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Vélib' : les devoirs de vacances de Delanopolis-plage !



Un ami du Delanopolis et bloggeur averti répondant au doux nom d'Incognitoto a effectué un calcul hautement significatif qui déshabille Vélib' de ses oripeaux de propagande et en montre le coût exorbitant.

Une bonne façon de préparer votre certificat d'études !



Vélib' : les devoirs de vacances de Delanopolis-plage !
Merci à Incognitoto ( dont le blog est consultable en cliquant ici), d'avoir préparé cet édifiant exercice d'arithmétique.

"Le Vélib' fête ses trois ans d'existence.

Quelle "excellente" idée pour un service "public", ô combien vital, d'avoir échangé les coûts d'exploitation des Vélib' contre des recettes publicitaires, en essayant de nous faire croire que ça ne coûterait rien aux Parisiens…

Tout d'abord, quelques chiffres - issus, en partie, d'un article du Canard du 21 juillet 2010, page 8, intitulé "Vélib'erté chérie" par "D.F." - sur les données du problème, (je sais que vous détestez ça, mais vous verrez, c'est très instructif) :

- les recettes publicitaires en question ont été estimées à 570 millions d'euros pour 1.628 panneaux publicitaires, dont la concession a été octroyée pour 10 ans à JC Decaux (oui, le même que la gauche combattait, quand elle était dans l'opposition municipale) !!! Soit 57 millions d'euros de recettes publicitaires non perçues par an, dont 5 % de redevance reviendrait cependant à la Ville de Paris, soit 2,85 millions d'euros par an (cette dernière info reste cependant à confirmer) (Note du Delanopolis : 5 % c'est un minimum),
- bon an mal an, il y a 20 600 vélos mis à la disposition des usagers (Note du Delanopolis : en réalité, il y en a moins du fait des dégradations non immédiatement réparées, ce qui devrait conduire à augmenter encore tous les ratios par bicyclette détaillés ci-après) ,
- en 3 ans, 80 millions de trajets ont été effectués,
- le nombre d'abonnés est passé de 200.000 à 162.000 en deux ans,
- d'après l'exploitant (JC Decaux) 1.500 vélos doivent être réparés tous les jours, ce qui représente, toujours d'après l'exploitant, un coût de 1.000 euros par vélo et par an !!! Soit 20,6 millions d'euros. Fin octobre 2009 et depuis juillet 2007, 80 % des 20 600 Vélib' mis en service avaient subi des actes de vandalismes ou des vols (dernier chiffre connu de fin 2007 : 1 000 vols de vélo, dont certains se retrouvent jusqu'en Roumanie !) ; et ces chiffres sont toujours en augmentation…
- l'abonnement annuel est actuellement de 29 euros par an, soit un budget annuel de 4,698 millions d'euros pour 162 000 abonnés. La mairie envisage de le passer à 40 euros en allongeant le temps de trajet gratuit (d'une demi-heure à trois quarts d'heure), dans le but de faire face aux coûts de réparation supplémentaires réclamés par l'exploitant, mais également, paradoxalement, pour endiguer la baisse des abonnements (oui, oui, il fallait y penser, augmenter un prix quand la demande baisse : "gloire à nos magnifiques dirigeants qui ne savent plus quoi inventer pour faire gober leurs décisions absurdes")…

Avertissement : pour les questions qui vont suivre, en l'absence de données fiables (qui se chiffrent en milliards (!!!) d'euros, quand même...), nous ne tiendrons pas compte :
- des coûts initiaux des différentes "concertations", enquêtes et études bidons qui ont été nécessaires pour passer de "l'idée" à sa réalisation,
- des coûts de voiries (pistes cyclables, balisages, aménagements urbains, coûts (directs et indirects) de ces travaux et d'emprises sur la voirie, et cetera, et cetera) qui ont été nécessaires pour "transformer" tous les Parisiens (et bientôt les banlieusards) en cyclistes. Bons Princes, nous considérerons que tous ces (saccages) travaux profitent à tous les vélocipédistes, même s'ils (emmerdent et pénalisent) ne profitent guère au reste de la population,
- des coûts de communication et de lancement de cette (tartufferie) opération destinée à éduquer les masses aux grands principes écologiques et à faire faire du sport (à cette bande de fainéants) aux citoyens, surtout pour Paris qui est très adapté à ce genre de transport pour tous, vu que ça monte et ça descend tout le temps et que les périmètres de déplacement sont extrêmement étendus,
- des investissements concernant l'installation des 1.205 stations Vélib' parisiennes (hors banlieue) ; de la mise au point et de l'acquisition des 20 600 tanks vélos destinés à durer ; ainsi que de l'installation des 1.628 panneaux à publicité déroulante ; ce qui permet de multiplier par 3 le nombre de messages publicitaires des 1 280 (de 2m²) et 348 panneaux (de 8m²) supplémentaires obtenus par JC Decaux. On remarquera au passage pour ce dernier point, la grande (imbécillité) cohérence qui consiste à faire financer un dispositif censé être issu des idéologies écologistes par de la publicité commerciale qui pollue le paysage urbain et qui pousse à la consommation !!!
- des coûts d'exploitation indirects : gestion et administration du dispositif, communication, décisions politiques, et cetera…. générés par (ce délire) cette "révolution",
- des coûts directs et indirects induits : augmentation des accidents, augmentation des infractions routières dues aux vélos, embouteillages, allongement des temps de transport pour les autres usagers de la voirie, pollution supplémentaire, pertes d'emplois dans Paris intra-muros, et caetera… générés par (ces conneries) cette "révolution",
- de l'excédent brut d'exploitation (bénéfice, incluant les amortissements, avant charges financières et charges exceptionnelles) de JC Decaux, ni même de la ville de Paris (pas de chiffres du CA généré par les trajets au-delà d'une demi-heure, ni des recettes publicitaires complémentaires) qui semblent, de toute façon, négligeables, puisque l'exploitant affirme qu'il en est de sa poche pour gérer le dispositif, (ses recettes publicitaires complémentaires ne couvrant pas les charges et amortissements directs) et que la ville de Paris n'envisagerait quand même pas d'augmenter l'abonnement annuel, si elle gagnait de l'argent avec sa "brillante" idée (mais sait-on jamais ?...).

Ouf… vous y êtes, c'est bien clair, on y va ?

Alors, à vos calculettes et passons maintenant aux questions (niveau CM1, je vous le rappelle) :

- Question 1 : quel est le coût de revient moyen d'un trajet en Vélib' depuis 3 ans ?

- La bonne réponse : 2,31 euros.
Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 80 millions (nombre de déplacements pour 3 ans) / 3 (pour ramener ce nombre à une année) ] - Rappelons au passage, qu'un trajet de métro (1,4 milliards de déplacements annuels) n'est subventionné pour l'ensemble des dessertes de l'IDF, qu'à hauteur de 0,85 euros (presque 3 fois moins).

Sans même rapporter ces chiffres au kilomètre parcouru, ni même à la proportionnalité du nombre d’utilisateurs, qui démultiplierait la disparité, on remarque quand même qu'il y a "comme un problème" que nous illustrerons simplement par ce tableau :



Vélib' : les devoirs de vacances de Delanopolis-plage !

L'utilisateur de métro autofinance donc son trajet 6,8 fois plus qu'un Vélibiste et les subventions dans le coût du trajet sont 2,5 fois plus importantes pour un Vélibiste que pour un usager du métro… Un hasard ? Non, une "vraie" volonté politique, dont on peut saluer au passage la pertinence, l'équité et le sens des priorités…

- Question 2 : combien chaque utilisateur de Vélib' a-t-il reçu en moyenne de subvention pour la seule dernière année (attention, il y a un piège) ?

- Réponse : 351,85 euros.

Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) ] / [ 162 000 (le nombre d'abonnés en juillet 2010) ] - Le piège : il ne fallait pas tenir compte ici, des 4,698 millions d'euros qui sont autofinancés par les utilisateurs. Par ailleurs, cela veut également dire qu'en fonction du nombre d'abonnés, il recevra tous les ans (pendant 10 ans) à peu près cette subvention, payé par tous les contribuables, utilisateurs et non-utilisateurs.

- Question 3 : à combien revient le prix d'un vélo et sa mise à disposition par an ?

- Réponse : 2 995,05 euros.

Démonstration : [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] / [ 20 600 (le nombre de vélos disponibles) ]

- Question 4 : combien auront coûté ce vélo et sa mise à disposition dans dix ans (facile) ?

- Réponse : 29 950,50 euros. Soit, pour ceux qui n'arriveraient pas à se rendre compte de l'énormité : 196 462,31 FF (le prix d'une petite maison en grande banlieue ou en Province, ou encore du prix à la construction d’un studio à Paris).

- Démonstration : [ 2 995,05 € (le coût d'un vélo par an) X 10 (le nombre d'années en concession pour 20 600 vélos) ]

- Question 5 : toute chose égale par ailleurs, combien coûteront au total 10 années de Vélib' (plusieurs démonstrations possibles) ?

- 616,98 millions d'euros.

Démonstration : [ 29 995,05 euros (coût d'un vélo sur 10 ans) X 20 600 (nombre de vélos) ] ; ou encore [ [ 57 millions (le coût de l'exploitant) + 4,698 millions (le coût de gestion de la Ville de Paris) ] X 10 (le nombre d'années) ]

- Question 6 : en sachant que fin 2007, il y avait 2.193.031 habitants (enfants inclus) dans Paris intra-muros, combien de vélos aurait-on pu offrir sur 10 ans à chaque Parisien, en partant du prix d'un bon vélo européen (prix fabricant) d'environ 250 € TTC (rappelons au passage qu'un vélo chinois pas terrible, c'est environ 40 €, coût de livraison inclus) ?

- 1,13 vélos.

Démonstration : [ [ 619,98 millions d'euros (coût des Vélib' sur 10 ans) / 2 193 031 (nombre d'habitants de Paris) ] / 250 euros (coût d'un vélo européen) ] - Je vous rappelle que pour la division, bien que non commutative (c'est au programme du CM1), on peut indifféremment diviser le coût total par le nombre d'habitants puis par le prix d'un vélo ; ou le coût total par le prix d'un vélo puis par le nombre d'habitants…

Question subsidiaire, et au prix d'un vélo chinois, ça donne quoi ? Ça donne 7,03 vélos par Parisien sur 10 ans !!!

Bon, j'arrête là, tant on pourrait encore ergoter sur le fait que les utilisateurs de Vélib' (banlieusards et touristes inclus) ne représentent que 7,39 % de la population parisienne ou encore que les trajets de tous les vélos ne représentent que 0,05 % des déplacements totaux journaliers (source le STIF et 3 % d'après les "sources" parisiennes. Ne riez pas c'est vrai ! Mais, faut dire qu'ils ne calculent pas pareil, ni la même chose…), alors qu'ils absorbent des sommes colossales, totalement disproportionnées et inéquitables du budget de la Ville de Paris ; et progressivement des banlieues qui s'y mettent aussi.
Je serais curieux de connaître, moi, la répartition de la nature des déplacements en vélo, entre ceux dictés par le "plaisir" et ceux concernant le professionnel… Ou, autrement dit, à quoi et à qui servent cette débauche de dépenses ? Je vous rappelle au passage que nous n’avons exploré que les coûts d’exploitation, ceux des investissements (notamment de voirie) et coûts indirects, sont totalement insensés puisqu’ils se chiffrent en plusieurs milliards d’euros, que nous payons tous, pour le seul plaisir de quelques-uns…

Les chiffres sont vraiment implacables, ils ne laissent aucune place à la démagogie et à la propagande permanentes de la Ville de Paris.

Questions "accessoires" qui resteront probablement sans réponse :

- Combien de temps faudra-t-il pour que nos dirigeants s'aperçoivent qu'ils auraient pu offrir un vélo de qualité européenne, à chaque Parisien pour beaucoup moins cher (68,7 millions d'économies) et en plus en boostant les services de proximité ?
- Des vélos électriques auraient-ils rendu le dispositif plus attrayant ? Mais de combien aurait-on alors multiplié les coûts actuels, qui sont déjà disproportionnés par rapport à tous les autres besoins des Parisiens qui ne sont pas satisfaits ? (Note, dans la série toujours plus haut toujours plus fort dans la connerie : un projet de subvention de 25 % du prix d‘achat TTC des vélos à assistance électrique neufs pour un maximum de 400 € a été adopté en septembre 2009 par le Conseil de Paris. Un dispositif similaire est déjà en vigueur depuis mars 2009, concernant l’achat de cyclomoteurs électriques neufs.)
- Pourquoi Delanoë qui était un honnête homme avant 2002 ( Note du Delanopolis : ah ?) est-il devenu ce qu'il est aujourd'hui ? Un politique (de plus) démagogue, menteur, despotique, autiste du bon sens, qui a abandonné toutes ses promesses sociales en rase campagne, pour s'adonner, sans retenue, à la politique-spectacle et paillettes à tous les étages, pendant que la misère devient le paysage quotidien des Parisiens ?

Ce qui reste (incroyable abracadabrantesque bizarre grotesque dingue terrible incompréhensible) "magnifique" dans cette histoire, digne des plus grandes mauvaises bonnes idées des décisions politiques, c'est, que, mises à part de toutes petites réserves (sur l'augmentation des accidents, par exemple, ou autres "broutilles"), un grand nombre de médias (France Soir, Le Parisien, Le Point, et cetera, et même Le Figaro, un comble) continuent à parler du Vélib' comme "d'une grande réussite" (Sic !!!).

Sans même évoquer la persistance dans l'erreur et le mensonge permanent de la Mairie de Paris (ils sont trop engagés, maintenant, pour avouer publiquement qu'ils se sont trompés), c'est à se demander si les journalistes en question ont poursuivi leur scolarité au-delà d'une classe de CE2…"


Félicitations monsieur Incognitoto, vous avez brillamment obtenu votre certificat d'études en delanopolissonneries !


Mardi 27 Juillet 2010
Serge Federbusch






1.Posté par Richardson le 28/07/2010 12:21
J'ai pris un abonnement vélib d'un an. cela fait 7mois, et je suis très content du résultat. Sauf : trop de vélos endommagé... c'est vraiment un problèmes, les gens n'y prettent aucune attention, ils prennent les trottoirs de face, la roue voilée comme jamais, c'est du grand n'importe quoi. Il m'est arrivé qu'à une borne de 10 vélos, les 10 soients entièrement en état d'épave, impossible d'en prendre un!
depuis j'ai acheté un vélo électrique, en réel boom depuis 1an, c'est sensationnel ! bon c'est sûr, on est loin du vélib en libre service, là il faut gerer les cadenas, les vols etc... mais lorsqu'on double 6 vélibs en côte, ça motive !!
J'ai été sur www.buzibi.fr pour l'achat du mien, j'ai pris un Trek Valencia, une MACHINE !
Franchement, amoureux du vélo, essayez les !

2.Posté par FDS le 28/07/2010 21:45
Lol, j'adore l'objectivité de ton billet!
Il parait évidant que le vélib coute plus chère -à chaque trajet par personne- que le métro, de même que le coût d'une rue pavée parisienne est bcp plus chère à l'entretient par trajet qu'une autoroute française.
Surtout que dans ce cas c'est JD qui finance...

3.Posté par henri welschinger le 28/07/2010 23:40
C'est troublant de constater comment " l'air du temps" l'emporte sur la simple évidence d'un calcul. Pour l'instant, Delanoé le surfeur parisien plane sur une belle vague. Il peut dépenser ce qu'il veut, personne ne lui en fera grief, même pas la presse totalement sous le charme, la crise ? Delanoé est un gentil, pas comme ce Sarkozy. Heureusement que ce dernier n'avait pas installé de vélos en libre service à Neuilly ??? Vous n'y pensez pas j'espère, le vélo c'est populaire ! Remarquez il faut vraiment être un ringard de première pour oser mettre en doute une telle innovation citoyenne, vous vous rendez compte de l'ampleur de cette avancée urbaine velocipédique et tellement parisienne? Paris c'est merveilleux ! On peut même, depuis peu, prendre certaines rues en sens interdit avec un vrai sentiment de puissance et une certitude d'être un citoyen à égalité avec l'automobiliste croisé...
Personnellement, dans mon quartier, je me déplace à trottinette.

4.Posté par coretto le 29/07/2010 00:40
En réalité, il faudrait diviser le coût total par le nombre de Parisiens utilisateurs de vélos et on s'apercevrait qu'on aurait pu en donner un par an à chacun d'entre eux. Mais ça ne permettait pas de faire entrer Decaux ou un autre du même acabit dans la danse et ça faisait moins bobo-branché. Seul avantage de Vélib', le laisser et le reprendre où on veut. OK. Mais à quel prix !!!!

5.Posté par Gaspard GROGNARD le 29/07/2010 13:04
Il est évident que ces comptes renforcent sérieusement mon aversion pour le Vélib's et en général pour l'usage de la bicyclette en ville comme remède aux malheurs de la terre.
Si je trouve (ne serait-ce que pour avoir derrière moi de nombreux kilomètres parcourus) que la bicyclette, et le vélo, (excusez, mais ce n'est pas exactement la même chose) peut être utilisé, avec plaisir, dans un but économique, ou même par obligation, je n'accepte pas qu'on fasse pression et que l'on rende coupables les personnes qui n'utilisent pas ces engins.
Les dépenses somptuaires que l'HDV de Paris consacrent à son « joujou » prétendu écologique, sont une insulte à tous ceux qui sont en besoin du minimum.
Un toit pour les SDF, des crèches pour les parents qui travaillent, des zones piétonnes réelles, des parcs et jardins en bon état et protégés des vandales de toutes sortes, des musées protégés efficacement contre les intrusions de voleurs, des dispositions de service public convenables pour les personnes qui habitent Paris ou qui le visitent, et enfin un service de nettoiement réel.
Et je rappelle, (je l'ai déjà souligné) que les transports en commun, VÉRITABLES SERVICES PUBLICS ÉCOLOGIQUES, ne sont pas accessibles correctement et normalement à toutes les personnes.
En surface, ils sont insuffisants, en souterrain ils sont inaccessibles aux personnes en difficulté de mobilité.
Avec l'argent dépensé pour ces foutus Vélib's, combien d'ascenseurs d'accès au métro auraient-on pu construire ?

6.Posté par olivier le 02/08/2010 10:22
bravo les amalgames crétins et la bêtise crasse de l'auteur: il y écrit "196 462,31 FF (le prix d'une petite maison en grande banlieue ou en Province, ou encore du prix à la construction d’un studio à Paris"
Si le prix à la construction d'un studio à Paris n'est que de 30.000€, j'en achète 10 tout de suite.
Cher monsieur, apprenez à compter, et à écrire; ça ne serait pas du luxe!

7.Posté par Gaspard GROGNARD le 02/08/2010 18:14
Cher Olivier, il faut être plus modéré dans vos critiques.
L'article tient parfaitement la route. Le point que vous soulevez est effectivement discutable, dans son commentaire.
Cela dit, le système de moyens de déplacement en location n'est en aucune façon la solution pour régler les difficultés de circulation dans les villes de grandes dimensions.
L'unique solution réside dans les aménagements de transports en commun.
Et dans ce domaine que de choses possibles.
Pour ceux qui veulent (et peuvent) utiliser des deux roues, avec ou sans moteurs, il leur appartient d'acheter leurs engins, ou de le louer à des entreprises privées, qui elles ne bénéficiant pas de l'argent public feront payer la réalité du coût de la location. Cela existe depuis longtemps pour l'automobile.
L'argent public ne doit être consacré qu'au service de TOUS les citoyens.
Dans le même esprit, la ville peut et doit aménager des parcages pour deux roues, qui n'empiètent pas sur le domaine piéton, mais il est normal que les utilisateurs de ces parcages payent leur écots. Les automobiles le font depuis des décennies, pourquoi pas les motos et les scooters, et les bicyclettes.
L'espace public n'appartient pas au privé, ou moyennant une contribution financière.
Comme pour les terrasses, qu'il ne faut pas chasser, car plaisir incontournable de Paris. Mais celles-ci doivent contribuer à rémunérer l'espace utilisé.

8.Posté par Incognitototo le 02/08/2010 19:25
Hé bien monsieur Olivier, on perd ses nerfs et à court d'arguments, on insulte les autres ?... Je vous confirme qu'un studio (d'environ 20 m²) à la construction revient à 30 000 € (je précise bien "à la construction", pour ceux qui ne sauraient pas lire et ne connaîtraient pas le prix de la construction)... et je vous confirme également qu'on trouve des maisonnettes à ce prix là en Province et en grande banlieue... Cherchez bien et apprenez à calculer au lieu de rejeter tout en bloc parce que ce qui est dit dans cet article vous dérange.
Remarquez, il y a de quoi perdre ses nerfs, surtout quand on constate l'imbécilité crasse de cette municipalité et de tous ceux qui continuent à la soutenir envers et contre tout, alors qu'il y a tant d'urgences sociales qui ne sont pas traitées...

9.Posté par FrançoisL le 02/08/2010 21:56
"Avec l'argent dépensé pour ces foutus Vélib's, combien d'ascenseurs d'accès au métro auraient-on pu construire ?"
Et avec l'argent consacré au métro, combien de petits enfants aurions-nous pu sauver de la faim dans le monde ?
Affligeant de lire encore de type de réflexions, du même niveau que les calculs de l'article...
Quant aux transports de surface "insuffisants", je vois mal comment il pourrait y en avoir encore plus... Si vous faites références aux arrêts de bus occupés par des automobilistes (mais il faut les comprendre, ils sont pourchassés par la mairie, et puis vous comprenez, il n'y a pas beaucoup de transports en commun dans la capitale... et trop de pauvres dedans), je suis d'accord que ça doit vraiment être ennuyeux pour les PMR... Heureusement que ce problème n'affecte pas le tramw... Oups, je m'égare...

10.Posté par Gaspard GROGNARD le 03/08/2010 16:36
Cher François, je ne comprends pas très bien le rapport entre la faim dans le monde et l'argent dépensé pour construire et entretenir le métro parisien.
Si je suis votre raisonnement on peut additionner tous les coûts des métros du monde.
Peut-être alors, les Soudanais qui « crèvent » de faim et de terreur devant les exigences de leurs concitoyens au pouvoir, auraient enfin de quoi manger. Peut-être ?
Des transport de surface ? Bien sûr qu'on peut.
Plus de bus, et pas forcément ces grands engins de 50 places qui circulent parfois à vide, mais des plus petits et plus fréquents.
Plus de taxis, et là aussi, on pourrait envisager deux types de taxis. Des petits modèles pour les personnes seules ou couples sans bagage (ça existe dans certains pays) et d'autres plus conséquents pour assurer les transport de personnes et colis/bagages.
On peut ajouter des taxis collectifs (ça aussi on en trouve dans certains pays).
Déjà avec cela on augmenterait l'attrait pour les transports en commun au détriment des transport individuels.
Et enfin, je le dis souvent, aménager le métro afin qu'il soit accessible à tout le monde. Après plus d'un siècle d'existence, c'est scandaleux qu'il soit dans cet état.
Les PMR je ne sais pas ce que c'est.
Supprimer la voiture automobile revient à nier tout progrès. C'est absurde.
Aménager son utilisation, c'est autre chose de plus intelligent.
Quant aux pauvres qui utilisent les bus, et bien sachez que quand on est pauvre…on marche à pied, le bus c'est trop cher.
Cela fut mon cas quand j'étais jeune !
Le tramway, c'est un autre débat, qu'on trouve dans ce forum, mais ailleurs. Cherchez, vous trouverez.

11.Posté par Incognitototo le 03/08/2010 17:19
@ M. FrançoisL, ha bon, c'est "affligeant" d'avoir un sens des priorités différent du vôtre ?... À qui profite cette débauche de dépenses ? Vous pensez vraiment que c'est à ceux qui en ont le plus besoin ? Que tous les bobos qui circulent en vélo ont vraiment besoin des financements publics pour assouvir leur choix de vie ? Votre pauvre "argument" sur les enfants qui meurent de faim est bien à la mesure des confusions que vous portez en vous. Sans même évoquer les ascenseurs pour handicapés, ayant des amis(es) handicapés, je peux vous dire qu'ils vous pendraient par les c... en lisant ce genre de propos.
Nous n'avons juste pas la même conception de la politique... J'ai contribué (mea culpa) à élire en 2002 un maire SOCIALISTE !!! Si ce mot a encore un sens pour vous ; moi, j'espèrais (grand naïf que je demeure) que Delanoë fasse passer en priorité les mesures sociales qu'il proposait dans son programme initial et qui ont toutes été abandonnées au profit de cette politique spectacle, dont je n'ai personnellement vraiment rien à foutre ; à part qu'en plus, elle me coûte des sous et là ça devient vraiment trop, vu que je ne l'ai pas initialement élu pour ça, pour qu'il finance toutes les lubies de ses écolos autistes...
Je sais bien que les "convictions" se dissolvent au gré des compromissions de nos politiques, mais pourriez-vous m'expliquer en quoi les, déjà, 7 milliards dépensés pour la voirie sont utiles pour la majorité des Parisiens, surtout quand tous les indicateurs prouvent que nous sommes face à des décisions totalement contreproductives.
Ce qui reste une constante avec des gens comme vous, c'est qu'ils sont toujours prêts à traiter les autres d'imbéciles, sans jamais argumenter sur quoi que ce soit, ni apporter la moindre justification à leur position ; quant à leur demander des idées et des propositions, il ne faut même y compter... à croire qu'ils font de la politique, comme ils seraient entrés en religion... ou autrement dit, qu'ils préfèrent leur dévotion béate à la réalité des faits. C'est votre choix, souffrez que ce ne soit pas le mien.
Alors, si vous avez quelque chose à dire sur ces chiffres, dites-le, mais si vous voulez parler à partir de vos croyances politiques "religieuses", alors là, je vais devenir vraiment méchant.

12.Posté par Incognitototo le 04/08/2010 19:56
J'ai reçu ce commentaire de M. JuL aujourd'hui sur mon blog et je ne résiste pas au plaisir de vous le communiquer :

Ce calcul est complètement faux !
Il part du principe que sans Vélib 100% des recettes publicitaires auraient été reversées à la ville de Paris, ce qui revient à considérer que le réseau d'affichage coûte 0, absurde !
Pour info, la marge du groupe JC Decaux est de 22%. Donc en moyenne pour 100 € de recettes publicitaire, il y a 78 de coûts.
Donc ce n'est pas 57 M€/an que coûte Vélib à la ville, puisque sans Vélib elle n'aurait au mieux perçu qu'une dizaine de M€ de plus. Il faut diviser vos coûts par au moins 5.

MA REPONSE

Ha, enfin, un probablement pro Vélib' qui apporte un argument intéressant... Vous avez tout à fait raison et d'ailleurs, je précise bien en "avertissements" que nous ne tiendrons pas compte pour ces calculs de l'EBE (excédent brut d'exploitation) de l'exploitant, ni de la Ville de Paris, puisque nous n'avons aucun chiffre fiable là-dessus.
C'est un exercice d'arithmétique simplifié que je propose qui, je vous le re-confirme, n'a pas valeur de vérité, tant il nous manque d'éléments pour apprécier la totalité de la réalité.
Merci, cependant de me donner l'occasion d'aborder une classe supérieure à celle du CM1, disons que nous allons passer au niveau BP comptable, et de clarifier la supercherie comptable de la Ville de Paris, qui pour des entreprises privées serait considérée comme un abus de droit, immédiatement passible de redressements fiscaux.

Deux points importants pour commencer :
1 - l'exploitant JC Decaux "pleure" parce qu'il explique à la Ville de Paris qu'à cause des dégradations et des vols (bien supérieurs à ceux prévus), il ne retrouve pas les marges attendues. Premier point, il paraît donc évident que votre raisonnement est "également" faux et que nous ne sommes pas à 22 % de marge ; ou autrement dit, que le coût de revient direct analytique est bien supérieur aux marges attendues, pour la seule exploitation publicitaire ; marges desquelles sont déduits, en plus, les coûts d'exploitation directs du Vélib', ce qui rend votre hypothèse deux fois fausse.
Cependant, nous avons quand même une indication du coût de revient direct analytique, puisque selon les dires de JC Decaux chaque vélo lui coûte 1 000 euros par an, ce qui au total fait quand même 20 600 000 euros ; donc, si vous voulez raisonner par rapport au coût de revient direct analytique, effectivement il faut diviser mes chiffres par 2,2 (en intégrant les coûts de la Ville et toujours hors investissements), mais pas par 5.
2 - la Ville de Paris n'envisagerait quand même pas d'augmenter les abonnements, si elle était excédentaire sur son budget Vélib'. Deuxième point important, nous sommes, en tout état de cause, en dépassement de coût par rapport au prévisionnel et personne ne fait de "bénéfices" sur "l'affaire" pour l'instant ; donc pas de marges, dont nous aurions à tenir compte pour minorer les coûts...

Cependant, par rapport à la notion de coût de revient direct analytique (je dis bien analytique, pas comptable), vous continuez à avoir raison de considérer que ces chiffres sont des approximations abusives !
Mais, il y a un "mais" de taille ! C'est que nous ne sommes pas dans une exploitation distincte de celle concernant la publicité. Nous sommes dans un système de troc, et ça change tout !!! J'attire votre attention sur ce point et je le re-souligne, il s'agit d'un troc et sa "valorisation comptable" nous donne une tout autre vision de notre problème. Essayons d'être pédagogiques...
Si pour obtenir une part de "Vache qui rit", je dois donner une boité tout entière de "Vache qui pleure" (qui contient 8 parts au total, dont une de "Vache qui rit"), combien m'a coûté ma part de "Vache qui rit" ?
Plusieurs raisonnements sont possibles en fonction du point de vu de celui qui réfléchit :
- du point de vu du Vélibiste (qui ne veut pas savoir), ça a coûté une part de Vache qui rit,
- du point de vu de celui qui fournit la part de Vache qui rit, JC Decaux, ça a coûté une part de "Vache qui rit" + ce que ça lui coûte réellement dans l'échange, disons, pour simplifier, 3 parts de "Vache qui pleure", soit au total 4 parts,
- mais, du point de vu de celui qui a donné la boîte de "Vache qui pleure", la Ville de Paris, vous pouvez reprendre le raisonnement comme vous voulez, ça lui coute bien une boîte de 7 parts de "Vache qui pleure" et 1 part de "Vache qui rit" !!! Même si par l'artifice du troc, il escamote la réalité des 7 parts de "Vache qui pleure", puisqu'il n'a pas à les payer en monnaie sonnante et trébuchante...

Pour la Ville de Paris, si on traduisait ce troc d'un point de vu comptable (je dis bien comptable et pas analytique), pour connaître le coût de revient vous seriez bien obligé de faire figurer ce que vous avez dû donner en échange du service que vous recevez ; c'est ainsi que procèdent notamment les douanes pour valoriser les trocs de marchandises et percevoir les taxes sur le coût réel d'échange et non pas sur le seul différentiel. C'est, par ailleurs, le b.a-ba de la comptabilité des associations qui valorisent le travail bénévole pour connaître leur coût d'exploitation réel ou encore des entreprises qui sont tenues de valoriser leurs différentiels d'échange, car sinon elles priveraient l'administration fiscale des cascades d'imposition...
Vous allez me répondre oui, mais le coût de revient reste bien de 4 parts, car vous êtes un homme honnête et censé... et je vous répondrais peu importe comment vous ventilez les coûts et ce que vous pouvez en extraire analytiquement, le budget total pour ce service ou autrement dit le total du compte d'exploitation de ce service - valorisation du troc inclus - reste bien de 7 parts de "Vache qui pleure" et 1 part de "Vache qui rit" pour recevoir 1 part de "Vache qui rit" !!!

Donc, je persiste et je signe, pour la Ville de Paris cette opération est bien un gouffre financier masqué par l'artifice comptable, consécutif au troc qui escamote ce qui n'est pas payé et donné ; mes chiffres sont donc totalement justes par rapport à la traduction comptable de "l'échange".

Il est à souligner que ce genre de problème ou de coût réel, n'est pas le propre de ce cas d'espèce, on le retrouve abondamment dans toutes les "concessions de services publics" qui ont été "privatisées"... Analysez vos factures d'eau, si la concession a été privatisée, ainsi que les contrats "d'échanges' qui ont donné lieu à la concession (notamment la partie qui stipule : qui prend en charge quoi) et vous comprendrez immédiatement de quoi je parle.

Enfin, au-delà des problèmes comptables toujours discutables en fonction du point de vu, mais également parce que nous n'avons jamais les vrais chiffres, je n'ai pas encore entendu un pro Vélib s'interroger :
- sur le coût des investissements (directs et indirects) pour faire plaisir à 160 000 utilisateurs. Rapportez ces MILLIARDS-là au service final et c'est probablement par 5 à 10 (fourchette large consécutive à l'absence de chiffres fiables) que vous pourrez multiplier les coûts que je donne...
- sur le mode de financement du service par de la publicité, ce qui reste antinomique pour moi avec les idées écologistes,
- sur les conséquences en cascade concernant tous ceux (93 % des habitants quand même) qui n'utilisent pas de Vélib' que ce soit pas choix ou parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement : embouteillages, report d'investissements sur les services de transports collectifs, saturation de la voirie même pour les piétons, pertes d'emplois dans Paris intra-muros devenu inaccessible aux entreprises, temps d'intervention des services de secours qui s'allongent, et cetera, et cetera...
- sur la nécessité de financer une population qui aurait tous les moyens de s'acheter son propre vélo, où autrement dit à qui profite ce "service public" ?
- sur la légitimité de faire figurer la fourniture de vélo comme un service public... Mais pourquoi pas, ... cependant, si vous regardez la composition des coûts, ça reviendrait quand même beaucoup moins cher (15 fois moins cher) de donner, une fois pour toutes, leur vélo aux utilisateurs, sans service associé de mise à disposition (comme ils sont en train de l'expérimenter à Bordeaux). Par ailleurs, personnellement si on en arrive là, je voudrais que les fauteuils électriques pour handicapés deviennent également un service public, ainsi que l'obligation de la Ville de permettre leur accès partout (Paris est une des villes les plus mal classées à ce sujet), mais aussi qu'elle respecte la loi SRU (13 % seulement sur les 20 % obligatoires)... et tant d'autres nécessités autrement vitales pour ceux qui souffrent quotidiennement, en attendant que les bobos aient terminé de se faire plaisir... À propos de la loi SRU, Delanoë nous a fait un sketch en 2005 en proposant de multiplier par 5 les amendes des communes qui ne respectent pas la loi SRU, je ne suis pas sûr qu'il soutiendrait encore cette proposition aujourd'hui, parce que les 20 % obligatoires ne sont pas près d'être atteint en 2020 !...

Bref, les problèmes de priorités et d'équité sont totalement absents des réflexions de cette municipalité... quant au bon sens et à l'honnêteté, n'en parlons même pas, ce ne sont pas des mots qu'ils sont capables de comprendre... Qui aurait pu imaginer ce saccage de Paris et cette gabegie, sans aucun résultat positif à la clef pour le plus grand nombre et ceux qui en ont le plus besoin ?... Pas moi qui me suis fait piéger en 2002, mais pas en 2009...

13.Posté par chouette-chouette le 06/08/2010 12:20
Pour celui qui ignore ce qu'est une PMR = Personne à mobilité réduite (très révélateur en soi !!!) .
Ce que je suis. Je circule en fauteuil roulant électrique, n'ayant pas assez de biceps pour utiliser un manuel. Très peu de handicapés ont cette capacité d'ailleurs !
Pour tous.
Donc les vélibs, bof... Mais intéressante l'analyse d'Inco, encore une grosse bavure de la part d'un pseudo soce qui non seulement ne sait pas compter, ou bien est entouré d'analcompta ou/et encore n'est qu'un bobo qui ne pense pas. Pas en dehors de sa très petite personne bien évidemment.
Où sont les moyens d'accès au métro ? Où sont les bus avec accès ras du sol pour les fauteuils, les poussettes, landeaux, personnes âgées avec ou sans canne, les accidentés ponctuels de la marche?
Essayez de traverser les grands boulevards à la vitesse d'une PMR ? (Personne à mobilité réduite, enseigner c'est répéter !)...
Essayez de rouler en fauteuil pour vous rendre pour un loisir que j'aime à l'Opéra Garnier...
Il est vrai que les loisirs des handicapés de tous poils n'intéressent personne dans cette société qui ne veut pas les voir, qui ne veut surtout pas savoir qu'ils existent, qui cache la mort par tous les moyens...
Mais j'aborde là un autre sujet qui cependant démontre bien à quels points les élus sont borgnes, sinon aveugles volontaires ou simplement ignares.
Grave tout cela, très grave.
Nous fonçons dans un mur qui va faire très mal.

14.Posté par Gaspard GROGNARD le 06/08/2010 22:19
Pour l'accès à divers matériel de service public pour les handicapés, personnes à mobilité réduite, je ne cesse de la rappeler : le métro parisien n'est pas accessible à ces PMR (ce terme que vous semblez me reprocher de ne pas connaître), or la RATP sollicitée par écrit à ce sujet répond que cela n'est pas possible, que ce n'est pas dans les projets.
Alors, UFR (utilisateurs de fauteuil roulants - voyez, les sigles on peut en créer tous les jours), ne rêvez pas, vous ne pourrez jamais prendre le métro.
Quand vous avez un allié comme moi, (lisez mes diverses interventions) ne lui reprochez pas de ne pas connaître un sigle. Aimablement, expliquez lui ce que vous entendez par là.
Pour terminer là dessus, le mieux est de n'employer que des sigles très connus, ça évite les malentendus.
(Pour rire, je vous rappelle que CGT cela veut dire Confédération Générale du Travail mais aussi Compagnie Générale Transatlantique !)

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