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Hommage national et poudre de perlimpinpin




Navrant et presque obscène : les chansons sirupeuses et la mine outrancièrement déconfite de Hollande lors de l'hommage national aux victimes des assassinats du 13 novembre étaient tout simplement insupportables.



Chaque jour, Hollande coche une case sur son agenda en espérant que sa responsabilité dans ces massacres n'apparaisse pas au grand jour avant les élections régionales. Il compte sur la Cop 21 et les médias pour tenir jusqu'à mercredi et après cela : roue libre jusqu'au scrutin de dimanche.

La France avait connu de sacrés cyniques mais au moins avaient-ils un brin de talent.

Le plus consternant fut la mélopée logorrhéique de "Perlimpinpin", air de Barbara dans sa période larmoyante chanté par la d'habitude estimable Nathalie Dessay.

Que nous dit le texte de cette chanson ?

"Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !

Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !"

Mais quelle est donc la deuxième innocence frappée dans tous ces drames ?

Les morts sont unilatéralement des victimes de musulmans fanatiques, pour appeler ces criminels par leur caractéristique principale, ce que refuse de faire Hollande par pur électoralisme.

Ce déni est la cause première de la perpétuation du problème, de l'incapacité à frapper réellement là où cela fait mal. Le pouvoir socialiste continue de se coucher devant les salafistes et assimilés, les voiles d'envahir l'université et l'hôpital. Tant que la laïcité s'affirmera à moitié, voire pas du tout, le climat restera favorable aux assassins dans les banlieues où, soit dit en pensant, on ne voit quasiment aucun drapeau français aux balcons ...

En attendant, sans doute puisée à la ridicule culturine d'un transfuge du delanoisme installé désormais à l'Elysée, le conseiller en com' Gantzer, cette chansonnette a résonné comme une insulte aux victimes.

Samedi 28 Novembre 2015
Serge Federbusch






1.Posté par Seb le 28/11/2015 13:28 (depuis mobile)
Tout est dit cher monsieur . La responsabilité de ce gouvernement laxiste est évidente , les services secrets algériens ont prévenu la DGSI depuis belle lurette de l'imminence d'attentats . Immonde recup opportuniste des communicants .
À vomir

2.Posté par Seb le 28/11/2015 13:30 (depuis mobile)
Summum du mépris élyséen , accrocher un drapeau et prendre un selfi à poster sur les réseaux .
Rien n'arrêtera ces élites bien pensantes agissant au jour le jour suivant les drames .
Affligeant , navrant , écoeurant

3.Posté par mouloud off le 28/11/2015 13:54
En écho à cette mièvrerie mal chantée, certains passages du discours "écrit par le président" lui-même" précise la propagande de l'Elysée méritent relecture ; extrait :

"Ces femmes, ces hommes, en ce vendredi 13 novembre, étaient à Paris, une ville qui donne un manteau de lumière aux idées, une ville qui vibre le jour et qui brille la nuit. Ils étaient sur les terrasses des cafés, ces lieux de passage ouverts aux rencontres et aux idées. Ils partageaient un repas aux saveurs du monde, dans cette soirée où l’automne ne paraissait pas finir. Ils chantaient au Bataclan aux sons d’un groupe américain qui leur faisait l’amitié de se produire dans une salle qui depuis deux siècles incarne l’esprit de Paris." (sic).

On savait que notre président était un aigle de guerre mais on ne connaissait pas sa plume !

4.Posté par Barbech le 29/11/2015 08:56
La cour des Invalides et la Garde Républicaine étaient, dans mon esprit, un honneur réservé aux militaires et civils morts pour la Patrie. Or je n'ai pas lu ni entendu qu'une seule victime des attentats du 13 novembre soit morte pour notre pays, aussi atroce et insupportable soit leur mort à tous. Ainsi, faire de ces deux symboles, des instruments de pure communication en période électorale est une insulte faite aux victimes elles-mêmes. La médiocrité de l'actuel président trouve là encore sa parfaite manifestation.

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