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Noël aux frontières, Pâques en prison !




En guise de conte de Noël, Christiane Chavane vous raconte un passage de frontière édifiant !



Noël aux frontières, Pâques en prison !
A tous nos lecteurs, nous souhaitons un très joyeux Noël, de beaux cadeaux au pied de l’arbre, et de bonnes fêtes de fin d’année.

En ces temps troublés nous espérons qu’un peu de bon sens pourra guider nos chers (onéreux) ministres. Même si nous y croyons assez peu.

En effet les petits pas et les renoncements ne sont pas une façon de diriger un pays. En trois jours : Hollande et Valls ont promis d’inscrire dans la constitution le retrait de la nationalité française aux binationaux partis faire le djihad, ce qui est la moindre des choses et rend leur retour et donc leur possibilité de nous nuire plus aléatoire. Le lendemain Taubira dit qu’il n’en est pas question. Puis elle est désavouée, ce qui, en toute logique, devrait entraîner sa démission. Mais elle restera. Et enfin cette règle ne sera plus inscrite dans la constitution mais on modifiera la constitution pour que le législateur puisse faire une loi dans ce sens… Suive qui pourra.

Tout est bon pour sauver la face du soldat Hollande et de ses tristes sbires, Valls et Taubira. Il veut que la droite vote pour sa réforme de la constitution et les règles liberticides que cela va nous amener au nom d’une promesse de sécurité qui ne vaut pas plus que n’importe quelle promesse de politicien, donc il fait semblant de persister, car la déchéance de nationalité est pour la droite la condition sine qua non pour accepter le reste. Mais la droite hésitera à voter un texte qui laisse autant de marge à l’incertitude, donc elle va encore se diviser.

Evidemment avant de déchoir quelqu’un de sa nationalité il aurait été plus intelligent de ne pas le naturaliser, mais là on va toucher au sacro-saint droit du sol, hérité de l’ancien régime, quand tout citoyen né en France était Français et donc avait le devoir de prendre les armes pour la France si le besoin s’en faisait sentir. Cela n’a rien de républicain, et sous l’ancien régime, on ne venait pas d’Afrique en clandestin pour accoucher en France.

Lorsque Pasqua avait décidé de modifier le droit du sol de sorte que la nationalité ne soit pas automatiquement donnée mais simplement demandée, et justifiée par une connaissance de la langue et un comportement convenable, la gauche avait hurlé au loup, et dès Mitterrand réélu, avait supprimé sa loi. Pourtant, il n’avait fait que ce qui se fait partout : on ne donne pas une nationalité à quelqu’un qui méprise le pays d’accueil, qui en refuse la langue et les coutumes, et qui se livre à la délinquance. Comme on dit : chacun sa merde !

Mais le plus beau coup de bluff de Hollande c’est quand même la fermeture des frontières, et là je peux en témoigner directement. Fermer les frontières et remettre des douaniers, c’est vite dit mais il faut du temps pour les recruter, les douaniers. Il est donc impossible d’être efficace d’un coup de baguette magique.

Pourtant sur la route de la Catalogne, ce 23 décembre, en approchant de la frontière par l’autoroute, un panneau mentionnait « contrôle de police à 6 km », c’est-à-dire au niveau de l’ancienne douane. De fait, c’était juste là que commençait l’embouteillage correspondant. Je me suis demandée pourquoi on contrôlait les Français qui sortaient puisque le but du jeu est surtout d’empêcher des terroristes de RENTRER. Mais foin de ces détails, je ne suis pas spécialiste de la question et je suppose qu’ils savent ce qu’ils font. Non ?

La queue n’avançait pas, nous étions cernés par les poids lourds, de trois files nous sommes passés à une seule, juste au moment d’entamer une côte, donc au pas derrière des véhicules lents, très lents. Nous y avons passé près d’une heure.

En arrivant à l’ancien poste de douane, les files se séparaient en deux : poids lourds d’un côté, voitures de l’autre, sur une voie balisée par des quilles. Nous empruntons donc notre voie et ressortons après la douane sans avoir vu le moindre contrôle. Il en est de même pour les camions que nous apercevons de loin, en file indienne, passant sans s’arrêter devant des bâtiments fermés.

Dans l’autre sens nous croisons un gigantesque embouteillage de véhicules quittant l’Espagne, qui eux aussi font la queue pour ne pas être contrôlés. Autrement dit on nous a fait mariner une heure sur une file, à brûler de l’essence qui ne fera même pas rentrer de TIPP (parce que du coup j’ai fait mon plein en Espagne où il est 30% moins cher), juste pour nous faire croire qu’on s’occupait de notre sécurité.

La Hollandie, ou le gouvernement-leurre !

Samedi 26 Décembre 2015
Serge Federbusch






1.Posté par Phil75 le 28/12/2015 07:51
J'ai fait un aller-retour Berlin en avion après la "fermeture des frontières".

A l'aller : aucun contrôle. Au retour : un seul contrôle avant l'embarquement par un policier... allemand.

2.Posté par ancien régime le 29/12/2015 23:05
" au sacro-saint droit du sol, hérité de l’ancien régime, quand tout citoyen né en France était Français et donc avait le devoir de prendre les armes pour la France si le besoin s’en faisait sentir. Cela n’a rien de républicain, et sous l’ancien régime,..."

vous relisez-vous parfois? et avez-vous une idée précise de ce dont vous parlez?
comment sous cet "ancien régime" pouvait-on être "citoyen", l' on naissait, madame, sujet de Sa Majesté ... et seule la noblesse (droit du sang) avait le DEVOIR de servir (la troupe était levée, mercenaire etc ...), c' est bien la révolution qui a imposé l' impôt du sang à TOUS (en rappelant qu' une des justifications de la non-fiscalisation - partielle - de la noblesse était justement ce prélèvement sanguin ...) , la République naissante ayant saigné effectivement à blanc nôtre cher et beau pays (bilan démographique Révolution+Empire, un désastre) et augmentant, au passage, les impôts dont le peuple, si mes souvenirs de ce temps sont encore bons, était déjà fort grevé (même Marx en convient, je crois).
Vous rappelant donc, que dans l' ancien régime, toute position en ce bas monde était dûe au SANG (bleu ou non) et en rien au sol (un noble exilé restait noble).
C' est bien "la République" qui a utilisé cette notion de droit du sol (encore que pas toujours, quelle république?, il en a cinq ...), ce genre de faux débat est lassant, surtout quand, comme dans le cas présent, il patauge dans un vide sidéral, la réalité présente étant que la France reconnaît, ET le droit du sol (avec ses implications essentiellement fiscales maintenant) ET le droit du sang (sinon mes enfants nés de mère française à l' étranger ne seraient pas français).
Le fonds du débat étant (voir nôtre PM): la nationalité est un contrat.
Si c' est le cas, qu' on me rembourse ...

3.Posté par Challier le 01/01/2016 23:19
Giscard est né à Coblence, comme beaucoup de nobles exilés par la Révolution, et est français par le droit du sang.
C'est la Ripoublique ploutocratique et maçonnique d'Hexagonie qui a créé le droit du sol, andouillerie suprême.
C'est Gerard Menuhin qui dans la suite de son père Lord Yehudi Menuhin d'origine Loubavitch (qui soutenait les palestiniens contre l'état sioniste et a ridiculisé Clinton qui voulait faire la guerre en Irak et y a renoncé) et écrit un livre en allemand où il explique que Hitler était le seul homme d'état qui aurait pu délivrer le monde de la menace ploutocratique et juive.
Mais le grand Mamamouchi et son Mussolini de carnaval n'ont pas assez d'argent pour s'acheter des avions et être chefs d'escadrille, quand les cons voleront.

4.Posté par menfin le 11/01/2016 11:47
Le droit du sol date de 1315 sous Louis X le Hutin. Il a été ensuite supprimé et repris plusieurs fois jusqu'à sa forme actuelle.
Montesquieu, mort en 1755 donc bien avant la révolution, fustigeait déjà le droit du sol comme une absurdité en disant qu'un cheval ne devient pas une vache parce qu'il est né dans une étable.
Giscard n'est pas enfant de nobles exilés. Il est né à Coblence comme beaucoup de Français sont nés à l'étranger parce que ses parents y résidaient pour des raisons professionnelles. Son titre nobiliaire a été acheté. Il n'avait plus d'héritier et se trouvait donc disponible.

5.Posté par Challier le 12/01/2016 00:57
Giscard n'est pas enfant de nobles exilés, mais sa naissance à Coblence a provoqué l'ironie des journalistes, en raison de l'histoire des émigrés après 1789, afin d'appuyer le ridicule de ses prétentions aristocratiques. Comment peut-on comprendre de travers une ironie aussi banale, concernant l'ex de la Tour Fondue, empêché de le prétendre par une vieille héritière du titre ?
La formule "vu de Coblence" inventée à la révolution lui était appliquée, en raison de cette naissance.
Vous citez le droit du sol comme une absurdité. La comparaison avec le cheval né dans une étable est souvent citée à droite, en proposant Jésus comme petit veau, comme nouvelle absurdité.
La 3ème république ignora longtemps le divorce, qui était remplacé par la séparation de corps et de biens, alors que le divorce existait chez les orthodoxes et les hébreux (le Guett). En Angleterre on se marie à l'église.

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