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The Green Sornette


Prendre de la distance avec ses héros, c'est bien. Mais quand ce sont des super-héros, c'est difficile.



The Green Sornette
The Green Hornet, traduire le Frelon vert, était à l'origine une série télévisée américaine un peu plate et souffrant de la comparaison avec les tribulations d'autres justiciers masqués à l'oeuvre sur le territoire américain, notamment un costaud vêtu de noir ressemblant à une chauve-souris et un balèze portant cape rouge et bleue venant de Krypton. C'est uniquement grâce au personnage de son valet Kato, incarné par Bruce Lee à ses débuts, qu'il méritait d'entrer dans la petite histoire des nanards télévisés.

Et bien sa réincarnation de 2010 dans un film de Michel Gondry ne va pas lui donner le punch qui lui faisait défaut ! Sans doute conscient du peu d'originalité du scénario primitif, le metteur en scène a cru bon de prendre systématiquement de la distance avec ses personnages en les faisant passer pour des crétins que seule la chance et la débilité plus grande encore de leurs adversaires allaient tirer d'affaires.

Mais le procédé devient rapidement lassant et il faut attendre le générique de fin, si l'on ose dire, pour trouver quelque ingrédient de qualité dans cette trop longue ineptie filmée.

Un frelon piqué des hannetons ? Trop folle la guêpe !

Lundi 17 Janvier 2011
Serge Federbusch





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