Il a l'oreille du gouvernement !
A Paris, le passage à la semaine des quatre jours et demi ne se limitera pas seulement aux écoles mais concernera aussi le secteur placé sous l'autorité de Bruno Julliard, l'adjoint au maire chargé de la Culture.
Depuis plusieurs semaines, les représentants des personnels exprimaient leur inquiétude sur l’impact qu’aurait la réforme des rythmes scolaires sur les conservatoires municipaux parisiens et demandaient qu’une telle refonte s’accompagne d'un renforcement des effectifs titulaires et d’avancées indemnitaires conséquentes.
Au contraire il leur est proposé, outre le manque d'embauche, plus de fléxibilité et de précarité. C'est pourquoi ils viennent de se constituer en intersyndicale et décernent à la Mairie de Paris le premier prix de pipeau.
Alors qu’une vingtaine de postes de titulaires à temps complet est nécessaire au bon fonctionnement des établissements pour organiser les ouvertures et fermetures des sites avec au moins la présence de deux agents, la Mairie de Paris généreuse comme jamais propose…trois postes. Cette nouvelle réforme va permettre à la municipalité d’imposer aux agents un planning de travail totalement arbitraire. Nombre de soirées à 22h30, de samedis travaillés, amplitude de la journée pouvant aller jusqu’à 12h (avec une pause de 2 h obligatoire) seront laissés à l’appréciation de la direction des différents conservatoires pour chacun de leurs agents. Si les équipes ne sont pas en accord, certains vont se retrouver avec des horaires impossibles au nom des contraintes de service. Horaires qui bien sûr devront être renégociés chaque année.
La Ville de Paris propose aussi sept emplois fractionnés, contractuels « étudiant », chargés de faire les fermetures ou les samedis. Du personnel précaire comme dans la grande distribution pour boucher les trous au gré des besoins. Cette approche fragilise le statut de la fonction publique mais surtout réinstaure la précarité comme moyen de faire baisser la masse salariale et le nombre de postes de titulaires nécessaires. On se croirait presque revenus au temps du CPE, ce genre de contrat précaire combattu en son temps par ..... Bruno Julliard lui-même !
Tous les personnels des conservatoires sont concernés par ce projet d’aménagement des rythmes scolaires et pas seulement les personnels administratifs mais aussi enseignants ou directeurs dont les intérêts, garants d'un service public de haute qualité, sont indissolublement liés.
Pour porter toutes ces revendications, l’Intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP et Unsa) appelle tous les agents titulaires, contractuels et vacataires des Conservatoires Municipaux (enseignants Professeurs, ASEA et administratifs agents d’accueil, régisseurs, secrétaires et les Directeurs) à participer massivement à la grève du mercredi 12 juin 2013.
Décidément, le progrès soicaaaaaaal triomphe à la mairie ! Jouer aux bons élèves gouvernementaux aux dépens des personnels : un parfait résumé du delanoisme patronal.
Voir le blog syndical ICI.
Depuis plusieurs semaines, les représentants des personnels exprimaient leur inquiétude sur l’impact qu’aurait la réforme des rythmes scolaires sur les conservatoires municipaux parisiens et demandaient qu’une telle refonte s’accompagne d'un renforcement des effectifs titulaires et d’avancées indemnitaires conséquentes.
Au contraire il leur est proposé, outre le manque d'embauche, plus de fléxibilité et de précarité. C'est pourquoi ils viennent de se constituer en intersyndicale et décernent à la Mairie de Paris le premier prix de pipeau.
Alors qu’une vingtaine de postes de titulaires à temps complet est nécessaire au bon fonctionnement des établissements pour organiser les ouvertures et fermetures des sites avec au moins la présence de deux agents, la Mairie de Paris généreuse comme jamais propose…trois postes. Cette nouvelle réforme va permettre à la municipalité d’imposer aux agents un planning de travail totalement arbitraire. Nombre de soirées à 22h30, de samedis travaillés, amplitude de la journée pouvant aller jusqu’à 12h (avec une pause de 2 h obligatoire) seront laissés à l’appréciation de la direction des différents conservatoires pour chacun de leurs agents. Si les équipes ne sont pas en accord, certains vont se retrouver avec des horaires impossibles au nom des contraintes de service. Horaires qui bien sûr devront être renégociés chaque année.
La Ville de Paris propose aussi sept emplois fractionnés, contractuels « étudiant », chargés de faire les fermetures ou les samedis. Du personnel précaire comme dans la grande distribution pour boucher les trous au gré des besoins. Cette approche fragilise le statut de la fonction publique mais surtout réinstaure la précarité comme moyen de faire baisser la masse salariale et le nombre de postes de titulaires nécessaires. On se croirait presque revenus au temps du CPE, ce genre de contrat précaire combattu en son temps par ..... Bruno Julliard lui-même !
Tous les personnels des conservatoires sont concernés par ce projet d’aménagement des rythmes scolaires et pas seulement les personnels administratifs mais aussi enseignants ou directeurs dont les intérêts, garants d'un service public de haute qualité, sont indissolublement liés.
Pour porter toutes ces revendications, l’Intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP et Unsa) appelle tous les agents titulaires, contractuels et vacataires des Conservatoires Municipaux (enseignants Professeurs, ASEA et administratifs agents d’accueil, régisseurs, secrétaires et les Directeurs) à participer massivement à la grève du mercredi 12 juin 2013.
Décidément, le progrès soicaaaaaaal triomphe à la mairie ! Jouer aux bons élèves gouvernementaux aux dépens des personnels : un parfait résumé du delanoisme patronal.
Voir le blog syndical ICI.