Après quelques phrases édifiantes, suivent huit conseils plein de bon sens quant à l’importance de l’usage parcimonieux du papier et des consommables… Chacun appréciera à leur juste valeur les nécessités d’ordres économiques et environnementaux car il ne saurait ici être question d’encourager le gaspillage ni d’obérer le précaire équilibre écologique de la planète. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin, pavé de si bonnes intentions ?
Poursuivons gaillardement cette vertueuse démarche de rappel de bons usages qui coûtent peu et rapportent à tous, par un non moins charmant opus qui serait intitulé : Ville de Paris – Guide des bonnes pratiques, « Parce que je suis respectueux de mes subordonnés et des deniers publics », nous proposons donc:
- Je n’abuserai pas des deniers publics en période de vaches maigres en confiant systématiquement à des acteurs privés audits si onéreux, études si coûteuses, expertises si chères et autres actes de consulting lourdement facturés, qui viennent pallier mon manque de maîtrise des sujets dont j’ai la charge et dont l’utilité ne se justifie que par des carences en amont des prises de décisions.
- Je respecterai la sémantique ! En effet, si les objets, affaires, intérêts ou problèmes relèvent de la gestion, les êtres humains ne sont ni gérés ni « managés » mais conduits, menés, guidés, accompagnés, commandés… et pourquoi pas écoutés ?
- Je ne me considérerai plus comme une simple chambre d’enregistrement des décisions prises à un niveau supérieur. Agent, oui, mais pas simple exécutant !
- J’affûterai et exercerai mon esprit critique dans l’intérêt de tous et non de certains.
- Je prendrai en considération les retours d’expérience remontés par mes subordonnés. S’ils sont assez bons pour faire le travail que je leur donne, ils le connaissent sans doute assez pour en avoir une idée juste !
- Je ne ferai pas fi de ma mission de service public et d’encadrement pour exploiter mon landerneau professionnel dans l’unique intérêt de mon petit plan de carrière.
- J’exercerai pleinement ma responsabilité de supérieur et d’encadrant. Être chef d’une équipe n’est pas être au-dessus de l’équipe, c’est être en plein dedans : pour mériter d’en tirer des succès, il faut accepter d’en partager les problèmes et en être solidaire.
- Je m’attacherai à servir la collectivité parisienne en ne cautionnant que les dépenses dont l’opportunité est, documents à l’appui, analysée, dûment évaluée et donc avérée.
Ces lignes concernent nos haut responsables qui restent obstinément en lévitation au dessus du réel dans lequel se débattent leurs subordonnés…Incapables de faire la différence entre le travail réel et le travail prescrit ?
Décidément, le climat social s'améliore à la mairie !
Lire aussi ICI.
Poursuivons gaillardement cette vertueuse démarche de rappel de bons usages qui coûtent peu et rapportent à tous, par un non moins charmant opus qui serait intitulé : Ville de Paris – Guide des bonnes pratiques, « Parce que je suis respectueux de mes subordonnés et des deniers publics », nous proposons donc:
- Je n’abuserai pas des deniers publics en période de vaches maigres en confiant systématiquement à des acteurs privés audits si onéreux, études si coûteuses, expertises si chères et autres actes de consulting lourdement facturés, qui viennent pallier mon manque de maîtrise des sujets dont j’ai la charge et dont l’utilité ne se justifie que par des carences en amont des prises de décisions.
- Je respecterai la sémantique ! En effet, si les objets, affaires, intérêts ou problèmes relèvent de la gestion, les êtres humains ne sont ni gérés ni « managés » mais conduits, menés, guidés, accompagnés, commandés… et pourquoi pas écoutés ?
- Je ne me considérerai plus comme une simple chambre d’enregistrement des décisions prises à un niveau supérieur. Agent, oui, mais pas simple exécutant !
- J’affûterai et exercerai mon esprit critique dans l’intérêt de tous et non de certains.
- Je prendrai en considération les retours d’expérience remontés par mes subordonnés. S’ils sont assez bons pour faire le travail que je leur donne, ils le connaissent sans doute assez pour en avoir une idée juste !
- Je ne ferai pas fi de ma mission de service public et d’encadrement pour exploiter mon landerneau professionnel dans l’unique intérêt de mon petit plan de carrière.
- J’exercerai pleinement ma responsabilité de supérieur et d’encadrant. Être chef d’une équipe n’est pas être au-dessus de l’équipe, c’est être en plein dedans : pour mériter d’en tirer des succès, il faut accepter d’en partager les problèmes et en être solidaire.
- Je m’attacherai à servir la collectivité parisienne en ne cautionnant que les dépenses dont l’opportunité est, documents à l’appui, analysée, dûment évaluée et donc avérée.
Ces lignes concernent nos haut responsables qui restent obstinément en lévitation au dessus du réel dans lequel se débattent leurs subordonnés…Incapables de faire la différence entre le travail réel et le travail prescrit ?
Décidément, le climat social s'améliore à la mairie !
Lire aussi ICI.