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Le dernier des templiers



Nicolas Cage s'est à nouveau égaré dans un nanard qui ne regimbe pas au surnaturel, fût-il le plus grotesque.



Le dernier des templiers
Si, ce qui est bien compréhensible, vous avez peur du diable et des sorcières, mieux vaut vous éviter l'éprouvant spectacle de cette reconstitution hasardeuse des temps de peste noire. Si vous ne supportez pas les exercices puérils et les dérivations ridicules sur la violence médiévale, ignorez aussi cette série B. Si vous êtes fatigués des effets spéciaux grand-guignolesques, passez votre chemin.

Mais, si vous appréciez l'allure fatiguée et blasée de Nicolas Cage, due sans doute à la nécessité alimentaire de figurer au générique de cette ineptie, vous pouvez faire l'effort de vous déplacer jusqu'à une salle obscure. Telle sera bien la seule raison d'y perdre votre temps.


Dimanche 30 Janvier 2011
Serge Federbusch





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