Le Wall Street Journal du 30 mai a lancé un gros pavé dans la mare en révélant que le CIO (comité international olympique) s'était mis d'accord avec les villes de Los Angelès et Paris pour que les JO de 2024 soient attribués à Paris et ceux de 2028 à Los Angelès. Le CIO ne pouvait que démentir ensuite cet arrangement, le parcours décisionnaire n'étant pas encore bouclé puisque ce n'est que le 13 septembre à Lima (Pérou) que le vote doit avoir lieu et la décision officiellement annoncée.
En effet sur le terrain on fait comme si la compétition restait ouverte.... Un dernier examen oral doit avoir lieu à Lausanne les 11-12 juillet.
Le processus de sélection tourne à la farce. Plus personne ne veut des JO. Successivement, les villes de Hambourg, Boston, Budapest et Rome ont retiré leur candidature et le CIO voit surgir le spectre d'un rejet général de cette manifestation que les excès en tout genre ont discréditée.
Paris est la seule ville dont les dirigeants, appuyés voire télécommandés par le gouvernement, continuent à les revendiquer. Ils les veulent pour 2024, car 2028 ne satisferait pas leur soif pressante de publicité. Selon diverses sources notamment le Huffington Post, ils auraient mis en demeure le CIO de leur réserver cette date au motif que les terrains affectés en Seine St Denis au village olympique ne seraient plus disponibles en 2028... Certains affirment qu'une subvention de l’État de un milliard d'€ a été proposée pour 2024 qui disparaitrait pour 2028 !
A l'inverse, si Los Angelès acceptait 2028 de gaîté de cœur, le CIO lui octroierait un financement de 2 milliards de $ pour l'aider à supporter le coût des développements nécessaires car là-bas les organisateurs ne peuvent compter que sur du financement privé. Chez nous, c'est mieux, on finance par de la dette d’État...
En somme, à grands coups de milliards (de $ ou d'€) tout le monde serait content et le CIO se verrait retirer une grosse épine du pied. Ce secret de polichinelle sera vraisemblablement levé en septembre à Lima. Le coryphée et ses choreutes du monde politique et sportif continueront d'ici-là à chanter et danser en relation avec l'action, à la manière des comédiens des tragédies de Sophocle.
En effet sur le terrain on fait comme si la compétition restait ouverte.... Un dernier examen oral doit avoir lieu à Lausanne les 11-12 juillet.
Le processus de sélection tourne à la farce. Plus personne ne veut des JO. Successivement, les villes de Hambourg, Boston, Budapest et Rome ont retiré leur candidature et le CIO voit surgir le spectre d'un rejet général de cette manifestation que les excès en tout genre ont discréditée.
Paris est la seule ville dont les dirigeants, appuyés voire télécommandés par le gouvernement, continuent à les revendiquer. Ils les veulent pour 2024, car 2028 ne satisferait pas leur soif pressante de publicité. Selon diverses sources notamment le Huffington Post, ils auraient mis en demeure le CIO de leur réserver cette date au motif que les terrains affectés en Seine St Denis au village olympique ne seraient plus disponibles en 2028... Certains affirment qu'une subvention de l’État de un milliard d'€ a été proposée pour 2024 qui disparaitrait pour 2028 !
A l'inverse, si Los Angelès acceptait 2028 de gaîté de cœur, le CIO lui octroierait un financement de 2 milliards de $ pour l'aider à supporter le coût des développements nécessaires car là-bas les organisateurs ne peuvent compter que sur du financement privé. Chez nous, c'est mieux, on finance par de la dette d’État...
En somme, à grands coups de milliards (de $ ou d'€) tout le monde serait content et le CIO se verrait retirer une grosse épine du pied. Ce secret de polichinelle sera vraisemblablement levé en septembre à Lima. Le coryphée et ses choreutes du monde politique et sportif continueront d'ici-là à chanter et danser en relation avec l'action, à la manière des comédiens des tragédies de Sophocle.