Elle respire comme elle ment
"Hidalgo et Hollande, pour une fois, sont sur la même longueur d'onde. Hollande veut utiliser l’écologie et le sommet de Paris de décembre 2015 à des fins de sauvetage politique. Il s’est converti grâce à une apparition de « Notre Dame des Landes ». Son seul but est de gagner quelques maigres voix et surtout de ne pas perdre totalement l’électorat écolo. Mais la bataille sera rude car Duflot n’est pas de nature à se laisser faire et à laisser passer l’occasion de se pavaner sur toutes les chaines lors d’une campagne présidentielle. Quoi qu’il fasse, Hollande aura Duflot sur sa route en 2017.
A Paris, Hidalgo veut détourner l'opinion de ses échecs sur tous les sujets. Alors, pour préparer les esprits, la bataille du diesel est relancée. La seule absurdité à propos du tout diesel, c’est que la pétrochimie européenne, qui utilise du brut léger, produit très peu de diesel et beaucoup d’essence et qu’il serait donc préférable pour l’Europe de consommer plus d’essence et moins de diesel. Mais cet argument technique et économique, personne n’en parle et tout le monde s’en fout. Le diesel est mauvais et doit être sacrifié sur l’hôtel du Dieu écolo car il émet des particules fines, soi-disant cancérigènes.
Les écolos mettent régulièrement et sans aucun fondement les pics de pollution aux particules fines sur le dos du diesel. On va une fois de plus entuber le vulgum pecus, avec la complicité bienveillante des journalistes qui ne relèvent jamais les insanités et mensonges proférés par leurs amis écolos, de gauche comme eux. Le but ultime est de déclencher une paranoïa en suscitant la peur.
Mais si on regarde les faits, le diesel est responsable de bien peu de choses. L’épisode souvent cité par les écolos est celui de décembre 2013, qui a vu un pic de pollution aux particules fines dans la région parisienne. D’après les études publiées depuis lors, le diesel des automobiles n’a été responsable que de 0,7% de l’émission des particules fines. Le reste provenait pour l’essentiel des rejets des centrales thermiques des pays qui « donnent l’exemple » en matière d’écologie : l’Allemagne et les Pays Bas.
Rappelons quelques faits scientifiquement établis à propos du diesel :
Les particules fines émises par les moteurs diesel ne sont pas cancérigènes. Des études impliquant des milliers de travailleurs dans des mines de potasse l’ont largement montré ;
La pollution aux particules fines diminue en fait fortement à Paris mais statistiquement elle augmente ! La raison est simple : les méthodes de mesure et les seuils utilisés ont été changés car la courbe n’allait pas dans le bon sens ! Ah que les méthodes du Giec et de Al Gore, qui trafiquent courbes et données, ont du bon… ;
Les leaders écolos (Placé, Duflot, Batho,…) insistent tous lourdement sur le chiffre de 44 000 décès liés aux particules fines. Ils oublient bien sûr de mentionner le fait qu’il s’agit de décès « prématurés » de personnes qui avaient déjà une pathologie létale. Par ailleurs, ce chiffre ne provient pas d’une étude scientifique de l’OMS basée sur des cas réels mais d’une simple projection statistique faite par la Communauté Européenne et ne s’appuyant sur aucune donnée expérimentale. Et cette analyse mentionne uniquement la possibilité de décès prématurés de 3 à 7 mois, soit probablement moins que le degré d’incertitude de l’analyse ;
En éliminant les pics issus d’Allemagne qui ne sont pas tous, heureusement, de l’ampleur de celui enregistré en décembre 2013, la provenance des particules fines en région parisienne est la suivante : agriculture 21%, chauffage 34%, industrie 31%, transport (voitures, trains, avions) 14% ;
Par ailleurs, l’attention est portée quasi exclusivement sur Paris mais si on considère le reste de la France, le diesel est encore moins responsable de l’émission de particules fines dont les causes principales sont les suivantes : engrais, pesticides et labourage, chauffage au bois et brûlage, érosion des sols, vents de sable et d’argile en provenance notamment du Sahara et des plages, pollution biologique (pollen, bactéries, spores, excréments séchés de vaches, moutons, chevaux, chiens, chats, oiseaux,…).
Il faut aussi remettre les choses en perspective. Voici les principales causes de mortalité en France (hors maladie) et la réduction de durée de vie associée, calculée par rapport à une espérance moyenne.
Cause Nombre de décès Réduction durée de vie
Particules fines 44 000 3 à 7 mois
Tabac 73 000 10 à 30 ans
Tabagisme passif 5 000 5 à 10 ans
Obésité 130 000 10 à 20 ans
Anorexie 600 40 à 50 ans
Alcool 3 000 10 à 30 ans
Stupéfiant 3 650 30 à 50 ans
Overdose 500 30 à 60 ans
Accidents domestiques 16 000 10 à 80 ans
Suicides 13 000 10 à 80 ans
Accidents de la route 3 500 0 à 87 ans
Homicide 743 0 à 87 ans
Selon les médecins, les morts dues aux particules fines sont toujours liées à d’autres pathologies préexistantes : asthme, malformations pulmonaires, problèmes cardiaques, problèmes circulatoires,… L’Inserm et l’Afsse estiment à environ 10 % le nombre des cancers du poumon attribuables aux particules. La grande majorité des morts invoquées par les écolos est due au tabac. Il y a 73 000 morts par an dues au tabac en France. Hors tabac, les morts par problèmes respiratoires potentiellement dues aux particules fines seraient d’environ 3 000 mais avec des pathologies complémentaires.
Des études épidémiologiques sur des milliers de mineurs exposés à des doses de particules fines de 300 à 1 000 µg/ m3 (contre une norme à 35 µg/ m3 pour les villes françaises) ont montré que les risques de cancer du poumon n’étaient pas plus élevés que pour le personnel travaillant en surface. Ces études ont été faites en Allemagne, en France et aux USA sur des mines de potasse.
Les écolos avancent toujours des chiffres complétement farfelus et personne – ou presque – n’ose les contester.
Répétons une fois de plus que l’évangile des écolos est celui de la peur et de la désinformation. Souvenez-vous des paroles, parfaitement assumées, du climatologue Stephen Schneider : « Nous devons présenter des schémas effroyables, proférer des affirmations simplistes, catastrophiques, voire fausses, sans prêter attention aux doutes que nous pourrions avoir. Chacun d’entre nous doit choisir l’efficacité sur l’honnêteté ».
L’écologie politique n’est pas une science : elle est devenue un dogme auquel il faut croire, animé par des grands prêtres qui sont des demi-dieux dont la parole ne peut jamais être contestée. En décembre prochain, nous allons assister en direct à la farce de la grande rencontre de tous les écolos du monde, soit 40 000 personnes qui vont parcourir en moyenne 1 500 km : 6 000 000 de km de pollution ! On va voir arriver tous les profiteurs du système qui ensemble englobent une masse considérable de subventions publiques qui leur permettent de se déplacer de congrès en congrès en première classe et de séjourner dans des hôtels cinq étoiles.
Et chacun va y aller de sa mesure démagogique et absurde. Notre Mou-Président, expert en la matière, a ouvert le bal en proposant de sacrifier ceux qui meurent de faim sur l’autel du dieu Ecolo : « Nous supprimerons tous les crédits à l’exportation aux pays en développement qui utilisent le charbon et nous ferons en sorte que les subventions aux énergies fossiles disparaissent à terme ». Ah la belle déclaration de guerre aux pays pauvres !
Et pourtant Hollande sait bien que le principal pollueur en Europe, c’est l’Allemagne. Qu’attend-t-il pour mettre la chancelière en demeure d’arrêter ses centrales à la tourbe et au charbon, pour déposer une plainte à Bruxelles pour assassinat écologique de la population française, pour demander une résolution de l’ONU pour détruire les sources de pollution allemandes ? Et puis qu’attend Bové pour envoyer ses troupes de casseurs détruire les gros brûleurs à charbon qui nous asphyxient ? Qu’attend Duflot pour aller poser son postérieur sur les plateaux télé allemands et injurier en directs tous ces pollueurs ?
Mais comme le dit son ex : l'Enfumeur est fort avec les faibles et faible avec les forts."
A Paris, Hidalgo veut détourner l'opinion de ses échecs sur tous les sujets. Alors, pour préparer les esprits, la bataille du diesel est relancée. La seule absurdité à propos du tout diesel, c’est que la pétrochimie européenne, qui utilise du brut léger, produit très peu de diesel et beaucoup d’essence et qu’il serait donc préférable pour l’Europe de consommer plus d’essence et moins de diesel. Mais cet argument technique et économique, personne n’en parle et tout le monde s’en fout. Le diesel est mauvais et doit être sacrifié sur l’hôtel du Dieu écolo car il émet des particules fines, soi-disant cancérigènes.
Les écolos mettent régulièrement et sans aucun fondement les pics de pollution aux particules fines sur le dos du diesel. On va une fois de plus entuber le vulgum pecus, avec la complicité bienveillante des journalistes qui ne relèvent jamais les insanités et mensonges proférés par leurs amis écolos, de gauche comme eux. Le but ultime est de déclencher une paranoïa en suscitant la peur.
Mais si on regarde les faits, le diesel est responsable de bien peu de choses. L’épisode souvent cité par les écolos est celui de décembre 2013, qui a vu un pic de pollution aux particules fines dans la région parisienne. D’après les études publiées depuis lors, le diesel des automobiles n’a été responsable que de 0,7% de l’émission des particules fines. Le reste provenait pour l’essentiel des rejets des centrales thermiques des pays qui « donnent l’exemple » en matière d’écologie : l’Allemagne et les Pays Bas.
Rappelons quelques faits scientifiquement établis à propos du diesel :
Les particules fines émises par les moteurs diesel ne sont pas cancérigènes. Des études impliquant des milliers de travailleurs dans des mines de potasse l’ont largement montré ;
La pollution aux particules fines diminue en fait fortement à Paris mais statistiquement elle augmente ! La raison est simple : les méthodes de mesure et les seuils utilisés ont été changés car la courbe n’allait pas dans le bon sens ! Ah que les méthodes du Giec et de Al Gore, qui trafiquent courbes et données, ont du bon… ;
Les leaders écolos (Placé, Duflot, Batho,…) insistent tous lourdement sur le chiffre de 44 000 décès liés aux particules fines. Ils oublient bien sûr de mentionner le fait qu’il s’agit de décès « prématurés » de personnes qui avaient déjà une pathologie létale. Par ailleurs, ce chiffre ne provient pas d’une étude scientifique de l’OMS basée sur des cas réels mais d’une simple projection statistique faite par la Communauté Européenne et ne s’appuyant sur aucune donnée expérimentale. Et cette analyse mentionne uniquement la possibilité de décès prématurés de 3 à 7 mois, soit probablement moins que le degré d’incertitude de l’analyse ;
En éliminant les pics issus d’Allemagne qui ne sont pas tous, heureusement, de l’ampleur de celui enregistré en décembre 2013, la provenance des particules fines en région parisienne est la suivante : agriculture 21%, chauffage 34%, industrie 31%, transport (voitures, trains, avions) 14% ;
Par ailleurs, l’attention est portée quasi exclusivement sur Paris mais si on considère le reste de la France, le diesel est encore moins responsable de l’émission de particules fines dont les causes principales sont les suivantes : engrais, pesticides et labourage, chauffage au bois et brûlage, érosion des sols, vents de sable et d’argile en provenance notamment du Sahara et des plages, pollution biologique (pollen, bactéries, spores, excréments séchés de vaches, moutons, chevaux, chiens, chats, oiseaux,…).
Il faut aussi remettre les choses en perspective. Voici les principales causes de mortalité en France (hors maladie) et la réduction de durée de vie associée, calculée par rapport à une espérance moyenne.
Cause Nombre de décès Réduction durée de vie
Particules fines 44 000 3 à 7 mois
Tabac 73 000 10 à 30 ans
Tabagisme passif 5 000 5 à 10 ans
Obésité 130 000 10 à 20 ans
Anorexie 600 40 à 50 ans
Alcool 3 000 10 à 30 ans
Stupéfiant 3 650 30 à 50 ans
Overdose 500 30 à 60 ans
Accidents domestiques 16 000 10 à 80 ans
Suicides 13 000 10 à 80 ans
Accidents de la route 3 500 0 à 87 ans
Homicide 743 0 à 87 ans
Selon les médecins, les morts dues aux particules fines sont toujours liées à d’autres pathologies préexistantes : asthme, malformations pulmonaires, problèmes cardiaques, problèmes circulatoires,… L’Inserm et l’Afsse estiment à environ 10 % le nombre des cancers du poumon attribuables aux particules. La grande majorité des morts invoquées par les écolos est due au tabac. Il y a 73 000 morts par an dues au tabac en France. Hors tabac, les morts par problèmes respiratoires potentiellement dues aux particules fines seraient d’environ 3 000 mais avec des pathologies complémentaires.
Des études épidémiologiques sur des milliers de mineurs exposés à des doses de particules fines de 300 à 1 000 µg/ m3 (contre une norme à 35 µg/ m3 pour les villes françaises) ont montré que les risques de cancer du poumon n’étaient pas plus élevés que pour le personnel travaillant en surface. Ces études ont été faites en Allemagne, en France et aux USA sur des mines de potasse.
Les écolos avancent toujours des chiffres complétement farfelus et personne – ou presque – n’ose les contester.
Répétons une fois de plus que l’évangile des écolos est celui de la peur et de la désinformation. Souvenez-vous des paroles, parfaitement assumées, du climatologue Stephen Schneider : « Nous devons présenter des schémas effroyables, proférer des affirmations simplistes, catastrophiques, voire fausses, sans prêter attention aux doutes que nous pourrions avoir. Chacun d’entre nous doit choisir l’efficacité sur l’honnêteté ».
L’écologie politique n’est pas une science : elle est devenue un dogme auquel il faut croire, animé par des grands prêtres qui sont des demi-dieux dont la parole ne peut jamais être contestée. En décembre prochain, nous allons assister en direct à la farce de la grande rencontre de tous les écolos du monde, soit 40 000 personnes qui vont parcourir en moyenne 1 500 km : 6 000 000 de km de pollution ! On va voir arriver tous les profiteurs du système qui ensemble englobent une masse considérable de subventions publiques qui leur permettent de se déplacer de congrès en congrès en première classe et de séjourner dans des hôtels cinq étoiles.
Et chacun va y aller de sa mesure démagogique et absurde. Notre Mou-Président, expert en la matière, a ouvert le bal en proposant de sacrifier ceux qui meurent de faim sur l’autel du dieu Ecolo : « Nous supprimerons tous les crédits à l’exportation aux pays en développement qui utilisent le charbon et nous ferons en sorte que les subventions aux énergies fossiles disparaissent à terme ». Ah la belle déclaration de guerre aux pays pauvres !
Et pourtant Hollande sait bien que le principal pollueur en Europe, c’est l’Allemagne. Qu’attend-t-il pour mettre la chancelière en demeure d’arrêter ses centrales à la tourbe et au charbon, pour déposer une plainte à Bruxelles pour assassinat écologique de la population française, pour demander une résolution de l’ONU pour détruire les sources de pollution allemandes ? Et puis qu’attend Bové pour envoyer ses troupes de casseurs détruire les gros brûleurs à charbon qui nous asphyxient ? Qu’attend Duflot pour aller poser son postérieur sur les plateaux télé allemands et injurier en directs tous ces pollueurs ?
Mais comme le dit son ex : l'Enfumeur est fort avec les faibles et faible avec les forts."