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Macron : l'hyper fakenewser !


Un article d'Olivier Feutry, soutien historique du Delanopolis, qui n'en peut plus de la propagande poutiniforme de Macron !



Macron : l'hyper fakenewser !
Dans son édition du jeudi 22 février 2018, le magazine CHALLENGES, connu pour ses sympathies macronistes, n'a pas hésité à titrer en couverture, sur fond d'une photographie de l'inspecteur des Finances devenu chef de l'Etat signant des documents contenus dans un parapheur : L'HYPER PDG - IL MANAGE LA FRANCE EXACTEMENT COMME UNE ENTREPRISE.

Tout ça fait sourire, fait penser à la flagornerie de la presse des régimes autoritaires et en tout cas ne correspond pas au début du commencement d'une once de vérité.

D'abord, concernant le chef de l'Etat lui-même, il n'a jamais créé la moindre entreprise de sa vie. Son expérience dans le secteur privé s'est limitée à la banque d'affaires où son entregent, son réseau au sein de la haute fonction publique a été la principale raison de son embauche.

Quant aux pseudo-managers qui accompagneraient Emmanuel MACRON dans la conduite de cette nouvelle entreprise que serait devenu l'Etat français, il est patent qu'ils sont en très grande majorité issus de la haute administration, que lorsqu'ils sont passés par le privé, c'était pour "pantoufler" dans de grandes entreprises aux rémunérations avantageuses. Rien de vrais créateurs de richesses qui innovent, qui prennent des risques. Ils sont de cette lignée de fermiers généraux des temps modernes que décrit avec sagacité Vincent JAUVERT dans son dernier livre intitulé LES INTOUCHABLES D'ETAT, BIENVENUE EN MACRONIE.

Pire encore est le constat concernant les effectifs et comptes publics : toujours plus de dépenses, aucune réduction substantielle d'effectifs de fonctionnaires dans un état réputé obèse, et une dette et un déficit publics qui atteignent des niveaux record alors qu'ils baissent partout ailleurs en Europe. En résumé, tous l'inverse d'une gestion entrepreneuriale dont l'alpha et l'oméga est de faire plus, mieux, à moindre coût, en d'autres termes d’être plus productif.

Ce n'est pas avec une presse subventionnée aussi complaisante vis-à-vis du pouvoir en place, qui suit trop souvent une ligne dictée par ses propriétaires oligarques, que la confiance envers les grands médias reviendra.

Finalement, les médias Fake News ne sont pas toujours ceux que l'on croît !

Samedi 24 Février 2018
Serge Federbusch






1.Posté par Soret Bernard le 26/02/2018 11:25
Une citation...pour traduire cet article ....
Les politiciens (...) peuvent être de grandes stars maintenant, ils sont chaque jour à la télévision et constituent l'objet du débat public, mais cela est presque entièrement dû au fait qu'ils sont une partie de l'appareil étatique actuel et de ses pouvoirs monopolistiques. Une fois ce monopole dissous, ces « stars » de la politique deviendraient des nullités, parce que dans la vraie vie, ils sont pour la plupart des moins que rien, de simples usurpateurs, des imbéciles. Seule la démocratie leur permet de s'élever à des postes élevés. Laissés avec leurs propres compétences, jugés par leurs propres réalisations personnelles, ils sont, presque sans exception, de parfaits inconnus. (Hans Hermann Hoppe, What Must Be Done)

2.Posté par phidias le 26/02/2018 13:04
Les pauvres blaireaux du secteur public, sont tellement loin des réalités de l'entreprise qu'ils ne se rendent même pas compte du côté ringard de l'imagerie qu'ils mettent en place pour eux-mêmes. En effet, enfermés dans des symboles appris sur les bancs d'écoles aux méthodes surannées, et protégés du réel par un droit administratif qui est à la modernité ce que le balais de chanvre est à l'ordinateur, ils baignent dans un théâtre de postures qu'ils prennent pour de la communication, quand leur inexpérience en étendard, les désigne aux quolibets des vrais acteurs économiques. Spécialistes du faire-savoir, mais sans savoir, et peu de savoir-faire, ils passent leur temps en figures de séduction people devant des caméras, espérant que la brièveté de leur prestation leur donnera une aura que leur parole ne saurait en aucun cas leur conférer. Ignorants des méthodes et process en vigueur dans le monde de la valeur ajoutée, ils en parlent avec la docte suavité des ignorants dominés par leur désir de paraitre, aux frais des autres, tout en donnant des leçons à ceux là, sur la manière de conduire leurs affaires. On l'aura compris, la caste des barons du public décrit le réel qui l'arrange, celui des administrations publiques et de la dépense sans fin pour un pouvoir illusoire, faute de comprendre les tenants et aboutissants d'une réalité qui les dépasse et les dérange. L'affaiblissement actuel de la démocratie n'est pas de nature à faire espérer un changement de paradigme chez ces parasites, dont l'attachement au système est le garant de leur survie, bien au contraire.

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