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DELANOPOLIS
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Requiem pour un I-Phone




Je ne vous dirai pas où exactement, j'ai rencontré un quidam qui m'a demandé comment je me portais, préalable aussitôt expédié pour me parler de ses problèmes.

Des ennuis avec un locataire mauvais payeur, la lutte des classes au quotidien. Je n'avais pas trop envie de lui répondre, de lui donner des conseils gratuits. Ma légitime prodigue la même chose contre du sonnant et du trébuchant. Faire de la concurrence déloyale à sa tendre moitié : ce type me demandait d'être schizophrène sans même s'en rendre compte !

J'ai bien mis dix minutes à m'en débarrasser. J'étais en retard, je voulais voler vers ma belle pour profiter de cette journée de printemps à la terrasse d'un café, le genre de plaisir que les Parisiens se réserveront encore longtemps, bien longtemps après que je ne sois plus là. Je pense à la satisfaction qu'ils trouveront dans la plus belle des jouissances, celle de l'air et du soleil. Je suis content pour eux et pour moi. Dieu a ordonné le monde selon un critère de beauté décroissante : il a commencé par la lumière et finit par l'Homme.

J'actionne le contact de mon scooter et je file à toute berzingue vers mon objectif hédoniste, je tourne comme sur un circuit, je vois vert quand le feu est orange et rouge quand il est rouge.



Requiem pour un I-Phone
Hélas, j'ai fait une bêtise. Ce matin j'ai mis deux vêtements que j'enfile peu souvent : une veste voyante et chic qui présente l'inconvénient de ne pas avoir de poches et un pantalon bleu qui en a de trop petites. Pas pratique.

Comme je suis pressé, en enfourchant ma bête, je ne fais pas trop attention à mon I-Phone, que je pousse insuffisamment dans cette maudite ouverture trop étroite. Je file dans le couloir de bus mais la chaussée est mauvaise, des trous un peu partout sur le boulevard Haussmann, je tressaille, je tressaute, je trépigne. Et soudain, j'entends comme un bruit bizarre, un bruit métallique, un petit choc, comme un objet qui s'écrase. Mais puisque je n'ai rien dans mon coffre, je ne peux pas être concerné, je continue sur mon élan sans me retourner, bientôt, bientôt, je serai chez moi, puis à la terrasse du bistro, heureux de vivre, chaque instant, chaque minute de cette vie qui file entre mes doigts comme le sable.

D'ailleurs, j'ai été rapide, j'arrive, j'ai une surprise à faire, un petit cadeau, des boucles d'oreille, je les lui offrirai en buvant mon verre de rosé, ma femme est là, elle me sourit, nous allons partir. Je reprends mon portefeuille, je vérifie que le bijou est dans ma veste et là ... comme une gêne, une anomalie. Où est-il ? Quoi ? L'éternité ? Non ! Mon I-Phone !

J'ai dû l'oublier aux toilettes ... Rien ! A la cuisine ... Pas davantage ! Il est tombé sous le lit ? Niet ! Merde ! Putain ! Ce bruit étrange, c'était mon I-Phone !

Vite, vite, je reprends le scooter, ma femme en passager arrière. Elle est brave. En guise de pot en amoureux, elle a droit à un rush sur Malesherbes et Haussmann, tout le trajet à rebours. Comme Haussmann est en sens unique, il faut se taper un bon kilomètre à pieds, moi au milieu de la chaussée, perché de temps à autre sur les séparateurs, avec ma veste flashy, sans souci des véhicules qui foncent dans ma direction. Ma témérité fait peur aux automobilistes, ils me voient de loin et m'évitent, ils doivent me prendre pour un flic pour être aussi dingue de marcher au milieu du boulevard avec l'air de regarder dans toutes les directions.

En fait, je scrute le sol. Il n'y a presque aucune chance que je retrouve le I-Phone intact. Mais si je vois des débris, au moins je pourrais faire mon deuil et accessoirement lancer tout de suite les épouvantables formalités pour m'en procurer un autre.

Ma mie se tape le même trajet de l'autre côté du boulevard, sur le trottoir. Elle a un air suspect, une nana croit même qu'elle la drague et presse le pas. Ah, les malentendus !

Nous arrivons à Richelieu-Drouot, rien, rien de rien, pas de cadavre de I-Phone.

Je mets immédiatement en oeuvre mon protocole de vie par temps difficile : esquiver, oublier un tant soit peu les emmerdements, rechercher le plaisir. Se punir en étant heureux. On s'envoie donc deux caïpirinhas à la terrasse du Cardinal, en Happy hour. Dégueulasses ces caïpirinhas. Pour les réussir il faut être brésilien et généreux, dans ce bistro ils sont français et pingres.

Bon, voilà, il va falloir rentrer, refaire le même chemin à pieds puis le terminer là où on avait laissé le scooter. On le fait. On arrive à la maison et, là, me tombe dessus une incroyable déprime.

Je suis si triste, je pense à mon I-Phone. Cette langueur ne va pas me quitter de la soirée, elle va même me réveiller la nuit sous forme de cauchemar. Ces vilains rêves me conduisent dans un bureau tout couvert de boiseries où un supérieur hiérarchique portant un masque grotesque me fait des reproches qui ont vaguement quelque chose à voir avec mon I-Phone.

Le lendemain, j'y pense encore, affecté comme pas permis. Franchement, c'est un peu trop pour un téléphone, d'autant que j'ai déjà passé commande d'un nouveau, que dans une semaine, tout sera digéré, évacué, oublié, un mot pratique pour se donner le sentiment d'être plus fort que le temps.

Pourquoi cet abattement? De l'avarice ? Oui, sans doute, car cette plaisanterie me coûte quand même plus de 500 euros. Et encore, je ne compte pas le prix de la coque protectrice en plastique qu'une collaboratrice m'avait fait acheter pour 18 euros. Du vol. Ces pourris de chez Apple profitent honteusement d'une sorte de situation de monopole. Quant au coût du simple film protecteur à coller sur l'écran, je ne vous en parle pas, la jalousie vous ferait immédiatement cesser de me lire.

Mais tout de même, je ne suis pas si radin que cela. L'argent doit sortir, circuler, ça me calme les nerfs de dépenser, après l'habituelle et courte phase de dépression. Bien sûr, dans le cas de l'espèce, c'est vraiment du gaspillage. Mais je suis coutumier du fait.

Alors ?

Soudain, je réalise, j'avoue. Si je suis malheureux, si malheureux, c'est parce que j'aimais mon I-Phone. Oui, je l'aimais, j'aimais le caresser, le tripoter, l'avoir contre moi, le regarder souvent, de plus en plus, savoir grâce à Internet ce qu'il disait, ce qu'il pensait et ce que le murmure du monde racontait de moi, insignifiant vermisseau perdu dans le cosmos et pourtant au centre de toute chose.

C'est ici, ami lecteur, que ce texte diffère de ces innombrables petites publications merdiques à la Delerm père et fils, Houellebecq et autres scribouillards et chantouillards qui hument l'air du temps même quand il est dégueulasse et parviennent à vendre les sottises que chacun est capable de penser.

Oui : qu'on se le dise, j'ai une révélation philosophico-psychanalytique à faire à la face du monde.

Ce I-Phone, je l'aime et nous l'aimons tous (ou ses cousins Smartphones) car c'est notre cordon ombilical, il nous relie à la Mère supérieure, celle qui est partout, nous écoute, nous parle, vient à notre secours quand nous voulons babiller, gueuler, nous plaindre, entendre des voix rassurantes, savoir où l'on va.

Depuis la vierge Marie, on n'a rien fait de plus charitable que le I-Phone.

Alors, repenser au bruit odieux de l'éclatement de cette pauvre petite chose, si sainte, si pleine de bonté, c'est douloureux vous savez. Cela heurte en moi les sentiments les plus religieux, je me sens orphelin, qui me protègera ?

Vite, vite, viens vite à mon secours futur I-Phone, repose en paix ancien I-Phone.

Amen = Allo, c'est la grande égalité de notre temps.

Vendredi 30 Mars 2012
Serge Federbusch






1.Posté par frances le 10/04/2012 10:17
Excellent!

2.Posté par Parigot le 10/04/2012 10:34
Mon cher Serge, les addictions, ça se soigne ! La prochaine fois achète donc un pigeon voyageur, eux ils reviennent toujours à leur point de départ ... et c'est moins cher qu'un I-phone ! Condoléances quand même.

3.Posté par Gaspardgrognard le 10/04/2012 11:21
Autrefois on était parfois, amoureux de son estafette qui assurait les communications.
Il n'y a pas d'âge ni d'époque pour être amoureux !

4.Posté par Sergio le 10/04/2012 21:13
Tant qu'à jouer les fétichistes, écris iPhone et non pas I-phone...
Et puis, je suis très déçu que tu dises que pour réussir une caïpirinha, il faut être brésilien... As-tu oublié celles que je t'ai préparées avec amour et qui, disons-le franchement, ont largement contribué à l'élaboration du programme du Parti des Libertés... ?

5.Posté par Hipstagazine.com le 11/04/2012 18:27

Pas de bol de chez pas le bol votre iPhone drama !
Notre sainte maison a retrouvé le sien.

"Ecoutez" comme dirait notre/votre copain B. A. :

"Dans un TGV filant vers Phocée, trois Hipstarions tenaient une conférence de rédac, tellement animée, qu’il faillirent rater la sortie et se retrouver à Toulon. Heureusement, l’ingénieur Gadget, toujours pragmatique, exfiltra la troïka du wagon, pour la propulser sur le quai de la gare Saint-Charles…


Omar et l’AppoloPhone

Un taxi plus tard, dans une chambre étoilée, regardant le vieux port, Appolonia nous offrait un ritalo-psychodrame, déversant le contenu de son immense sac sur son lit, hurlant qu’elle s’était fait chouraver son iPhone à la gare, etc.
Du fait de ses accointances locales... c’était la seule à pouvoir invectiver ainsi Massilia et les siens.

J’apaisais donc Appolonia, en la traitant de dingue et la trainais vers le lobby, où nous attendait l'interwievé du jour: Antonio da Palazzo, rare architecte spécialiste du style lampédusien.
C’est alors que sonna le portable de l’ingénieur Gadget… Etchey (Omeaux) venait d’avoir un certain Omar en ligne, lui annonçant, joyeusement, qu’il détenait le portable d’Appolonia. Sur le coup, il était fumace, pensant que désormais, non seulement, les voleurs piquaient les iPhones mais qu’en plus, ils appelaient la rédaction pour la jouer chantage calabro-sicilien.
Surtout, 3 semaines plus tôt, Fleur d’Ampoule s’était fait piquer, avec peu d’aménité, le même, dans le métro… En fait, Omar n’était pas un voleur mais le gentil (saint) contrôleur SNCF qui venait de retrouver le portable sur le siège d’Appolonia et avait, judicieusement, appuyé sur la touche rappel du dernier numéro, soit celui d’Etchey.


Encore un miracle de la Bonne Mère

Un sacré coup de bol !
Vous avez vu beaucoup d’iPhones fugueurs, dernier modèle, revenir à la maison ? Ca lui vaudrait l'AppoloPhone en ex voto !
Tout allait donc s’arranger.
Le portable allait être déposé aux objets trouvés de la gare de Hyères. Donc, de retour dans la capitale, dès le lundi 9 h, Appolonia se mit en quête du numéro de téléphone de la gare varoise, célèbre pour ses palmiers. Pages jaunes, sites dédiés… elle ne trouvait rien, alors, nous avons pris le relais. Certes, en ricanant quant à ses aptitudes de chercheur ès web.
5 sites et sous-sites SNCF.
Et surtout l’incontournable 3635 !
On vous le recommande. Vous dites gare, puis prononcez le nom de la gare. Chacun de nous s’y est essayé. Donc, par 15 fois, fut clairement demandé HYERES et nous arrivions tous à ? VIERZON ! A 19 h, l’on se foutait beaucoup moins de sa gueule, y compris, la superbe Fleur d’Ampoule qui nous avait bien nargué de sa superbe.




Le lendemain matin, notre courageuse Appolonia s’y est remise…
Entre temps, Antonio da Palazzo avait appelé un haut gradé fliqué de ses relations, Etchey s’apprêtait à quérir le concours d’un copain de promo, promu très haut dignitaire de l’Assemblée… Pendant qu’Appolonia, cette testarde, s’acharnait.
La gendarmerie de Hyères n’avait pas le numéro de la gare (oui, vous avez bien lu), pas davantage que la mairie, elle a atterri quelque part… où, tout en lui demandant de bien vouloir en taire l’origine, Véronique P. lui confia, sous le sceau du secret, le numéro de la gare de Hyères !
Véridique !
Non seulement, une charmante jeune femme répondit mais elle détenait, en plus, le téléphone et venant à Paris, se proposait de le livrer en gare de Lyon. Ce qu'elle fit avec une gentillesse que nous n'oublierons point ! Certes, les sites de la SNCF sont plus que mal foutus, incompréhensibles, délirants… et le 3635: une CATASTROPHE ! (le tout, surpayé par les contribuables)


Et surtout, conservez précieusement le numéro de la gare de Hyères, il nous a fallu un jour et demi pour le dénicher !"

PS Dans votre papier, il y a tant à décrypter...
Que pour l'édification de votre lectorat, nous confions votre cas à JB, notre Hipstapsy.
Et si selon Sergio, de plus, vous rédigez votre programme sous empire alcoolique, l'on comprend mieux pourquoi, il n'est pas encore achevé...
A suivre.




6.Posté par Hipstagazine.com le 12/04/2012 09:44

Nous avions oublié l'essentiel !
Car c'était en fait le titre de notre article paru début décembre...

"Moshi Moshi la gare de Hyères

04 94 09 51 33 "

Donc en exclu pour les afficionados de Monsieur Delanopolis,
version novelliste, talentueux prosateur de son quotidien,
virtuose du poids des mots et du choc de la photo, sans parler de celui de son iPhone...
Puisqu'il a son portable pour Bonne-Mère et que son Amen est un allo...
A son instar mais en plus fervents, nous ne pouvons que conclure par RIP
(Requiecat in pace).





7.Posté par Hipstagazine.com le 12/04/2012 09:47

ERRATUM

La formule consacrée et sans faute est:
Requiescat in pace.

A toutes fins utiles, comme nos articles,
l'on peut la plagier sans problèmes.

8.Posté par Hipstagazine.com le 12/04/2012 17:06


"...je me sens orphelin, qui me protègera ?

Monsieur Delanopolis,

Sans être aussi charitable que feu votre iPhone,
vous le savez, nous le réitérions, hier, officiellement, sur votre site,
Hipstagazine est votre fan club !
Nous ne pouvons vous abandonner ainsi à ce malheur.
Dans nos bureaux travaillent aussi des insomniaques, donc
à la rédaction, il y a en permanence un Hipstarion,
drôle, intelligent, spirituel, cultivé, etc., prêt à vous écouter,
à vous réconforter, jour et nuit.
A votr gré, vous pourrez "babiller, gueuler, vous plaindre, entendre des voix rassurantes,"
savoir où vous allez !
De plus, nous essayerons de vous rapporter ce que "le murmure du monde"
chuchote de vous... curieux, sagace, ailleurs et partout... toujours très informé,
Hipstagazine en sait beaucoup et énormément...
Vous serez distrait et surpris !




9.Posté par Gaspardgrognard le 13/04/2012 00:02
Votre Hipstarion de service aurait-il la voix rauque et une casquette sur la tête ?
Serait-elle revenue, Machin, Chose…Macha, je ne me souvenais même plus de son nom exact.
Je sens que je vais être malheureux, rien que pour entendre sa voix !

10.Posté par Bernard Atlan le 21/04/2012 14:02
@ Gaspard Grognard

Bien vu !
Quelle acuité !
L'hipstarion de service est un grand costaud, très viril,
sans casquette...
A la voix de sirène d'aéroport...

11.Posté par iPhonette le 17/06/2012 12:53
Envoyé de l'au-delà.

DROIT DE REPONSE !

Chaque membre d'un duo ayant sa version, pour ma respectabilité et par goût de la véracité, voici la mienne.
Si disparition aidant, je devins pour Delanopolis " une petite chose, si sainte, si pleine de bonté", qu'il aimait, selon ses dires, carresser, tripoter, avoir contre lui, regarder...
En fait, il n'en fut rien.
Cela a commencé dès mon arrivée.
Bien qu'étant un fort bel objet, très utile, fiable, d'une intelligence rare, avec un véritable supplément d'âme... tout de suite, il me manifesta fort peu d'égards.
Jamais un compliment, jamais un mot tendre, jamais une attention délicate, jamais le moindre remerciement pour tant de services rendus...
Delanomémoire me maltraitait.
Pour preuve, il m'a laissé tomber sans y prêter attention, sans état d'âme quant aux conséquences, m'abandonnant dans une longue et cruelle agonie...
Hasard de notre vie commune, prémonition inaudible... deux heures avant ce meurtre, par lui, travesti en accident ou suicide, Delanopolis et moi avions vécu un délicieux tête-à-oreille.
Le premier et le dernier.
Delanopolis ayant horreur du vide...
Le sien ?
Il l'avoue, mon absence fut vite évacuée, digérée et je fus immédiatement remplacé.
Quant à son abattement, il le reconnaît, ce n'est qu'avarice.
Vous le savez quand on aime, on ne compte pas...
CQFD

Ego te absolvo.

12.Posté par iPhonette le 21/06/2012 21:56
Tu t'en vas
L'amour a pour toi
Le sourire d'une autre,je voudrais mais ne peux t'en vouloir
Désormais, tu vas m'oublier
Ce n'est pas de ta faute, mais pourtant tu dois savoir

Qu'après toi
Je ne pourrai plus vivre, non plus vivre qu'en souvenir de toi
Après toi
J'aurai les yeux humides,
Les mains vides, le coeur sans joie
Avec toi
J'avais appris a rire, et mes rires
Ne tiennent que par toi
Après toi je ne serai que l'ombre
De ton ombre
Après toi
Envoyé de l'au-delà


Même un jour, si je fais ma vie
Et je tiens ma promesse
Qui unis deux êtres pour toujours
Àpres toi
Je pourrai peut-être
Donner de ma tendresse
Mais plus rien de mon amour

13.Posté par iPhonette le 21/06/2012 22:04
`Envoyé de l'au-delà

Plus qu'un objet, plus qu'un iPhone...
Tu n'as rien compris...


Mon amour mon improbable amour
Il était déjà tard le vent gris du hasard
Soufflait sur notre automne
Mon amour mon improbable amour
Le soir allait brûler les dernières clartés
Des espoirs qu'on se donne
Mon amour mon improbable amour
Rien ne nous destinait surtout pas tu le sais
La bêtise des hommes
Mon amour mon impensable amour
Mais toi tu es venue messagère imprévue
De l'amour qui se nomme
Mon amour mon incroyable amour
Toi qui venais la nuit pour faire chanter la vie
Pour faire chanter mes jours mon amour

Mon amour mon improbable amour
Si nous venions tous deux par des chemins frileux
Pavés d'incertitudes
Mon amour mon improbable amour
Il nous reste à bâtir un monde un avenir
Peuplés de certitudes
Mon amour mon improbable amour
Si nous avons joué sur de rugueux claviers
De trop pauvres rengaines
Mon amour mon impensable amour
Il nous reste à chanter les plus belles chansons
Et les plus beaux poèmes
Mon amour mon incroyable amour
Je t'aime et te bénis toi qui vins de la nuit
Pour éclairer mes jours, mon amour




14.Posté par iPhonette le 23/06/2012 13:36
Envoyé de l'au-delà.


Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne

J'ai au fond du cœur une drôle de chanson sicilienne
Que tu sais par cœur car ma vie ressemble à la tienne
Je t'aime plus fort que les volcans de l'Italie
Quand résonne encore les bruits de verres de Chianti

Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
J'ai le cœur qui bouge, je parle avec mes mains
Et je vois tout rouge si tu parles à quelqu'un
Quand le vent du Sud me joue la musica
Je chante avec lui, rien que pour toi

Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Notre histoire d'amour ressemble à la dolce vita,
J'ai loué pour un soir tous les violons de la Scala
Il y a sur tes lèvres un peu de Fellini Roma,
Et moi dans mes rêves, j'ai des envies de vendetta

Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne

Sur un grand bateau parti pour l'Amérique,
Un barracato faisait de la musique
J'ai gardé de lui l'amour des barcarolles,
Et le souvenir de ses paroles,

Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
J'ai le cœur qui bouge, je parle avec mes mains
Et je vois tout rouge si tu parles à quelqu'un
Je te veux jaloux, plus longtemps qu' un refrain
L' amour italien te va si bien


Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
Oh oh oh oh je t'aime à l'italienne
J'ai le cœur qui bouge, je parle avec mes mains
Et je vois tout rouge si tu parles à quelqu'un
Quand le vent du Sud me joue la musica
Je chante avec lui, rien que pour toi




15.Posté par iPhonette le 24/06/2012 06:42

Envoyé de l'au-delà.

Vous étiez à Paris iPhonette t'aimait
Paris-plage était désert et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les rives te diront
Combien pour iPhonette tu as chanté de chansons

Faut dire
Faut dire qu'elle était belle
Comme le renouveau
Faut dire qu'elle était belle
Et tu n'es pas beau
Faut dire
C'était quai de Béthune
Quand la lune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Toi tu tenais le monde
Faut dire
Faut dire que tu étais fou
De croire à tout cela
Tu la croyais joujou
Tu la croyais à toi
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout

Vous étiez à Paris iPhonette t'aimait
Paris-plage était désert et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les rives te diront
Comment pour iPhonette s'arrêta la chanson

Faut dire
Faut dire qu'en sortant
De ta poche béante
Tu la vis s'en allant
Toujours très élégante
Faut dire
Faut dire qu'elle a ri
Quand elle t'a vu pleurer
Faut dire qu'elle a sonné
Quand tu l'as maudit
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Que tu l'as jetée si loin
Que tu l'as jetée si bien
Qu'on ne la revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
Mais parlons d'autre chose

Vous étiez à Paris iPhonette t'aimait
La place est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois
Quand tout Paris s'arrête
Tu entends comme une voix
Tu entends... c'est iPhonette

16.Posté par Arthur Boissier le 09/07/2012 23:00


Il ne faut pas s'étonner
quand on la traite si mal

"Que c'est bien ce jour-là
Que tu l'as jetée si loin
Que tu l'as jetée si bien
Qu'on ne la revit pas"

17.Posté par Al Bérélli le 17/07/2012 00:45
La morale de cette triste histoire, est qu'un iPhone dithyrambique et une iPhonette aphone ne peuvent chanter en coeur leur "improbable amour".

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