Chapristi !
Une forme audacieuse de carambouille ? En tout cas « Paris-Musées », la nouvelle structure qui abrite les musées parisiens depuis le 1er janvier, commence bien mal l’année et les personnels de la surveillance de « Paris-Musées » avec elle. Ces derniers ont eu en effet la désagréable surprise, en découvrant leur fiche de paye de janvier, de constater qu’ils n’avaient été payés ni pour les dimanches travaillés, ni pour les heures supplémentaires effectuées au mois de décembre. Pas même une petite explication n'a été glissée dans l’enveloppe.
Les musées parisiens sont pourtant ouverts chaque dimanche, et les agents sont obligés de venir y travailler au moins un week-end sur deux. Normal donc qu’ils réclament leur dû. Toute peine méritant salaire.
C’est également vrai pour les heures supplémentaires puisque les musées municipaux, à l’instar du Petit Palais, étendent les horaires en nocturne pour chaque exposition. Là aussi, les heures effectuées n’ont pas été payées. Un sacré hold-up sur la paye de janvier pour les agents !
Pour toute explications, tenez vous bien, l’administration a répondu qu’elle était accaparée par le transfert administratif des musées parisiens vers le nouvel établissement public baptisé « Paris-Musées ». C’était bien la peine d’y mettre en place un Conseil d’Administration pléthorique et de placer des énarques à sa tête. En tout cas là, c’est zéro à l’oral et à l’écrit !
On savait que l’objectif du changement de statut des musées de la Ville de Paris était « d’améliorer les performances financières », mais quand même ! En même temps il est vrai que « Paris-Musées » a dépensé beaucoup d’énergie (et d’argent) à organiser la galette de son inauguration. Même si ces festivités ont été boudées par les agents… Ceci explique peut être cela !
Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait pourtant affirmé, la main sur le cœur, « que ce changement de statut ne se ferait pas au détriment des agents ». Ces engagements ne sont déjà plus respectés, quelques jours seulement après l’inauguration officielle de « Paris-Musées ». Bah, on n’est jamais trahi que par les siens.
En tout cas, pour la CGT, il n’est pas question que les agents ne reçoivent pas la juste rétribution de leur labeur.
Il serait quand même surprenant que les musées parisiens désormais présidés par Anne Hidalgo, une ancienne inspectrice du travail et dont le Conseil d’Administration est composé entre autre de Bruno Julliard, un ancien syndicaliste, ne respectent pas les règles élémentaires du droit du travail !
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