quand on sait que ce groupe avait vendu, en 2007, pour 2,1 milliards d'euros, deux tours flambant neuves signées Jean-Paul Viguier à la Défense on comprend qu'il ne s'agit guère d'amour de l'architecture et de la hauteur.
A noter, ironie du sort, que l'un des deux acheteurs de cet ensemble dit "Coeur Défense" était la banque Lehman brothers, mise en faillite la semaine dernière ! Ils ont le nez creux, chez Unibail. Peut-être pourront-ils racheter à bon prix Coeur Défense avec les profits qu'ils feront sur la Tour des Scandales ? La boucle serait bouclée.
Nous avons déjà démontré que la ville n'a aucun intérêt à cette opération et cette précipitation. Mais, comme nous sommes bonne pâte, nous irons de notre proposition. Pour que Delanoë prouve qu'il ne s'agit pas d'une faveur à un groupe privé et puisqu'il nous rebat constamment les oreilles avec ses objectifs de logements sociaux, chiche qu'il obtienne d'Unibail que la fameuse loi SRU soit respectée pour cette opération hautement symbolique.
Qu'il exige donc, comme il est en position de le faire, que 20 % des surfaces de la tour soient affectés à du logement social. Et pas seulement dans les sous-sols !
Autre solution, pour prouver sa bonne foi, qu'Unibail reverse une part substantielle des profits de monopole obtenus grâce à cette tour, pour le financement d'équipements publics, la couverture du Périph' par exemple. Il existe des moyens juridiques pour répartir plus équitablement tout cet argent.
Cette édifiante affaire ne fait décidément que commencer.