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Sabban dans le mille !



François Hollande et le féminisme : c’est au pied du murmure qu’on voit le caleçon !

Notre estimé Mouloud, correspondant du Delanopolis de son état, s'amuse en effet des énormes contradictions hollandesques sur la question des droits de la femme, surtout quand on observe comment elles sont traitées au Conseil général de Corrèze !



Sabban dans le mille !

Une rumeur insidieuse et perverse dit que l’inoubliable Michelle Sabban artiste-peintre et accessoirement députée européenne mais surtout Pasionaria du grand féministe Dominique Strauss-Khan (celui qui aime à reprendre un aphorisme éculé de S. Guitry : « Je suis contre les femmes, tout contre ») aurait hésité à offrir le magnifique portrait (voir la photo de ce chef d'oeuvre en illustration) peint (à la main ?) de Louise Michel à DSK. Elle aurait eu peur que l’oeuvre soit détournée par le libertin.

Quant au féminisme de Hollande, il a effectivement brillé ces dernières années dans ses diverses fonctions et actions, passées à flinguer des femmes de pouvoir ! Flinguer Royal, flinguer Aubry au PS puis à la candidature à la présidentielle c’est faire preuve de féminisme ! Au conseil général de Corrèze, parmi les vice-présidents et membres de la commission permanente ne siègent que 2 femmes sur 27 membres actifs ! Vive la parité hollandaise !

Quant à sa passion pour Louise Michel, icône de la Gauche prolétarienne… elle doit laisser plus d’un anarchiste pantois, à moins que Bakounine ne couve sous François ?

Une question reste pendante : le drapeau noir flottera-t-il sur l’Elysée ?

Lundi 12 Mars 2012
Serge Federbusch






1.Posté par Hipstagazine.com le 13/03/2012 03:08

"C'est au pied du murmure qu'on voit le caleçon !"

Quelle ravissante et délicieuse formule...
Nous la retiendrons et la méditerons...

Honneur à vous M'sieur Delanopolis que d'ainsi évoquer la parité et la cause des femmes !
Il est vrai que la droite innove davantage.
En effet, dans une circulaire en date du 21 février dernier, le premier des ministres affirme sa volonté de supprimer des formulaires administratifs le terme mademoiselle.
Une victoire que revendiquent les associations féministes comme Osez le féminisme et Les chiennes de garde, adeptes de la suppression des formulaires de cette “case en trop”.

Surtout, une case en moins !


Sur quelle planète vivent-elles ?
Pensant servir la cause des femmes, dont certaines, il convient de le rappeler, avaient lancé une campagne, raffinée et d’un goût exquis, sur l’air d’Osez le clitoris… ne servent rien du tout, poursuivant des combats stupides, alors que perdurent de très importants problèmes, tels l’inégalité des salaires, les violences conjugales, l’absence de parité (5 femmes contre 32 académiciens !), etc., dont elles devraient enfin s’occuper plus activement et surtout, efficacement, prouvant ainsi leur efficience, à défaut de leur utilité.
Selon elles, l’usage du terme mademoiselle obligerait les femmes à révéler une situation personnelle.
Qui n’a jamais eu à communiquer de données personnelles, dont son âge, son adresse, le nombre d’enfants, etc.?
Après la mode du CV anonyme, verra-t-on advenir du CV neutre, sans précision de sexe, ou celle du CV sans info ?
Apparemment, cocher la case mademoiselle signifiait laissée pour compte, plaquée ou non concubine…
Nouveau synonyme infâmant de célibataire, mademoiselle permettrait aux hommes de déceler une “disponibilité sexuelle potentielle”, engendrant, entre autres, harcèlement au travail.
(Oh ! Les vilains mâles perpétuellement en rut de “potentiellle” !)
Effectivement, une femme mariée n’est jamais harcelée, nul ne lui fait jamais la cour et il n’est de liaison qu’entre un monsieur et une mademoiselle.

Top délire


Mieux encore: la polémique grammaticale ! Il fallait y songer. C’est fort original, saluons la performance.
A mettre en pratique, ce sera autres chose.
La primauté du masculin dans les accords en fonction de la proximité…
Au lieu d’écrire : les faitouts, les torchons et les casseroles sont rangés,
Il faudrait écrire: les faitouts, les torchons et les casseroles sont rangées.
Tant, il est vrai que les casseroles menaçaient de se révolter.
(Et une révolte de casseroles, vous imaginez le tintamarre…)
Polis par les siècles, apprises dès l’enfance, les règles d’accord ne semblaient importuner personne, nous nous ne soupçonnions point que ces convention ne visaient en fait qu’à humilier les dames et surtout, les militantes féministes.
Puisque faute de s’acharner sur les vrais problèmes, ces non-demoiselles, ne représentant qu’elles, cherchent de quoi se distraire… Il conviendrait donc de leur suggérer d’en finir avec une autre terrible injustice et de féminiser tous les termes n’existant qu’au masculin, tel un crabe, un billard, un comptoir, etc. Crabette, billarde, comptoire ?

Tout ceci devenant gravissime, il nous faut donc d’urgence organiser un referendum sur ces thèmes majeurs et surtout, élire à la présidence le candidat qui va immédiatement l’inscrire à son programme avec pour devise, il va de soi: "c'est au pied du murmure qu'on voit le caleçon !"

Quant au drapeau noir... nous savons que côté back stage, ce ne sera pas la couleur du printemps.


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