Splendide et désertée au coeur même de la mairie !
Anne Hidalgo a-t-elle cédé à la peur ? En tout cas, la Mairie de Paris ne fournit aucune explication vraiment recevable pour justifier cette fermeture.
C’est aujourd'hui la bibliothèque la plus sûre de la capitale. Certes, Paris ayant connu diverses insurrections, l'Hôtel de ville fut souvent le point de ralliement d'émeutiers, insurgés et révolutionnaires et la commune a laissé ses traces dans la mémoire des élu(e)s de la capitale mais ça, c’était avant !
Inaugurée en 1890, elle abrite désormais plus de 600 000 documents souvent rares, voire uniques (livres, périodiques, manuscrits, dessins d’architecture, photos) dont les chercheurs, les politiques, les étudiants raffolent. « Cette bibliothèque constitue un lieu incontournable de recherche, inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, elle offre l’un des meilleurs exemples d’architecture de bibliothèque de la fin du XIXe siècle » déclarait d’ailleurs Bertrand Delanoë lors de sa réouverture après travaux en 2010. Mais voilà, elle est fermée au public depuis les attentats du mois de janvier et ne remplit plus son rôle de service public.
Pourtant, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a maintenu ouverts coûte que coûte tous les autres bâtiments publics municipaux, dont les autres bibliothèques parisiennes « pour ne pas céder à la peur et aux terroristes ». Des équipements qui ont connu par ailleurs de grandes difficultés à fonctionner avec les contraintes de la mise en place du plan Vigipirate attentat.
Inutile cependant de tenter de se rendre pour le moment à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville (BHdV) située au quatrième étage de la mairie de Paris. Le public y est refoulé fissa. « L’accès à la bibliothèque est interdit pour raison de sécurité » affirme sans plus d’explication l’administration. Curieux quand on sait que l’Hôtel de Ville est l’un des bâtiments les plus contrôlés de la capitale. Il faut en effet passer un premier barrage, pour ensuite passer sous un détecteur de métaux et déposer sa pièce d’identité en échange d’une carte d’accès temporaire. Alors les services d’Anne Hidalgo ont-ils peur d’un lecteur ou d'un chercheur malveillant ?
Encore plus curieux car en réalité l’Hôtel de Ville…. n’est pas interdit au public ! En effet de nombreux badauds peuvent se rendre dans les salles d’exposition, voire dans les salons d’honneur de la mairie où ont eu lieu déjà plusieurs pince-fesses. Alors pourquoi la BHVP reste-telle portes closes depuis maintenant près de six semaines ?
Une fermeture qui pourrait perdurer car les autorités n’annoncent aucune date de réouverture. Il est vrai qu’elles n’ont pour le moment pas pu expliquer les raisons de cette fermeture. D’ailleurs, les personnels commencent à se poser des questions. La mairie de Paris veut elle fermer la Bibliothèque administrative de l’Hôtel de Ville ? On sait déjà que l’avenir des bibliothèques patrimoniales gérées par la municipalité (Bibliothèques Historique, Forney, BiLiPo…) est on ne peut plus flou, celui de la BHdV semble embourbé dans le marais.
On attend avec impatience les explications de la mairie quand à la fermeture soudaine, et sur ordre du cabinet du maire, de la BHdV. On n’imagine pas que ce soit en raison de la peur d’Anne Hidalgo face au terrorisme.
Lire aussi ICI.
C’est aujourd'hui la bibliothèque la plus sûre de la capitale. Certes, Paris ayant connu diverses insurrections, l'Hôtel de ville fut souvent le point de ralliement d'émeutiers, insurgés et révolutionnaires et la commune a laissé ses traces dans la mémoire des élu(e)s de la capitale mais ça, c’était avant !
Inaugurée en 1890, elle abrite désormais plus de 600 000 documents souvent rares, voire uniques (livres, périodiques, manuscrits, dessins d’architecture, photos) dont les chercheurs, les politiques, les étudiants raffolent. « Cette bibliothèque constitue un lieu incontournable de recherche, inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, elle offre l’un des meilleurs exemples d’architecture de bibliothèque de la fin du XIXe siècle » déclarait d’ailleurs Bertrand Delanoë lors de sa réouverture après travaux en 2010. Mais voilà, elle est fermée au public depuis les attentats du mois de janvier et ne remplit plus son rôle de service public.
Pourtant, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a maintenu ouverts coûte que coûte tous les autres bâtiments publics municipaux, dont les autres bibliothèques parisiennes « pour ne pas céder à la peur et aux terroristes ». Des équipements qui ont connu par ailleurs de grandes difficultés à fonctionner avec les contraintes de la mise en place du plan Vigipirate attentat.
Inutile cependant de tenter de se rendre pour le moment à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville (BHdV) située au quatrième étage de la mairie de Paris. Le public y est refoulé fissa. « L’accès à la bibliothèque est interdit pour raison de sécurité » affirme sans plus d’explication l’administration. Curieux quand on sait que l’Hôtel de Ville est l’un des bâtiments les plus contrôlés de la capitale. Il faut en effet passer un premier barrage, pour ensuite passer sous un détecteur de métaux et déposer sa pièce d’identité en échange d’une carte d’accès temporaire. Alors les services d’Anne Hidalgo ont-ils peur d’un lecteur ou d'un chercheur malveillant ?
Encore plus curieux car en réalité l’Hôtel de Ville…. n’est pas interdit au public ! En effet de nombreux badauds peuvent se rendre dans les salles d’exposition, voire dans les salons d’honneur de la mairie où ont eu lieu déjà plusieurs pince-fesses. Alors pourquoi la BHVP reste-telle portes closes depuis maintenant près de six semaines ?
Une fermeture qui pourrait perdurer car les autorités n’annoncent aucune date de réouverture. Il est vrai qu’elles n’ont pour le moment pas pu expliquer les raisons de cette fermeture. D’ailleurs, les personnels commencent à se poser des questions. La mairie de Paris veut elle fermer la Bibliothèque administrative de l’Hôtel de Ville ? On sait déjà que l’avenir des bibliothèques patrimoniales gérées par la municipalité (Bibliothèques Historique, Forney, BiLiPo…) est on ne peut plus flou, celui de la BHdV semble embourbé dans le marais.
On attend avec impatience les explications de la mairie quand à la fermeture soudaine, et sur ordre du cabinet du maire, de la BHdV. On n’imagine pas que ce soit en raison de la peur d’Anne Hidalgo face au terrorisme.
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