Connectez-vous
DELANOPOLIS
Revenir à l'accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte | Partager

Prud'hommes : la mairie de Paris à nouveau condamnée !!!



Les personnels des affaires culturelles continuent leur combat contre la précarité que, derrière leurs déclarations chevrotantes, Hidalgo et Delanoë promeuvent à Paris.

Est-ce consciente de ces problèmes que la dauphine de l'Hôtel-de-ville a préféré faire valoir ses droits à la retraite de l'inspection du travail à 51 ans ?



Faut que je t'avoue ... j'ai jamais rien compris au droit du travail !
Faut que je t'avoue ... j'ai jamais rien compris au droit du travail !
La Mairie de Paris a bien du mal avec le droit du travail. Après de multiples condamnations l’année dernière, la voici de nouveau condamnée pour avoir mis fin sans motivation aux contrats de quatre femmes en Contrat Aidé.

Après une première audience, les dossiers de ces femmes ont été renvoyés devant les prud'hommes pour être tranchés par un juge de la Cour d'Appel de Paris.

Le juge a requalifié leur contrat de travail en Contrat à Durée Indéterminé (CDI). Malgré le refus de la Mairie de Paris de les réintégrer, la CGT va demander l’application des décisions de justice, via le Tribunal Administratif.

Comme l'affirmait notre syndicat depuis le début, la justice prud'homale a rappelé au Maire de Paris que les formations étaient dues à chaque contrat. En n'assurant pas son obligation de formation, le tribunal a estimé que l’administration parisienne a nécessairement créé un préjudice (estimé par le juge à deux mois de salaire).

En multipliant les contrats de six mois au lieu de contrats plus longs et moins précarisés, la municipalité, bien qu'elle a tenté d'y échapper, devra tout de même assurer ses obligations de formation* !

La Mairie de Paris a, de plus, été condamnée à verser plus de dix mille euros pour chacun des dossiers concernés. Une amende d'un montant de près de cinquante mille euros. C’est l’adjoint au maire chargé des finances qui va être content.

Le comble, c’est que ces personnes en Contrat Aidé étaient employées pour travailler à l’accueil.... de la Bourse du Travail (propriété de la Ville de Paris), au cœur même du bastion des conquêtes sociales ! La précarité va se nicher jusque dans les endroits les plus inattendus. Leur licenciement était donc un symbole qui tombait plutôt mal pour l’administration parisienne.

Voir ICI.

Mercredi 7 Août 2013
Serge Federbusch






1.Posté par Catherine le 08/08/2013 13:25
C'est de très "de gauche" ça.... Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais. La main sur le cœur, la larme à l’œil, ça fait des beaux discours sur la précarité. En coulisse, les "petits" sont écrasés et le Code du Travail méprisé. En fait nos socialistes sont des grands bourgeois donneurs de leçons. Ils sont pour la plupart soumis à l'ISF, habitent les beaux quartiers et ne voudraient pour rien au monde que ne s'installent à côté de chez eux la moindre salle de shoot ou des camps de roms. Ils laissent ça au petit peuple.

2.Posté par parisien le 10/08/2013 06:34
c'est l'argent des parisiens qui va servir a payer l'amende , cela devrait être les deniers personnel des fautifs a la place.

remarquez on a l'habitude avec la gauche , je fait des conneries mais je laisse soigneusement la note aux petits .

Nouveau commentaire :

Editos | Les Dernières Nouvelles de Delanopolis | Brèves de trottoir | Ségo Bashing | PariBao - le Dazibao de Paris | Delanopolis hors les murs | Delanopolis Street Art | Gastropolis | Le Delanopolis littéraire | Jouez au Delanopolis | Chroniques Jupitériennes